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vendredi, 27 septembre 2013

Sommeil du lion

 

  

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 Les Nappes, dans le parc du château de Courances, dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

 

jeudi, 26 septembre 2013

Fragment du Japon en Essonne

 

 

 

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 Le jardin japonais du château de Courances, photographie : août 2013.

 

 

 

mercredi, 25 septembre 2013

Dialogue entre l’article de blogue et l’internaute

 


 

L’INTERNAUTE

 

Encore un article de blogue ! Et que dit celui-ci ?

 

L’ARTICLE DE BLOGUE

 

INTERNAUTE, je vous annonce un Livre de poésie, qui paraît ces jours-ci.

 

L’INTERNAUTE

 

Un livre de poésie ! Ça ne m’intéresse guère. Qui lit encore de la poésie ? Il n’y a que trop de livres de ce genre, et d'ailleurs beaucoup prétendent que la poésie française est morte. Les rayonnages des librairies croulent sous le poids des invendus !

 

L’ARTICLE

 

Tout doux, je vous prie ! Ce livre est tout à fait inattendu, et il est singulier.

 

L’INTERNAUTE

 

Voyons donc ! Tous les auteurs disent cela de leurs livres, on les connaît.

 

L’ARTICLE

 

Certes, mais l’auteur n’est pas comme les autres auteurs.

 

L’INTERNAUTE

 

Allons ! Encore un poète maudit, je suppose. On les connaît aussi, surtout ceux d’aujourd’hui.

 

L’ARTICLE

 

Il n’est question de malédiction ni de rébellion.

 

L’INTERNAUTE

 

L’auteur a-t-il un beau et jeune visage à mettre sur la couverture de son livre, et son nom en immenses lettres capitales à étaler sur un bandereau comme s’il était connu, voire célèbre auprès de gens qui ne le sont pas ?

 

L’ARTICLE

 

Pas du tout !

 

L’INTERNAUTE

 

Est-il un « fils de », est-il coopté, a-t-il un Mécène, bénéficie-t-il de relations influentes ?

 

L’ARTICLE

 

Certes pas !

 

L’INTERNAUTE

 

Fait-il partie d’une Académie, d’un Club, d’une école, d’un cercle, d’un cénacle ?

 

L’ARTICLE

 

Encore moins !

 

L’INTERNAUTE

 

A-t-il séjourné à la Villa Médicis, fut-il pensionnaire d’un Centre culturel, lui a-t-on commandé ce livre ?

 

L’ARTICLE

 

Mais non !

 

L’INTERNAUTE

 

A-t-il bénéficié d’une Bourse, a-t-il jamais gagné un Prix ?

 

L’ARTICLE

 

Pas le moins du monde, las !

 

L’INTERNAUTE

 

Est-il passé à la télévision ? L’a-t-on une fois entendu à la radio ? Les journaux ont-ils parlé de lui ? "Fait-il" parfois "le buzz" sur l'Internet ?

 

L’ARTICLE

 

Jamais de la vie !

 

L’INTERNAUTE

 

Mais alors, comment l’auteur a-t-il fait pour publier ce livre ?

 

L’ARTICLE

 

Il a fait comme pour ses deux premiers livres publiés : il a envoyé son manuscrit à un éditeur digne de ce nom qui a souhaité publier un livre car le texte lui avait plu.

 

L’INTERNAUTE

 

Quelle est cette étonnante maison d’édition ?

 

L’ARTICLE

 

La Librairie-Galerie Racine, sise à Paris, dirigée par Alain Breton.

 

L’INTERNAUTE

 

Quel est le nom de cet auteur étrange ?

 

L’ARTICLE

 

Frédéric Tison.

 

L’INTERNAUTE

 

Comment s’intitule ce livre ?

 

L’ARTICLE

 

Les Effigies ; « variations sur des ombres et des voix » est son sous-titre.

 

L’INTERNAUTE

 

Qu’y trouve-t-on ?

 

L’ARTICLE

 

Des poèmes en vers qu’on dit « libres », mais qui ne sont libres que de Boileau ; des émotions et des miroirs ; des ombres, et quelqu’un qui tente de chanter.

 

L’INTERNAUTE

 

C’est un peu vague.

 

L’ARTICLE

 

C’est moins vague que toute l’idée que notre époque se fait de la poésie.

 

  

L’INTERNAUTE

 

Ainsi donc ce serait la poésie elle-même qui revient dans ce livre ?

 

L’ARTICLE

 

Non pas, ce serait sottise et vanité de le prétendre : mais il s'agit d'une tentative de poésie, à travers quelques poèmes.

 

L’INTERNAUTE

 

Que de promesses !

 

L’ARTICLE

 

Les tenir, n’est-ce pas d’abord tenter de le faire ?

 

L’INTERNAUTE

 

Comment puis-je m’en convaincre ?

 

L’ARTICLE

 

En vous procurant ce livre. Une séance de signature aura lieu le mardi 8 octobre 2013  à la Librairie-Galerie Racine, au 23, rue Racine, dans le sixième arrondissement de Paris, aux stations de métro Odéon, ou Saint-Michel, de cinq heures et demie à huit heures du soir. Si vous souhaitez acquérir l’ouvrage il vous en coûtera 15 euros. Et l’auteur vous le dédicacera très volontiers. Mais vous pouvez également le commander, à la même adresse, sur papier libre ou en imprimant le document en "format PDF" ci-dessous, pour un euro de plus.

 

L’INTERNAUTE

 

J’y passerai peut-être. À bientôt, ou adieu.

 

 *

 

Invitation - Séance de signature - Frédéric Tison.pdf

 

frédéric tison,les effigies,annonce de parution,dialogue

 

 

*

 

(Ce « Dialogue » est inspiré d’une affiche intitulée Dialogue entre l’affiche et le passant parue à Paris durant les temps révolutionnaires, et visible dans le catalogue L’Affiche en révolution, Château de Vizille : Musée de la Révolution française, 1998, p. 35.)

 


 

La ponctuation du parc et ses ombres

 

  

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Parc du château de Courances, dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

mardi, 24 septembre 2013

Apollon pythien

  

 

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Le Rond de Moigny, au château de Courances (XVIIe-XIXe s.) & son parc,
dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

lundi, 23 septembre 2013

Courances (2)

 à Norbert.

 

 

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Le château de Courances (XVIIe-XIXe s.), côté jardin, dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

dimanche, 22 septembre 2013

Courances

 

  

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Le château de Courances (XVIIe-XIXe s.), dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

Décryptage d'une actualité

 

  

Chaque fois que j'entends l'expression "à notre époque", y compris dans ma bouche, une petite fée me dit que l'on me ment, que l'on s'égare, que je me trompe, mais qu'un historien du XXVe siècle se trompera également, quoique différemment.

 

 

 

09:54 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 21 septembre 2013

Rose d'un jardin

(Pour un mariage ; à I. & F., avec mon amitié.)

 

 

 

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 Photographie : Auvergne, été 2013.

 

 

23:03 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, rose | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Interlude (Ciel parisien)

  

 

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Entre deux voyages, le ciel vu de la fenêtre de mon salon, photographie : été 2013.

 

 

 

08:46 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : photographie, frédéric tison, ciel, paris | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 20 septembre 2013

À propos des livres intitulés "Le Clair du temps" - Entretien avec Jean de Rancé

 

 

Jean de Rancé. -. Frédéric Tison, vous publiez une seconde édition du premier volume de votre Clair du temps. Pour quelle raison ?

 

Frédéric Tison. -. J’avais été assez mal satisfait de la première impression, par les soins de l’imprimeur en ligne Lulu, du Clair du temps I. Oh, j’étais certes content du résultat obtenu pour mes premiers livres faits "de mots", mes livres et petits livres "de jeunesse" que j’eus à cœur d’auto-éditer, ainsi que pour mes petites éditions commentées de textes rares. Mais les livres de photographies, par Lulu, ne sont pas assez à mon goût : l’éventail des maquettes est assez réduit, et la qualité de reproduction ne correspond pas exactement à ce que je désire. Je suis allé trop vite. Aussi me suis-je tourné vers Blurb (quel nom, tout de même !), et le résultat, à mon sens, est infiniment meilleur en ce qui concerne ce type d’ouvrage. Voilà tout.

 

J. de R. -. Il existe déjà deux volumes de ce genre, par Lulu. Je présume que Le Clair du temps II est en réimpression par les soins de Blurb (oui, en effet...) ?

 

F. T. -. Absolument.

 

J. de R. -. Vous n’êtes pas un photographe professionnel. Comment vous est venue l’idée d’élaborer et d’éditer sous votre nom des livres de photographies ?

 

F. T. -. J’aime la photographie, j’aime le lieu, l’inscription dans le lieu, la terre, le chemin, le visage et la trace, j’aime l’autre géographie que la photographie rêve et autorise. Et la photographie numérique, il faut le dire, est d’une souplesse inédite qui démultiplie merveilleusement les possibilités de cet art dont il faut se souvenir qu’on a contesté le statut. Le cadre photographique crée selon moi un lieu à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire, au sens que leur attribuait Victor Segalen. J’accompagne volontiers mes images, lesquelles, vous l’avez justement noté, sont des photographies d’amateur, de petits textes, que j’appelle « minuscules », des fragments, des sortes d’échos, des notes brèves, sensations pensées et écrites, "aphorismes", légendes, phrases, courts paragraphes, à l’instar modeste des "propos de table" antiques et médiévaux, que j'aime tant, traces ajoutées à d’autres traces. Je m’inspire évidemment beaucoup, voire essentiellement, des "cadrages" des peintres que j’aime, des détails de leurs toiles également, que j’aime isoler par mon "regard photographique", qui est celui d’un instant et d’une émotion soulevés. Et puis je pratique, lorsque j’en ai le temps, l’aquarelle et l’encre, en amateur toujours, ce qui me fait comprendre encore d’autres choses. La photographie, je puis le dire, me délasse des mots, de mes milliers de brouillons, de mes carnets de notes, la concentration qu’elle suppose est plus fugitive, non pas moins intuitive, mais plus "légère", isnelle ; il y a toujours de l’air dans une belle image, de l’espace, et il y a en elle, quelquefois, le luxe, le calme et la volupté que les mots rêvent à tâtons, au bout de mille tentatives. La relative facilité de la photographie me séduit, ainsi que sa forme immédiate, et, si forma, en latin, signifie beauté, la Forme est ici plus immédiatement accessible, non seulement à moi, mais à ceux qui regardent mes images ; aussi bien cherché-je à "prolonger" quelque chose, non, je m’exprime mal, à proposer quelque "satellite" à mes livres et mes mots, par la photographie ; ou bien seraient-ce leurs limbes, au sens de marges, de franges, dans leurs ornières... L’image est toujours plus aisée à saisir que le mot, lui qui, lorsqu’il ressort d’une pensée, est toujours difficile, et elle peut être un autre chemin vers lui. Il est évident qu’un livre composé de mots et d’images attirera davantage par les images qu’il contient, ce qui, d’ailleurs, n’est pas infirmer l’image, naturellement : mais son Lecteur sera plus immédiatement attiré par elle, c’est une pente… C’est en l’occurrence pourquoi je comprends les réticences de certains photographes et peintres à parler d’"illustrations" à propos de leurs images : accompagnées de mots, elles sont plutôt des doubles, des miroirs, et non pas des échos, en effet : qui survient à l’origine ? Ou bien mots et images se renverraient mutuellement leurs échos… Mais nous sommes dans une époque où le prestige des images se fait au détriment de celui des mots, c’est ainsi. Je le comprends d’autant moi-même que j’ai un plaisir immense à créer mes propres images à partir de mes regards, lors de mes voyages et de mes promenades.

