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jeudi, 31 août 2017

Degrés

 

 

 

 

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Escalier, au musée Jacquemart-André, à Paris VIII,
photographie : décembre 2016.

 

 

 

 

mercredi, 30 août 2017

Entretien avec Jean-Paul Gavard-Perret

 

 

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
L’espoir d’une ren­contre : avec un livre, un pay­sage ou un être aimé.

Que sont deve­nus vos rêves d’enfant ?
Il me semble en avoir davan­tage aujourd’hui que lorsque j’étais enfant ; d’ailleurs, je ne me sou­viens plus de ces rêves.

À quoi avez-vous renoncé ?
À voir l’ensemble des pays, des villes, des palais, des lacs et des mers du monde.

D’où venez-vous ?
Je l’ignore. C’est pour moi une ques­tion vertigineuse.

Qu’avez-vous reçu en « héri­tage » ?
La langue française.

Qu’avez-vous dû “pla­quer” pour votre tra­vail ?
La pra­tique du piano, faute de temps.

Un petit plai­sir – quo­ti­dien ou non ?
Boire une tasse de café, atta­blé à la ter­rasse d’une bras­se­rie, et ne rien faire d’autre qu’observer le monde qui passe.

Qu’est-ce qui vous dis­tingue des autres poètes ?
Rien de plus, rien de moins que ce qui dis­tingue un homme d’un autre homme : si peu de choses, et tant de choses !

Com­ment définiriez-vous votre manière d’aborder le tra­vail avec des artistes ?
Je pense être curieux de la créa­tion contem­po­raine ; je ne cesse d’arpenter les gale­ries d’art à la recherche de ce qui m’est encore inconnu. Je me sens très humble devant le savoir-faire des artistes dont les œuvres me plaisent : si j’écris quelques mots en rela­tion avec ces œuvres, c’est pour ins­tau­rer une forme de dia­logue, comme on parle en poé­sie d’un chant amé­bée ; aussi dirai-je qu’il s’agit essen­tiel­le­ment d’un échange et d’un par­tage de regards.

Quelle fut l’image pre­mière qui esthé­ti­que­ment vous inter­pella ?
Je crois bien que ce furent les pein­tures du pla­fond de la Gale­rie des Glaces du châ­teau de Ver­sailles ; je devais avoir huit ou neuf ans.

Et votre pre­mière lec­ture ?
Ma pre­mière « vraie » lec­ture fut cer­tai­ne­ment, à l’adolescence, celle des « Fleurs du mal ».

Quelles musiques écoutez-vous ?
J’aime presque toute la musique, de Guillaume de Machaut à Arvo Pärt, même si mes plus grandes amours vont à Pur­cell, Bach, Mozart, Tchaï­kovski, Sibe­lius, Ravel et Debussy.

Quel est le livre que vous aimez relire ?
Il y en a plu­sieurs : la Bible, les Méta­mor­phoses d’Ovide et Les Fêtes galantes de Ver­laine. J’aime aussi beau­coup me replon­ger dans Héro­dote, dont L’Enquête est inépuisable.

Quel film vous fait pleu­rer ?
Je fus bou­le­versé par Je suis le Sei­gneur du châ­teau, de Régis Wargnier.

Quand vous vous regar­dez dans un miroir qui voyez-vous ?
Quelqu’un qui s’étonne de dire « je ».

À qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
Écrire, et publier, c’est oser s’adresser à tous.

Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
« Mythe » est peut-être un terme un peu trop fort, mais je dirais la ville de Tübin­gen, où Höl­der­lin vécut ses der­niers jours, Ninive, l’ancienne ville de l’Assyrie, et les plages et les ports de la côte nor­mande, qui sont pour moi des lieux presque satu­rés de sou­ve­nirs, de légendes, d’histoire et de beauté.

Quels sont les écri­vains et artistes dont vous vous sen­tez le plus proche ?
Parmi les étoiles les plus brillantes de ma constel­la­tion d’écrivains figurent Ovide, les roman­ciers médié­vaux de la Quête du Graal, Pétrarque, Mau­rice Scève, Fré­dé­ric Höl­der­lin, Charles Bau­de­laire, Paul Ver­laine, Sté­phane Mal­larmé, Guillaume Apol­li­naire, Pierre Jean Jouve, Anto­nin Artaud, Fran­çois Augié­ras, Mar­gue­rite Your­ce­nar, Paul Gadenne, Paul Farel­lier ; et, dans mon musée ima­gi­naire, je place les peintres chi­nois des périodes clas­siques, les minia­tu­ristes per­sans, Fra Ange­lico, Carlo Cri­velli, Herri met de Bles, Rem­brandt, Claude Gel­lée, Hubert Robert, Georges Michel, Gus­tave Moreau, Edvard Munch, Nico­las de Staël… sans oublier les peintres, gra­veurs et pho­to­graphes (Syl­vie Ledouxe, Damien Bro­hon, Sophie Cour­tant, Renaud Alli­rand, Marc Tan­guy, Danielle Ber­thet) avec les­quels j’eus le plai­sir de conce­voir des cartes d’art et des livres d’artiste.

Qu’aimeriez-vous rece­voir pour votre anni­ver­saire ?
Un exem­plaire de l’édition ori­gi­nale (1544) de Délie, Objet de plus haute vertu, de Mau­rice Scève. Un don­jon du XIIIe ou du XIVe siècle, dans un grand parc, me ferait grand plai­sir aussi.

Que défendez-vous ?
La langue fran­çaise, les pay­sages, les belles demeures ; la poé­sie et les arts de tous les siècles et de tous les pays.

Que vous ins­pire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est don­ner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
J’en pense que trop par­ler de l’amour est suspect.

Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la ques­tion ?“
Elle me fait pen­ser aux mots d’Angelus Sile­sius : « La rose est sans pourquoi ».

Quelle ques­tion ai-je oublié de vous poser ?
Qu’est-ce qu’un poème ?

 

Entretien et pré­sen­ta­tion réa­li­sés par Jean-Paul Gavard-Perret pour lelitteraire.com, le 20 août 2017.

 

 

12:42 Écrit par Frédéric Tison dans Entretiens, Revues, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

La vie dans les miroirs

 

 

 

 

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Guillaume II Coustou (1716-1777), Pan enseignant
à jouer de la flûte à Apollon (1745), terre cuite,
au musée Jacquemart-André, à Paris VIII,
photographie : décembre 2016.

 

 

 

 

mardi, 29 août 2017

Un entretien avec Jean-Paul Gavard-Perret

 

 

 

Un entretien avec Jean-Paul Gavard-Perret, sur le site Lelitteraire.

 

 

 

 

 

 

08:40 Écrit par Frédéric Tison dans Entretiens, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 28 août 2017

Le palais en rêve

 

 

 

 

 

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Le château de Chantilly (XVIe-XIXe s.), dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

dimanche, 27 août 2017

Le dos de Bacchus

 

 

 

 

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Louis Pierre Deseine (1749-1822), Bacchus (1789),
dans le jardin du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

samedi, 26 août 2017

Le ciel

 

 

 

 

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Antoine Coysevox (1640-1720), Le Grand Condé (1689),
dans le jardin du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

Ponctuation du jardin

 

 

 

 

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Dans le jardin du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

vendredi, 25 août 2017

Degrés

 

 

 

 

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Escaliers menant au jardin à la française du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

jeudi, 24 août 2017

Chantilly 1680

 

 

 

 

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Liven Cruyl (vers 1640-1720), Le château de Chantilly en 1680,
à l'exposition "Le Grand Condé, le rival du roi Soleil ?",
dans la salle du Jeu de Paume du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

 

 

Les arbres

 

 

 

 

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Dans le domaine du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

 

mercredi, 23 août 2017

Hercule peignant

 

 

 

 

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Nicolas Eude (?-1703), Hercule peignant le portrait de Louis II de Bourbon,
prince de Condé, dit Le Grand Condé, détail,
à l'exposition "Le Grand Condé, le rival du roi Soleil ?",
dans la salle du Jeu de Paume du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

 

Traces

 

 

 

Qu'y a-t-il de plus indiscret que nos bibliothèques personnelles ? Nos doigts laissent un sillon sur la tranche des livres aux passages les plus lus et les plus aimés.

 

 

 

 

 

La Feste de Chantilly

 

 

 

 

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Relation de la Fête de Chantilly, à l'occasion du séjour de Louis XIV
et de la cour du 23 au 25 avril 1671 au château de Chantilly,
fête qui causa le suicide de Vatel,
dans
La Gazette de France, n° 54, 1671, p. 437,
 à l'exposition "Le Grand Condé, le rival du roi Soleil ?",
dans la salle du Jeu de Paume du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.

 

 

 

Versailles 1674

 

 

 

 

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Jean-Léon Gérôme (1824-1904), Réception du Grand Condé
 par Louis XIV à Versailles en 1674 (1878), grand détail,
à l'exposition "Le Grand Condé, le rival du roi Soleil ?",
dans la salle du Jeu de Paume du château de Chantilly, dans l'Oise,
photographie : novembre 2016.