mardi, 25 janvier 2022
Fait divers
Je me suis fait agresser aujourd'hui, à Paris, en pleine rue. Quelqu'un, me bousculant et me faisant tomber à terre, a tenté d'arracher mon petit sac, mais je me suis défendu. Sur le coup de la colère ou de l'impatience et du sentiment d'impuissance face au fait que nous ne sommes pas protégés par la police, laquelle est absente des rues de la ville, je me suis relevé tout de suite et j'ai mis un coup de poing dans la figure de cette personne, qui a déguerpi. Bien entendu, personne ne m'a aidé ; les passants ont passé. J'étais tombé ; un coin de ma veste de velours est désormais abîmé. Suis-je furieux contre cet agresseur, ou contre le tissu de ma veste qui n'a pas résisté à une simple chute ? Décidément, j'eusse aimé être riche, ne serait-ce que pour m'offrir des vêtements plus résistants à l'hostilité de la vie.
14:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
L'ensauvagement du monde comme il va.
J'espère que vous allez bien.
N'oubliez pas d'aller porter plainte, aussi inutile que ce soit.
Écrit par : Denis | mardi, 25 janvier 2022
Répondre à ce commentaireMerci pour cet aimable, ce très aimable message cher ami. Je vais bien, même si je fus un peu secoué ! Il faut être fort dans ce monde qui s'ensauvage en effet ! Mes amitiés, et mes pensées.
Écrit par : Frédéric Tison | mardi, 25 janvier 2022
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