Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 15 février 2022

"Ogives" : un livre d'artiste

 

 

J'ai le plaisir d'annoncer la parution d'un livre d'artiste en collaboration avec l'artiste peintre, graveur et photographe Danielle Berthet : Ogives (sur un peintre oublié), notes en marge d'un texte effacé, dans la collection Apostilles. L'ouvrage, conçu par l'artiste dans son atelier, est composé, en couverture, de deux images de Danielle Berthet et, dans les pages intérieures, exclusivement de notes de bas de page.

 

____________

Danielle Berthet & Frédéric Tison

Ogives
(sur un peintre oublié)

notes en marge d'un texte effacé

collection "Apostilles", Atelier de Danielle Berthet,
édition de 12 exemplaires signés et numérotés

février 2022

15 euros

_________________

 

Ogives.jpeg

 

Ogives 3.jpeg

 

Ogives 2.jpeg

 

Ogives 4.jpeg

 

(Photographies de Danielle Berthet.)

 

Pour vous procurer l'ouvrage, veuillez m'écrire ici.

 

 

16:02 Écrit par Frédéric Tison dans Livres parus, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook |

lundi, 14 février 2022

De quelques oiseaux

(Cf. La Table d'attente, Livre III., XIII.)

 

 

Les goélands et d'autres oiseaux, ai-je appris cette fois sans le voir, lorsqu'ils sentent qu'ils vont mourir, s'en vont à tire-d'aile au-dessus de la mer jusqu'à succomber dans l'air et tomber sans vie dans les eaux.

 

 

 

12:32 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

La coupole

 

 

 

IMG_20220120_141538.jpg

 

Détail de la coupole de la Bourse de commerce, à Paris I,
actuellement Fondation Pinault,
avec un détail de la fresque [La Russie et l'Europe] (fin du XIXe s.),

photographie : janvier 2022.

 

 

 

dimanche, 13 février 2022

Attente

 

 

J'ai appris de la plupart des animaux qu'ils sont les princes de la dignité ; lorsqu'ils sont blessés, lorsqu'ils sentent qu'ils vont mourir, ils s'écartent, s'installent dans un lieu, à l'abri, aussi discrètement que possible, et ils attendent que cela passe, quelle que soit l'issue de leur noble retraite.

 

 

 

18:52 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Mes livres parus en 2021

 

 

Nuages rois, ballades en prose (2018-2020). Paris : Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2021.

 

Le Clair du temps IV, minuscules et photographies (2020). Blurb, 2021.

 

 

 

10:35 Écrit par Frédéric Tison dans Livres parus, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 11 février 2022

De l'évidence

 

 

Tout château est une évidence.

 

 

 

 

01:07 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

.

 

 

.

 

 

 

               .  

 

.

 

.

 

 

00:56 Écrit par Frédéric Tison dans Marginalia | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 10 février 2022

.

.

 

19:59 Écrit par Frédéric Tison dans Marginalia | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 09 février 2022

Pour une écriture

 

 

 

273706597_5266242876719352_3460651988793881658_n.jpg

 

Frédéric Tison, Pour une écriture,
encres sur papier, 10 x 18 cm, février 2022.

 

 

 

19:16 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Fait divers

 

 

Tout à l'heure, j'ai vu quelqu'un se faire renverser par une voiture et mourir. Le monde est une épouvante, chacun le perçoit, de temps en temps. Peut-être que la vie veut se débarrasser de nous, peut-être que sa beauté indifférente ne peut se satisfaire de notre soif, de notre amour, de notre désir, de notre élan, de notre effort, peut-être les considère-t-elle importuns.

 

 

 

18:59 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Constellation pour un ami perdu

 

 

273517658_5266089613401345_5091299161793532782_n.jpg

 

Frédéric Tison, Constellation pour un ami perdu,
encres sur papier noir, 14.8 x 21 cm, février 2022.

 

 

 

 

18:09 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Soufflet

 

 

Décidément, le ciel est trop bleu, lorsqu'il règne seul insolemment. Il faudrait toujours quelques nuages pour l'adoucir, ou bien, pour le dire autrement, lui mettre une gifle composée de nuages.

 

 

 

10:39 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Assez

 

 

Assez, cet adverbe accolé par beaucoup de locuteurs à quelques épithètes, est totalement absurde en ces occurrences : ceci ou cela (je cite ce que j'ai entendu dans la rue, dans les bars ou à la radio) est "assez exceptionnel", "assez unique", "assez considérable", "assez catastrophique", "assez absolu" (!), "assez génial", etc. N'importe quoi. Quelque chose ou quelqu'un peut être assez joli, assez tendre, assez lent ; nullement assez génial, etc. Je pense que l'adverbe assez en a assez de ces sottises.  

 

 

 

07:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 08 février 2022

À propos d'une absence

 

 

 

273573215_5262252590451714_1836168873616516758_n.jpg

 

Frédéric Tison, À propos d'une absence,
encres, cire et fumée de bougie sur carton (15 x 21 cm), février 2022.

 

 

 

13:25 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 07 février 2022

De l'essentiel et de l'actualité

 

 

J'entends sans cesse les chroniqueurs, à la radio, parler de "l'essentiel de l'actualité". Mais qu'est-ce que l'essentiel ? Qu'est-ce que l'actualité, à savoir, pour le dire plus bellement, la présence ? On entend qu'il s'agirait de politique, d'un fait divers triste, de plaintes diverses, de quelques nouveautés technologiques. L'essentiel de l'actualité est, en réalité, un abîme, une solitude, une absence, un amour. Ô pauvreté. Ô fragilité. Et les oiseaux se sont réveillés et pépient, depuis quatre heures du matin, tout à l'heure.

 

 

 

08:39 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |