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mardi, 24 septembre 2013

Apollon pythien

  

 

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Le Rond de Moigny, au château de Courances (XVIIe-XIXe s.) & son parc,
dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

lundi, 23 septembre 2013

Courances (2)

 à Norbert.

 

 

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Le château de Courances (XVIIe-XIXe s.), côté jardin, dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

dimanche, 22 septembre 2013

Courances

 

  

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Le château de Courances (XVIIe-XIXe s.), dans l'Essonne, photographie : août 2013.

 

 

Décryptage d'une actualité

 

  

Chaque fois que j'entends l'expression "à notre époque", y compris dans ma bouche, une petite fée me dit que l'on me ment, que l'on s'égare, que je me trompe, mais qu'un historien du XXVe siècle se trompera également, quoique différemment.

 

 

 

09:54 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 21 septembre 2013

Rose d'un jardin

(Pour un mariage ; à I. & F., avec mon amitié.)

 

 

 

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 Photographie : Auvergne, été 2013.

 

 

23:03 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, rose | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Interlude (Ciel parisien)

  

 

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Entre deux voyages, le ciel vu de la fenêtre de mon salon, photographie : été 2013.

 

 

 

08:46 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : photographie, frédéric tison, ciel, paris | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 20 septembre 2013

À propos des livres intitulés "Le Clair du temps" - Entretien avec Jean de Rancé

 

 

Jean de Rancé. -. Frédéric Tison, vous publiez une seconde édition du premier volume de votre Clair du temps. Pour quelle raison ?

 

Frédéric Tison. -. J’avais été assez mal satisfait de la première impression, par les soins de l’imprimeur en ligne Lulu, du Clair du temps I. Oh, j’étais certes content du résultat obtenu pour mes premiers livres faits "de mots", mes livres et petits livres "de jeunesse" que j’eus à cœur d’auto-éditer, ainsi que pour mes petites éditions commentées de textes rares. Mais les livres de photographies, par Lulu, ne sont pas assez à mon goût : l’éventail des maquettes est assez réduit, et la qualité de reproduction ne correspond pas exactement à ce que je désire. Je suis allé trop vite. Aussi me suis-je tourné vers Blurb (quel nom, tout de même !), et le résultat, à mon sens, est infiniment meilleur en ce qui concerne ce type d’ouvrage. Voilà tout.

 

J. de R. -. Il existe déjà deux volumes de ce genre, par Lulu. Je présume que Le Clair du temps II est en réimpression par les soins de Blurb (oui, en effet...) ?

 

F. T. -. Absolument.

 

J. de R. -. Vous n’êtes pas un photographe professionnel. Comment vous est venue l’idée d’élaborer et d’éditer sous votre nom des livres de photographies ?

 

F. T. -. J’aime la photographie, j’aime le lieu, l’inscription dans le lieu, la terre, le chemin, le visage et la trace, j’aime l’autre géographie que la photographie rêve et autorise. Et la photographie numérique, il faut le dire, est d’une souplesse inédite qui démultiplie merveilleusement les possibilités de cet art dont il faut se souvenir qu’on a contesté le statut. Le cadre photographique crée selon moi un lieu à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire, au sens que leur attribuait Victor Segalen. J’accompagne volontiers mes images, lesquelles, vous l’avez justement noté, sont des photographies d’amateur, de petits textes, que j’appelle « minuscules », des fragments, des sortes d’échos, des notes brèves, sensations pensées et écrites, "aphorismes", légendes, phrases, courts paragraphes, à l’instar modeste des "propos de table" antiques et médiévaux, que j'aime tant, traces ajoutées à d’autres traces. Je m’inspire évidemment beaucoup, voire essentiellement, des "cadrages" des peintres que j’aime, des détails de leurs toiles également, que j’aime isoler par mon "regard photographique", qui est celui d’un instant et d’une émotion soulevés. Et puis je pratique, lorsque j’en ai le temps, l’aquarelle et l’encre, en amateur toujours, ce qui me fait comprendre encore d’autres choses. La photographie, je puis le dire, me délasse des mots, de mes milliers de brouillons, de mes carnets de notes, la concentration qu’elle suppose est plus fugitive, non pas moins intuitive, mais plus "légère", isnelle ; il y a toujours de l’air dans une belle image, de l’espace, et il y a en elle, quelquefois, le luxe, le calme et la volupté que les mots rêvent à tâtons, au bout de mille tentatives. La relative facilité de la photographie me séduit, ainsi que sa forme immédiate, et, si forma, en latin, signifie beauté, la Forme est ici plus immédiatement accessible, non seulement à moi, mais à ceux qui regardent mes images ; aussi bien cherché-je à "prolonger" quelque chose, non, je m’exprime mal, à proposer quelque "satellite" à mes livres et mes mots, par la photographie ; ou bien seraient-ce leurs limbes, au sens de marges, de franges, dans leurs ornières... L’image est toujours plus aisée à saisir que le mot, lui qui, lorsqu’il ressort d’une pensée, est toujours difficile, et elle peut être un autre chemin vers lui. Il est évident qu’un livre composé de mots et d’images attirera davantage par les images qu’il contient, ce qui, d’ailleurs, n’est pas infirmer l’image, naturellement : mais son Lecteur sera plus immédiatement attiré par elle, c’est une pente… C’est en l’occurrence pourquoi je comprends les réticences de certains photographes et peintres à parler d’"illustrations" à propos de leurs images : accompagnées de mots, elles sont plutôt des doubles, des miroirs, et non pas des échos, en effet : qui survient à l’origine ? Ou bien mots et images se renverraient mutuellement leurs échos… Mais nous sommes dans une époque où le prestige des images se fait au détriment de celui des mots, c’est ainsi. Je le comprends d’autant moi-même que j’ai un plaisir immense à créer mes propres images à partir de mes regards, lors de mes voyages et de mes promenades.

 

J. de R. -. Vos « minuscules » ne sont donc pas distinctes de vos photographies ?

 

F. T. -. Dans mon esprit elles sont inséparables. Mais mon Lecteur peut naturellement les éparpiller, il lui appartient de voyager à son tour, ce qu’il ne manque pas de faire, j’en suis sûr.

  

J. de R. -. Le Clair du temps présente des photographies très diverses, sans solution chronologique. Quelle est la cohérence interne propre à chaque volume ?

 

F. T. -. Comme elles sont liées aux mots, les images que je choisis pour chacun des volumes n'obéissent qu'à la logique du souvenir, qui est capricieux. Je retrouve quelquefois dans mes carnets des notes éparses, qui ne m'ont pas servi pour quelque livre, ou qui ne le pouvaient pas, simples impressions, notes uniques et sans développement nécessaire. En les associant à des images, je les "aère", si je puis dire ; elles retrouvent à leur manière leur caractère instantané. Un volume présente vingt photographies et vingt minuscules : le format du livre obtenu est celui d'un album fin, dont l'épaisseur évoque volontiers celle des plaquettes de poésie et des livres d'artiste, que j'aime. Et puis Le Clair du temps accompagne, et accompagnera, désormais, tous mes livres : son intitulé même les rêve, et dit tout ce qu'il faut dire.

 

   

Frédéric Tison, Le Clair du temps I

 

 Frédéric Tison, Le Clair du temps I (2012), deuxième édition, Blurb, 2013.

 

(Je recommande le volume à "couverture rigide, jaquette".)

 

 

 

jeudi, 19 septembre 2013

Soir italien

 à François.

 

 

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Via Assarotti, Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

mercredi, 18 septembre 2013

L'heure et la lumière

 

 

Si la date, si l'heure sont si précieuses pour véritablement connaître la photographie d'un visage, d'une ville, d'un palais ou d'un jardin, il ne semble pas toujours qu'elles le soient pour des photographies de peintures. Et pourtant, la lumière, le temps, l'air même qui sont autour du tableau, et sur lui, influent sur l'image et la fondent ; ils l'inscrivent sur un écran ou du papier avec la même unicité que celle d'un paysage selon le temps. Devant l'Ecce Homo du Caravage, au Palazzo Bianco de Gênes, je me souviens que je fus soudain seul, dans la salle où il est exposé ; et seul durant dix immenses minutes, au moins, dans cette salle vide et silencieuse, que même les gardiens, plus nombreux, ce jour où j'étais là, que les visiteurs du musée, avaient désertée. Et je me souviens de m'être dit brusquement que j'étais la seule personne au monde, à ce moment-là, à contempler cette œuvre déchirante, et que cela était quelque chose d'extraordinaire, moi — énième contemplateur parmi les siècles et les visiteurs, comme ce tableau en avait déjà tant vus — devant ce Christ de peinture violemment éclairé que montrent les mains et les yeux sévères et lointains de Pilate, Jésus baissant les yeux, au visage jeune et si beau — et que ce moment était une immarcescible présence, comme si Le Caravage, pour un seul regard, n'avait peint ce tableau que pour moi, à cet instant-là — ce qui d'ailleurs était vrai : j'étais le seul au monde, alors, à le contempler...

 

 

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Michelangelo Merisi dit Le Caravage (1571/73-1610), Ecce Homo (vers 1605),

Palazzo Bianco, Gênes, photographie : vendredi 26 juillet 2013, une heure de l'après-midi.

 

 

 

mardi, 17 septembre 2013

Le toucher

  

 

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Bernardo Strozzi (1581-1644), L'Incrédulité de saint Thomas, détail.

Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

Le Dôme San Lorenzo

 à François.

 

 

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Le Dôme San Lorenzo, la cathédrale de Gênes (XIIe siècle), photographie : juillet 2013.

 

 

lundi, 16 septembre 2013

Interview with Jean de Rancé : "Une autre ville" at the Orléans Museum of Fine Arts

 

Ceci est la traduction en anglais, par Danny Rukavina, d'un entretien paru récemment ici-même.

*

 

Jean de Rancé. -.  Soon at the Orléans Museum of Fine Arts, an exhibition devoted to Renaud Allirand.  Among the works by this artist includes a book, Une autre ville, for which you wrote the text. Frédéric Tison could you tell us about how this book came about ?

 

Frédéric Tison. -.  Actually, Jean de Rancé, it’s not so much a book as a journal. In fact, it’s a collection of poems, 24 pages in large format, illustrated by Renaud Allirand, as a result of a marvellous meeting. The story behind this collaboration originates in a walk that dates to the winter of 2011. I sometimes go with a dear friend to visit contemporary art galleries in the different streets of the Marais in Paris. One day we entered Renaud Allirand’s workshop in rue Debelleyme and I was stunned by the beauty of some gouaches that were displayed in the window.  I bought some postcard copies from a discreet young man who was there and whom I didn’t notice immediately.  Later, in doing some research on the Internet, I realised that the young man I saw was in fact the artist. A little bit later, I went back and asked Renaud Allirand if I could take some photos of his gallery to post on my blog.  He gave me his permission willingly and was very nice about it.  I decided to put into writing my impressions about the artist & engraver to go with the photos, which I sent him.  He invited me to come and see him again.  This time, to expand on what I wrote with the goal of presenting his work in future exhibitions, which I did.  And that’s how our friendship began.  On his own initiative, he took an interest in my work and a few months later in the autumn of 2012 he asked me about a possible joint venture.  I suggested using five unpublished poems I wrote entitled Une autre ville which were to his liking. He gave me a series of drawings in Indian ink and engravings to illustrate the poems. We then put together a mock-up of the work and looked for a publisher. In February 2013 the journal Une autre ville came out. The first thirty copies included an original drawing in Indian ink.

 

J. de R. -.  In a few words, what attracted you in Renaud Allirand’s work ?

 

F. T. -. I particularly like in Renaud Allirand’s work that indeterminateness found in dreams, a mixture of abstraction and reality. Even if the material of a work is a very important element, one never ‘trips’ on it ; you can look at it and ask yourself : is it a window, a tree, a landscape seen or something imagined from afar, a city in the night, a shadow of a palace, an abandoned port, a shipwreck, a starry sky, or an open book ?  Hardly has one decided on a possible interpretation when the image disappears or vanishes in the ‘traces’ of ink in the gouache or the contours of the lines.  And then one sees the stain, the stroke, the colour of the tree or window that reveal themselves again. The sheer beauty of the works also resides there in their hard to pin down nature. In terms of the poems of Une autre ville which evoke fallen figures and hover around absence and loss, Renaud Allirand and I felt a harmony to exist between the images and the text.

 

J. de R. -. Do you have any joint projects in the future ?

 

F. T. -. Seeing that this first project was well received, I don’t see any reason why it should be the last.

 

*

Une autre ville will be available at the Orléans Museum of Fine Arts bookshop to coincide with Renaud Allirand’s exhibition in the graphic arts department from September 5th to December 8th 2013.

 

 

Translation by Danny Rukavina.

 

Le port (6)

 

 

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Le Port de Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

Portées

  

 

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Niccolò Paganini (1782-1840), Carmagnola con variazioni, M. S. 1, détail de la partition originale,

Palazzo Tursi, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

vendredi, 13 septembre 2013

Les fenêtres

 

  

J'aurai aimé les fenêtres de toutes les villes, parce qu'elles sont des regards posés étrangement sur nous, sur moi, lorsque je les regarde, parce qu'une fenêtre sait souvent résumer une ville, ou la rappeler à la mémoire comme un visage peut évoquer une rue, un passage, un instant dans une ville, et le nom d'une ville, parce que... Mais y a-t-il une raison, toutes les fenêtres ne sont-elles pas, elles aussi, sans pourquoi ?

 

 

17:33 Écrit par Frédéric Tison dans J'aurai aimé, Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscules, fenêtres | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |