Le vaisseau de nuages

 

 

 

 

 

Du côté de Douarnenez, photographie : février 2014.

 

 

 

Navire nocturne

 

 

 

 

Frédéric Tison, Navire nocturne, encres sur papier noir, 21 x 29.7 cm, juin 2021.

 

 

 

 

Avec l'amour

 

 

 

 

Parmi les châteaux de la Loire (avec F.), photographie : octobre 2005.

 

 

 

 

Des oiseaux tôtifs et tardifs

 

 

 

Eh bien, serait-ce en raison de la chaleur excessive qui règne brusquement, et diaboliquement, à Paris en ce moment de juin 2021 ? Comme nous le faisons à leur imitation, les oiseaux se lèvent à une heure plus tardive : cinq heures du matin au lieu de quatre. Leurs ailes doivent être plus fraîches et douces que les tissus des draps de nos lits.

 

 

 

Sur le tapis vert

 

 

 

 

Sur le tapis vert du parc du château de Courances, dans l'Essonne,
photographie : mai 2012.

 

 

 

 

De Jean Sibelius

 

 

Jean Sibelius, qui est selon moi l'un des plus hauts compositeurs qui furent, est aussi l'un des rares dont on ne peut écouter la musique que seul ; sa musique ne peut pas être partagée, personne ne l'aime comme on peut l'aimer à part soi. Je ne saurais expliquer cela, sinon, en esquisse, par le fait que sa musique est à la fois universelle, étrange et solitaire.

 

(Le grand musicien serait-il aussi un miroir de notre condition contemporaine ?)

 

 

 

Avant mais demain

 

 

 

 

Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine, photographie : juin 2021.

 

 

 

 

Constellation d'un poème (lecture et images)

 

 

Tu peuples les villes précieuses d’oiseaux et de sons.

Tu marches dans Sils — y respirent tes regards sur le lac, vers les montagnes calmées, devant la demeure blanche où Frédéric Nietzsche vint transcrire les danses et les rires dorés.

À Sarlat les pierres te parlent ; tu es humble au cimetière de Domme non loin.

Tu te baignes dans la mer Égée, à Nauplie, et te blesses à l’épine de l’oursin.

À jamais tu souhaites vivre et souffrir dans les villes précieuses.

 

Frédéric Tison, Le Dieu des portes, Cahier II, poème XIII (éd. Librairie-Galerie Racine, coll. Les Hommes sans Épaules, 2016.)

 

 

 

 

De l'impératrice (Un souvenir)

 

 

Lors de la représentation, à l'Opéra Bastille, de La Femme sans ombre de Richard Strauss, à l'entr'acte, une jeune femme s'adressant à ses amis parmi les spectateurs déambulant dans les salles, et parlant très fort, dit soudain : — La nana en rouge, elle chante pas mal.

 

Un des amis miens, avec qui j'étais venu assister à l'opéra : — Madame, la nana en rouge, c'est l'impératrice !

 

 

(Note de carnet, 2012.)

 

 

Nietzsche-Haus

 

 

 

Nietzsche-Haus, maison où Frédéric Nietzsche séjourna
durant les étés 1881-1888,
à Sils-Maria, dans le canton des Grisons, en Suisse, photographie : juillet 2009.

 

 

 

Souvenir de Sils

 

 

 

 

Le lac de Sils, à Sils-Maria, dans le canton des Grisons,
en Suisse, photographie : juillet 2009.

 

 

 

La rose et la bibliothèque

 

 

 

 

Paris, photographie : juin 2021.

 

 

 

D'une rose

 

 

Je me suis toujours trouvé un peu dérisoire, en rentrant de courses, chargé de fruits, de légumes, de bouteilles, de toute sorte de produits nécessaires. Quel ennui que tout cela. Tout à l'heure, je me suis offert une rose (c'est-à-dire que je ne l'ai offerte à personne), et voilà que je rapportais un peu de beauté dans un salon vide.

 

 

 

La rose dans le salon

 

 

 

 

Et c'est ainsi qu'on offre une fleur à personne, dans son salon.
Paris, photographie : juin 2021.

 

 

 

Souvenir de Tremezzo

 

 

 

 

 Portail donnant sur le lac de Côme, dans les jardins de la Villa Carlotta, à Tremezzo,
dans la plaine du Pô, en Italie, photographie : juillet 2009.