jeudi, 06 juillet 2017
L'architecture mobile des nuages
Charles Baudelaire (1821-1867), manuscrit autographe du poème en prose "le Port" (1864),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.
LE PORT
Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir.
06:00 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Musée d'un regard, Traces | Tags : frédéric tison, photographie, charles baudelaire, manuscrit, le port, le spleen de paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 05 juillet 2017
Baudelaire à vingt-trois ans
Émile Deroy (1820-1846), Portrait de Charles Baudelaire (1844),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.
05:38 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard, Visages du poète | Tags : frédéric tison, photographie, charles baudelaire, baudelaire, émile deroy | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mardi, 04 juillet 2017
La douce Nuit qui marche
Charles Baudelaire (1821-1867), manuscrit autographe de "Recueillement" (1861),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.
RECUEILLEMENT
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
05:00 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Musée d'un regard, Traces | Tags : frédéric tison, photographie, charles baudelaire, baudelaire, manuscrit, les fleurs du mal | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
lundi, 03 juillet 2017
Image du poète
Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar (1820-1910), Portrait de Charles Baudelaire (vers 1855),
épreuve sur papier albuminé,
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.
06:05 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard, Visages du poète | Tags : frédéric tison, photographie, nadar, baudelaire, charles baudelaire | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
dimanche, 02 juillet 2017
Les immenses bois du Passé
Squelette du plus grand cervidé mâle connu (Megaceros giganteus)
(Irlande, Pléistocène supérieur, 125 000 - 11 000 ans av. J.-C.),
dans la Galerie de Paléontologie,
au Jardin des Plantes, à Paris V,
photographie : septembre 2016.
06:26 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard, Traces | Tags : frédéric tison, photographie, fossile, squelette, cervidé, megaceros giganteus | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
En marche !
Dans la Galerie de Paléontologie,
au Jardin des Plantes, à Paris V,
photographie : septembre 2016.
06:25 Écrit par Frédéric Tison dans Île-de-France, Musée d'un regard, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, galerie de paléontologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 01 juillet 2017
Le doigt sur les lèvres
Étienne Maurice Falconnet (1716-1791), L'Amour menaçant (vers 1757), détail,
au musée du Louvre,
photographie : septembre 2016.
06:31 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, étienne maurice falconnet, l'amour menaçant | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |