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mardi, 25 janvier 2022

Un conte

 

 

J'aime les contes, je les aime passionnément. J'ai une passion pour ceux qui furent recueillis par les frères Grimm, pour ceux d'Andersen, pour ceux d'Oscar Wilde, pour ceux de Pierre Gripari, pour d'autres encore.

Il me semble que ce conte-là qui, selon ce que j'ai compris, a été composé par Élodie Fondacci, mérite une place auprès d'eux. Il est merveilleux. Si vous avez plus de quatre ans, comme moi (moi, j'en ai cinq), vous pouvez l'entendre, avec, en accompagnement, la musique de Franz Schubert :

 

https://www.radioclassique.fr/podcasts/la-legende-du-premier-sapin/

 

 

 

15:31 Écrit par Frédéric Tison dans Marginalia | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Fait divers

 

 

Je me suis fait agresser aujourd'hui, à Paris, en pleine rue. Quelqu'un, me bousculant et me faisant tomber à terre, a tenté d'arracher mon petit sac, mais je me suis défendu. Sur le coup de la colère ou de l'impatience et du sentiment d'impuissance face au fait que nous ne sommes pas protégés par la police, laquelle est absente des rues de la ville, je me suis relevé tout de suite et j'ai mis un coup de poing dans la figure de cette personne, qui a déguerpi. Bien entendu, personne ne m'a aidé ; les passants ont passé. J'étais tombé ; un coin de ma veste de velours est désormais abîmé. Suis-je furieux contre cet agresseur, ou contre le tissu de ma veste qui n'a pas résisté à une simple chute ? Décidément, j'eusse aimé être riche, ne serait-ce que pour m'offrir des vêtements plus résistants à l'hostilité de la vie.

 

 

 

14:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Le Navire et le poème illisibles

 

 

 

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Frédéric Tison, Le Navire et le poème illisibles,
encres et pastels sur papier vergé (18 x 24 cm), janvier 2022.

 

 

 

 

11:58 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Rue des Mauvais-Garçons

 

 

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Rue des Mauvais-Garçons, 19 [Paris IV], plaque de rue (XVIIIe s.),
au musée Carnavalet, à Paris III, photographie : janvier 2022.

 

 

 

 

lundi, 24 janvier 2022

De l'amour

 

 

Que l'amour soit d'une extrême rareté me rappelle que le christianisme l'identifie à Dieu. Saint Jean, dans sa si belle Lettre, eût pu dire également de Dieu qu'il était la tendresse, si rare elle aussi.

 

 

 

 

Des ans

 

 

J'apprends que quelqu'un risque, je cite, « cent soixante-quinze ans de prison » pour je ne sais quel délit, lequel ne m'intéresse pas du tout. Dieu sait que je méprise tous les crimes, mais le chiffre indiqué me semble d'une telle sottise que je ne comprends pas comment la Justice contemporaine d'un pays dit démocratique, qui est censée être sage et raisonnable, puisse l'émettre et le permettre. Imagine-t-on Thémis édicter cela ?

 

 

 

13:12 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

L'enseigne

 

 

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À l'enseigne du livre rouge et de la plume blanche, enseigne de libraire (fin du XIXe s.),
au musée Carnavalet, à Paris III, photographie : janvier 2022.

 

 

 

Le musée Carnavalet

 

 

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Le musée Carnavalet, à Paris III, photographie : janvier 2022.

 

 

 

dimanche, 23 janvier 2022

Terre d'orage

 

 

 

 

José Pablo Moncayo (1912-1958), Tierra de temporal, ballet, pour orchestre (1949).
Orchestre symphonique national de Mexico, dirigé par Sergio Cárdenas.

 

 

 

 

12:43 Écrit par Frédéric Tison dans Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 22 janvier 2022

Le lustre

 

 

 

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Dans l'une des enfilades des salons d'apparat de l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 
photographie : janvier 2022.

 

 

 

 

D'un rêve et des vitres

 

 

Parfois, on peut se sentir un peu plus bête encore qu'on l'est déjà : je lavais mes vitres et Radio Classique, soudain, diffusa le déchirant Rêve d'amour de Franz Liszt.

 

 

 

Péristyle

 

 

 

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Péristyle donnant sur la place de la Concorde,
à l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 

photographie : janvier 2022.

 

 

 

 

vendredi, 21 janvier 2022

Ah non !

 

 

Ma crainte (l'une de mes craintes) : mourir mal habillé. 

 

 

 

17:24 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Un protocole augmenté

 

 

J'estime que le nouveau protocole du Gouvernement en ce qui concerne l'actuelle pandémie est de plus en plus limpide. J'ajouterais cependant ces mesures, qui me semblent manquantes :

 

- Interdiction, dans les commerces, de parler à voix basse de midi à deux heures de l'après-midi.

- Possibilité d'ôter son masque dans la rue de onze heures du soir à minuit, sauf le mardi et le jeudi.

- Le lundi, possibilité de porter le masque uniquement sur le nez, mais seulement de dix heures du matin à midi. La bouche devra être couverte le reste du temps, sauf le vendredi, à partir de midi, sauf s'il s'agit d'un jour impair dans le calendrier.

- Obligation de dénoncer publiquement sur les réseaux sociaux tous les contrevenants à ces lois. Le silence sera puni d'une amende pouvant s'élever à 1 000 euros.

 

 

15:14 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Glané (4)

 

 

Florilège de paroles entendues dans notre monde (2019-2021), notées dans mes carnets.

 

 

« C'est qui ce Milo qui a sculpté cette Vénus ? » (Au Louvre.)

 

« Bof, Baudelaire, c'est pas trop mal, mais bon il a pas écrit grand'chose, un peu comme ce Mallarmé que tu adores mais qui a écrit que cent pages en tout, non ? Rimbaud c'est pareil, mais lui il s'est cassé après avoir écrit toute sorte de conneries que personne ne lira. » (Dans un bar.)

 

« Tu vas voir, on va retourner aux bougies. Par contre ça va coûter de plus en plus cher. Ce sera des bougies de luxe ! » (Dans une brasserie.)

 

« Mais arrête d'écrire tout le temps dans ton carnet ! Tu m'espionnes ou tu es un indic ? Remets ton carnet dans ta poche, et ton stylo à la con, tu le ranges dans ton sac, please. » (Dans un bar (Mon lecteur aura deviné que j'étais le destinataire de ces paroles délicieuses).)

 

 

06:02 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |