mardi, 11 novembre 2025
Dans l'après-midi
Je me souviens d'avoir eu, avec un grand poète, une conversation au cours de laquelle nous nous demandions, fébrilement, si, dans L'Après-midi d'un Faune, selon Mallarmé le mot après-midi était du genre masculin ou du genre féminin. Ineffable question, question essentielle, évidemment. L'Académie française accepte les deux ; pourquoi pas. Moi, je penche du côté du côté masculin, mais je ne suis pas de l'Académie française...
06:55 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Oreilles ourlées
J'ai les oreilles d'un faune qui aime la lyre autant que la flûte.
06:55 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Odile Cohen-Abbas
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Danseurs
dévoient des déplacements en flammes,
communément des sphères.
crie un rayon de cercle.
Cages de médianes, de
diagonales,
décollements, raccordements de crânes,
séries des râbles et des queues.
Muscles, mues propres,
vitesse.
Au travers, multiplications des diamètres
ayant partie liée avec les noms transcrits,
prélèvements d'échantillons
Questions, élancements,
en touffes blanches ignées,
turbots de semence
Losanges de doigts, de jambes,
nus de haute couture
Un spectateur chargé d'éveil
et qui, à l'inverse, se taisent,
éditions Librairie-Galerie Racine, 2016, p. 54-55,
repris dans Long feu aux fontaines, Les Hommes sans Épaules éditions, 2018, p. 158-159.
06:55 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, odile cohen-abbas, les rires fous d'alefbêt..., long feu aux fontaines | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Ravel à Peufeilhoux (2)

Maurice Ravel jouant du piano au château de Peufeilhoux, photographie (1930 ?)
dans la salle à manger,
au château de Peufeilhoux, à Vallon-en-Sully, dans l'Allier,
photographie : août 2014.
Maurice Ravel, Valses nobles et sentimentales (1911),
par Ravel lui-même au piano (1913).
06:55 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, maurice ravel, château de peufeilhoux | Lien permanent | Commentaires (0) |
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