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jeudi, 16 décembre 2021

L'atelier

 

 

 

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Atelier de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter,
au musée de Montmartre, 12, rue Cortot, à Paris XVIII,
photographie : novembre 2021.

 

 

 

Aristide Bruant

 

 

 

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Sacha Guitry (1885-1957), Portrait d'Aristide Bruant (vers 1905-1910),
encre de Chine et aquarelle,
au musée de Montmartre, à Paris XVIII,

photographie : novembre 2021.

 

 

 

mercredi, 15 décembre 2021

Le musée de Montmartre

 

 

 

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Le musée de Montmartre, 12, rue Cortot, à Paris XVIII,
photographie : novembre 2021.

 

 

 

mardi, 14 décembre 2021

Un Maître par un Maître

 

 

 

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Gustave Courbet (1819-1877), Portrait de Charles Baudelaire (vers 1847),
à l'exposition "Baudelaire, la modernité mélancolique",
à la Bibliothèque nationale de France, à Paris XIII,

photographie : novembre 2021.

 

 

 

 

lundi, 13 décembre 2021

Oh !

 

 

 

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Au château de Champs,
photographie : avril 2018.

 

 

 

De la laideur

 

 

Pourquoi est-ce que je hais la laideur ? Au fond, mes contemporains, pour beaucoup, s'en accommodent. Pourquoi est-ce que je la déteste à ce point, pourquoi me blesse-t-elle ? Elle me rend malade, il est vrai, ainsi que tous les comportements humains que je trouve détestables, trahisons, délations, mensonges, ainsi que la publicité des affiches, ainsi que les vêtements négligés, ainsi que les bruits vulgaires, ainsi que la langue maltraitée, ainsi que toute la politique d'aujourd'hui. Mais pourquoi ? Il me serait facile de me proclamer esthète, et, pourquoi pas, dandy ! Mais il s'agit d'autre chose, que je creuse et dont je ne parviens pas à déceler la cause ou l'origine.

 

 

 

15:01 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Marginalia, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De l'actualité

 

 

Il suffit d'écouter quelques minutes les informations et les entretiens (notamment politiques) qui nous sont donnés à la radio puis de basculer sur Radio Classique pour mesurer à quel point les paroles, les discours et les opinions divers sont viciés, vains, et que la musique les emporte, véritablement, éternellement actuelle.

 

 

 

 

Les épreuves

 

 

 

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Charles Baudelaire, épreuves d'imprimerie, corrigées par l'auteur, des Fleurs du Mal
(Alençon, imprimerie Poulet-Malassis et de Broise, mars-juin 1857)
,
à l'exposition "Baudelaire, la modernité mélancolique",
à la Bibliothèque nationale de France, à Paris XIII,

photographie : novembre 2021.

 

 

 

Le plus beau

 

 

Quel est le plus beau nom d'un musicien français ? J'hésite entre Jean-Philippe Rameau et Claude Debussy. (Quoique, Maurice Ravel...)

 

 

 

Tout est vanité

 

 

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Frédéric Tison, Autoportrait (Tout est vanité), encres & pastel sur carton,
23 x 17.5 cm, Paris, décembre 2021.

 

 

 

00:26 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Tags : frédéric tison, autoportrait | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 12 décembre 2021

Les deux radios

 

 

 

Un visiteur de ce blogue, qui fut jadis un admirateur, mais dont je ne publie plus désormais les commentaires, lesquels sont à la fois systématiquement désagréables et réguliers, quasi harcelants, ce que je ne m'explique pas (Quel intérêt trouve-t-il à fréquenter constamment, jusqu'à l'obsession, ce site s'il en déplore toutes les publications ? Que je sache, je n'impose rien à quiconque), m'a écrit qu'il s'étonnait que j'écoutasse Radio Classique, radio privée, plutôt que France Musique. Je ne lui réponds pas personnellement, il ne le mérite certainement pas (Il va encore m'écrire un message assassin, je m'en amuse par avance ; de l'admiration à la haine, il n'y a toujours qu'un pas) ; France Musique, que j'écoutais jadis régulièrement, m'apparaît bien souvent comme une succession de bavardages interminables, où les protagonistes ont un langage souvent relâché, au sein d'émissions seulement entrecoupées de musique, tandis que Radio Classique, dont un des seuls défauts est de ne diffuser, la plupart du temps, que de trop courts extraits d'œuvres, a, au moins, davantage de tenue, et laisse toute la place, ou presque, malgré les inévitables, hélas, "plages de publicité", à la musique, ce qui est le moins qu'un auditeur mélomane puisse attendre d'une radio consacrée à elle ! France Musique ne laisse pas toujours respirer la musique, c'est un comble ; Radio Classique a pour slogan « Radio Classique, et votre journée devient plus belle », slogan qui avait fait sourire l'un de mes amis lorsqu'il l'entendit pour la première fois chez moi, un slogan toujours un peu agaçant comme tous les slogans mais qui, pour une fois, n'est pas tout à fait mensonger.

 

 

 

Des confidences et des trahisons

 

 

 

Il ne sert à rien, il est même néfaste, je l'ai découvert récemment à mes dépens, de vous confier à ceux dont vous constatez brutalement qu'ils vous jugent sans d'abord vous écouter véritablement ni tenter de vous comprendre, car ils s'imaginent qu'ils ont raison par avance. Ils vous dénonceront avec un air vertueux et sentencieux qui n'est que le masque de leur impuissance ou de leur médiocrité — L'excuse de l'impulsivité étant, ici, nulle. C'est ainsi, devant cette malfaisance doublée souvent de quelque sottise, qu'il est loisible de mesurer notre solitude d'oiseau étrange. — C'est ainsi que nous mesurons, bien habillés au possible parmi la laideur répandue, notre qualité d'êtres aptères, les yeux levés vers le ciel. Ne vous confiez qu'à vous-même, hélas ! — ou bien à deux ou trois amis choisis, choisis extrêmement, qui vous ont déjà manifesté que quelque secret était, avec eux, en sécurité ; ou bien dans les pages de livres que vous composerez, mais que très peu liront vraiment. Nos pages sont nos ailes d'attente, douces, violentes, fébriles et patientes à la fois. Un vrai lecteur y découvrira votre confidence, vos terreurs, vos amours sur un fond blanc. — Un autre passera, il feuillettera, rapidement : il n'aura pas su vous lire, et encore moins vous voir ; cela n'aura plus aucune incidence ; il passera ainsi qu'un croassement de corbeau.

 

 

 

Du hiatus

 

 

 

Des hiatus sont inévitables dans la langue française. Dans le poème, c'est un grand dommage. Quoique, certes : "la suie ignoble des quinquets" (Mallarmé). Dans mon livre Aphélie, je me souviens d'avoir été très ennuyé par quelque formulation. J'écrivis : "As-tu été le voyageur / [...] ?" Je n'en étais pas totalement satisfait. Pourtant j'ai laissé telle quelle, au terme de nombreuses tergiversations intérieures, cette suite de mots parce qu'aucune autre n'eût été meilleure, à mon sens : "Fus-tu le voyageur", non (laideur !) ;  "Est-ce que tu as été le voyageur", non plus (lourdeur !) ; "Et si tu avais été le voyageur", non, non (ce n'était pas là ce que je voulais exactement exprimer et traduire). Donc : "As-tu été le voyageur", qui n'est pas mon meilleur vers ; il ne pouvait cependant qu'accueillir (en tremblant) le hiatus, dissonance qui est dans la langue, peut-être, l'un des miroirs ou l'un des fragments de la vie. 

 

 

 

12:16 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Missive

 

 

 

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Lettre de Charles Baudelaire à sa mère (Mme Aupick), datée du 9 février 1857,
à l'exposition "Baudelaire, la modernité mélancolique",
à la Bibliothèque nationale de France, à Paris XIII,

photographie : novembre 2021.

 

 

 

« Ô ma Beauté »

 

 

 

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Charles Baudelaire, détail du manuscrit autographe de la première version connue (vers 1845-1846)
du poème "À une mendiante rousse",
à l'exposition "Baudelaire, la modernité mélancolique",
à la Bibliothèque nationale de France, à Paris XIII,

photographie : novembre 2021.