 

J. de R. -. Vos « minuscules » ne sont donc pas distinctes de vos photographies ?

 

F. T. -. Dans mon esprit elles sont inséparables. Mais mon Lecteur peut naturellement les éparpiller, il lui appartient de voyager à son tour, ce qu’il ne manque pas de faire, j’en suis sûr.

  

J. de R. -. Le Clair du temps présente des photographies très diverses, sans solution chronologique. Quelle est la cohérence interne propre à chaque volume ?

 

F. T. -. Comme elles sont liées aux mots, les images que je choisis pour chacun des volumes n'obéissent qu'à la logique du souvenir, qui est capricieux. Je retrouve quelquefois dans mes carnets des notes éparses, qui ne m'ont pas servi pour quelque livre, ou qui ne le pouvaient pas, simples impressions, notes uniques et sans développement nécessaire. En les associant à des images, je les "aère", si je puis dire ; elles retrouvent à leur manière leur caractère instantané. Un volume présente vingt photographies et vingt minuscules : le format du livre obtenu est celui d'un album fin, dont l'épaisseur évoque volontiers celle des plaquettes de poésie et des livres d'artiste, que j'aime. Et puis Le Clair du temps accompagne, et accompagnera, désormais, tous mes livres : son intitulé même les rêve, et dit tout ce qu'il faut dire.

 

   

Frédéric Tison, Le Clair du temps I

 

 Frédéric Tison, Le Clair du temps I (2012), deuxième édition, Blurb, 2013.

 

(Je recommande le volume à "couverture rigide, jaquette".)

 

 

 

jeudi, 19 septembre 2013

Soir italien

 à François.

 

 

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Via Assarotti, Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

mercredi, 18 septembre 2013

L'heure et la lumière

 

 

Si la date, si l'heure sont si précieuses pour véritablement connaître la photographie d'un visage, d'une ville, d'un palais ou d'un jardin, il ne semble pas toujours qu'elles le soient pour des photographies de peintures. Et pourtant, la lumière, le temps, l'air même qui sont autour du tableau, et sur lui, influent sur l'image et la fondent ; ils l'inscrivent sur un écran ou du papier avec la même unicité que celle d'un paysage selon le temps. Devant l'Ecce Homo du Caravage, au Palazzo Bianco de Gênes, je me souviens que je fus soudain seul, dans la salle où il est exposé ; et seul durant dix immenses minutes, au moins, dans cette salle vide et silencieuse, que même les gardiens, plus nombreux, ce jour où j'étais là, que les visiteurs du musée, avaient désertée. Et je me souviens de m'être dit brusquement que j'étais la seule personne au monde, à ce moment-là, à contempler cette œuvre déchirante, et que cela était quelque chose d'extraordinaire, moi — énième contemplateur parmi les siècles et les visiteurs, comme ce tableau en avait déjà tant vus — devant ce Christ de peinture violemment éclairé que montrent les mains et les yeux sévères et lointains de Pilate, Jésus baissant les yeux, au visage jeune et si beau — et que ce moment était une immarcescible présence, comme si Le Caravage, pour un seul regard, n'avait peint ce tableau que pour moi, à cet instant-là — ce qui d'ailleurs était vrai : j'étais le seul au monde, alors, à le contempler...

 

 

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Michelangelo Merisi dit Le Caravage (1571/73-1610), Ecce Homo (vers 1605),

Palazzo Bianco, Gênes, photographie : vendredi 26 juillet 2013, une heure de l'après-midi.

 

 

 

mardi, 17 septembre 2013

Le toucher

  

 

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Bernardo Strozzi (1581-1644), L'Incrédulité de saint Thomas, détail.

Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

Le Dôme San Lorenzo

 à François.

 

 

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Le Dôme San Lorenzo, la cathédrale de Gênes (XIIe siècle), photographie : juillet 2013.