mardi, 07 juillet 2015
Retour d'une promenade
Déjà le passant curieux connaissait, dans la ville, ces si nombreux visages qui ne regardent pas, qui ne croisent aucun regard, qui ne lèvent pas les yeux vers les arbres, le ciel, l'harmonie des façades ou le pittoresque d'un détail. Désormais se multiplient les visages qui n'écoutent pas, affublés qu'ils sont d'« oreillettes » comme de laisses canines ; les corps passent, insensibles, pressés, indifférents à tout ce qui n'est pas eux. L'homme dans la ville moderne est devenu un obstacle, et c'est à peu près tout. À Paris, la progressive disparition des bancs publics, dans les rues, ajoute encore à cette hostilité froide qui se prétend fluidité. Et dire que l'on déplore la raréfaction de l'amitié, du poème, et des amis du poème, comme si cette dernière ne trouvait pas là quelque mauvaise source ou quelque accompagnement !
16:56 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Fenêtres
Au château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.
07:19 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 06 juillet 2015
Dans le parc
Au château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.
06:28 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Sur le chemin de ronde
Au château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.
06:28 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
dimanche, 05 juillet 2015
Des nouvelles du sublime
Jean Sibelius, Suite du Roi Christian II (1898), [V.] « Nocturne »,
dirigé par Neeme Järvi.
Ah, si j'avais pu écouter cela en me promenant dans le parc du château de Combourg !
12:15 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
La chambre de François-René
« Moi, j’étais niché dans une espèce de cellule isolée, au haut de la tourelle de l’escalier qui communiquait de la cour intérieure aux diverses parties du château. [...] »
« La fenêtre de mon donjon s’ouvrait sur la cour intérieure ; le jour, j’avais en perspective les créneaux de la courtine opposée, où végétaient des scolopendres et croissait un prunier sauvage. Quelques martinets qui, durant l’été, s’enfonçaient en criant dans les trous des murs, étaient mes seuls compagnons. La nuit, je n’apercevais qu’un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, j’en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d’une tour à l’autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l’ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l’endroit le plus désert, à l’ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore. À quatre heures du matin, la voix du maître du château, appelant le valet de chambre à l’entrée des voûtes séculaires, se faisait entendre comme la voix du dernier fantôme de la nuit. Cette voix remplaçait pour moi la douce harmonie au son de laquelle le père de Montaigne éveillait son fils. »
(François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, Première Partie, Livre III.)
La chambre à coucher de Chateaubriand, au château de Combourg,
en Ille-et-Vilaine,
photographies : février 2015.
06:51 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Bretagne, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg, chambre de chateaubriand, françois-rené de chateaubriand | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
samedi, 04 juillet 2015
De Paris à Combourg
Table de travail de François-René de Chateaubriand à Paris,
transférée au château de Combourg,
photographie : février 2015.
06:45 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, françois-rené de chateaubriand, table de travail | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
La vue sur le parc
Sur l'escalier d'honneur du château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.
06:37 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 03 juillet 2015
Combourg
Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.
18:36 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Si le château
Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.
Il est des châteaux qui sont d'extraordinaires et rêveuses pensées de pierre — on pénètre en leurs domaines comme on ouvre à nouveau les pages d'un livre aimé, et dont on se souvient. Le château de Combourg est l'une de ces pensées : des passages des Mémoires d'outre-tombe, lecture de ma jeunesse, me sont soudain, alors, revenus à la mémoire ainsi que jadis, à celle de Marcel, les dalles inégales du baptistère de Saint-Marc à Venise, lorsqu'il trébucha sur les pavés de la cour de l'hôtel de Guermantes. J'ai avancé vers la forteresse comme si j'étais en train de me pencher par-dessus mon épaule de jeune homme.
06:31 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Crayonné dans la marge, Minuscules, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 02 juillet 2015
L'approche du château
Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.
16:50 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Ouverture
Détail des murailles du château de Fougères (XIIe-XVe s.),
en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.
06:11 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de fougères, murailles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 01 juillet 2015
Le jardin sans foule — ou L'interlude caniculaire à Paris
à Norbert.
Le Palais du Luxembourg (XVIIe s.), à Paris,
par 39°C,
photographie de ce jour même, vers deux heures de l'après-midi.
17:44 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, jardin du luxembourg, palais du luxembourg | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Sept images pour un château sous un ciel changeant
Les vestiges du château de Fougères (XIIe-XVe s.),
en Ille-et-Vilaine,
photographies : février 2015.
06:39 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de fougères | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
mardi, 30 juin 2015
L'invocation aux nuages
Le ciel uniformément bleu est plus formidable que le ciel étoilé : non seulement il est immense et silencieux comme les espaces infinis qui effrayaient Pascal, mais il est un mensonge.
19:30 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |