lundi, 18 octobre 2021
De la tête et du temps
J'ai depuis longtemps la tête pleine d'un grand œuvre qu'un manque de temps m'empêchera de mettre au monde. Je ne l'aurai pensé que dans ma pauvre tête !
04:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 17 octobre 2021
Autoportrait feuillu
23:07 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Des yeux
Il est une chose que j'ai remarquée, depuis presque deux ans que nous ne voyons ni ne rencontrons plus guère que des visages masqués : la plupart des yeux des êtres humains sont beaux.
21:02 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Les yeux des portes de bois
09:43 Écrit par Frédéric Tison dans Alpes, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, les deux-alpes, porte | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 14 octobre 2021
Du partage musical
Je suis allé assister, seul, à un opéra qui me bouleverse et me surprend à chaque fois ; voilà un ouvrage inépuisable. Il n'y a guère qu'avec (si j'ose dire) ma mère et un ami très cher que je pense avoir réellement partagé l'écoute de Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy. Je me souviens, c'était en l'an 2001 (ou 2000 ? Non, enfin, je ne sais plus), j'achetai un disque compact de l'opéra (sous la direction de Serge Baudo, excellente interprétation, une des meilleures avec celle d'Inghelbrecht, selon moi), parce que je voulais mieux connaître l'opéra français "moderne" après avoir assisté à la représentation de l'éblouissante Damnation de Faust de Berlioz et à celles de quelques opéras de Massenet. J'écoutai, dans mon petit appartement, Pelléas, par curiosité, puisque j'aimais déjà l'auteur de La Mer et celui des Arabesques pour piano. Dès les premières mesures de l'opéra, l'éblouissement fut mille fois supérieur. Quoi, quoi, quoi ? Mais... Mais... Mais cela est sublime, sublimissime ! me dis-je alors. Qu'est-ce que cela, que je ne connaissais pas ? Il faut proclamer la Beauté au monde entier ! me dis-je encore dans ma naïveté ou ma bêtise. Je fis découvrir l'œuvre autour de moi ; je ne recueillis guère que des moues ; on me dit que la musique était trop lente, et ennuyante, datée, qu'elle ne savait pas dans quel sens aller, que tout était sens dessus dessous, etc. Pour ma part, j'avais entendu et m'avait été révélée une musique souveraine, réellement nouvelle, infiniment profonde, mystérieuse, et dans le même temps si proche de l'âme, une musique non pas familière mais intime, câline aussi, et, pour le dire en un mot, prodigieuse, et en un second, unique. Mes conclusions, sans qu'elles prétendent relever d'une grande profondeur musicologique, ont été celles-ci : si certaines musiques nous appellent ainsi, c'est à la façon des personnes que nous rencontrons : certaines passent devant nous ainsi que des fantômes ; d'autres nous attirent mais nous n'y prenons pas garde, faute de temps ; d'autres nous retiennent, parce qu'elles nous ressemblent ou souhaitent ajouter leur dissemblable résonnance à la nôtre, laquelle s'en enrichit (et vice-versa). Il n'entre guère là que peu de différence avec l'amour et le désir. Si je t'aime, ô Musique, n'est-ce pas parce que tu es belle ? Tu n'en rougiras pas : tes joues sont teintées d'un rose que tu sais par cœur et tes mesures sont déjà éparpillées, soulignées ou regardées avec un sourire aimable et fort courtois. La musique ne cesse de s'écouter à travers nos oreilles égarées dans le temps.
01:39 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Tags : pelléas et mélisande | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Orchestre, rang D, place 32
À l'issue de la représentation de Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy,
au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris VIII, photographie : octobre 2021.
Et, toujours, la réponse de Mme Debussy...
00:02 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, pelléas et mélisande, théâtre des champs-élysées, claude debussy | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mercredi, 13 octobre 2021
Nuages de Paris
07:29 Écrit par Frédéric Tison dans Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : : frédéric tison, photographie, place de la bastille, paris, colonne de juillet | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 12 octobre 2021
De la lecture
Il est de lire gravement, lentement, mais il est aussi de lire avec la fébrilité d'un oiseau.
15:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 11 octobre 2021
Vitraux et couleurs
01:31 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, église saint-eustache | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 10 octobre 2021
La grâce
Claude Debussy, Rêverie, piano : Kathryn Stott.
(La grâce, l'élégance, la légèreté, la profondeur : ô Claude Debussy, comme je vous admire !)
19:17 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Le triptyque
04:58 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, keith haring, vie du christ, église saint-eustache | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 09 octobre 2021
Brisants
05:18 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, paul huet, brisants à la pointe de granville | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Autoportrait habillé d'ombres
05:05 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, autoportrait | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 08 octobre 2021
La trombe
05:36 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, gustave courbet, la trombe | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mercredi, 06 octobre 2021
Des oiseaux
Les oiseaux sont toujours bien habillés.
02:36 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |