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lundi, 16 mars 2015

Hommage à Nicolas de Staël (détail)

 

 

 

 

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Dans le port du Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

 

L'orthographe honteuse

 

 

 

Sans doute l'orthographe relève-t-elle du champ de la honte si bien que l'on n'ose guère signaler quelque erreur à celui qui nous ferait lire, par exemple, un texte de sa composition qui en contiendrait.  Pour ma part, je corrige toute la journée des fautes de cette sorte, sur des brouillons d'adolescents : ces derniers m'en sont reconnaissants. J'aimerais qu'il fût possible de faire de même avec un adulte ; les fautes de grammaire et d'accord lui apparaîtraient, hélas, des plus humiliantes, si bien que j'ai désormais toujours quelque scrupule à signaler quoi que ce soit. C'est un tort, à mon sens ; je regrette pour ma part que, lorsqu'on s'en avise, l'on ne me signale (ou n'ose le faire ?) les fautes d'inattention (ou d'ignorance) que je puis commettre. À qui donc n'est-il jamais arrivé de commettre une faute, surtout s'il s'agit de la langue française, si complexe, minée de part en part et subtile ? Je parle, par exemple, des fautes qui ont pu se glisser dans les billets de ce blogue-ci, fautes dont je me suis rendu compte bien trop tard, mais aussi, j'y pense, d'un oubli de liaison dans la voix, celui dont je fus atteint, hélas, à trois reprises, lors de ma lecture publique et filmée à la bibliothèque de Belfort, en mars 2014 (épisode dont mon Lecteur retrouvera facilement la trace dans le tréfonds de ces pages virtuelles) : « Il faut h'avoir, il faut h'avoir, il faut h'avoir », répétai-je benoîtement tandis que mon microphone me trahissait et qu'une dame me demandait de parler plus haut — et ce ne fut pas là ma seule erreur de liaison ! L'enregistrement de mes fautes est définitif, dès lors mes fautes le sont autant ; tant pis ! Quant aux fautes écrites, je prie instamment mon cher Lecteur de me les pointer : je ne pourrai jamais que lui en savoir gré. Ainsi nous œuvrerons ensemble.

 

 

 

Le soleil

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Le Soleil (1953),
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

 

dimanche, 15 mars 2015

Ce Léthé

 

 

 

Les oiseaux ont des visages que nous oublions lorsque nous ne les regardons pas.

 

 

 

 

19:06 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Sous Henri IV

 

 

 

 

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École française (fin du XVIe-début du XVIIe s.), Portrait de femme, détail,
musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,

photographie : septembre 2014.

 

 Voir ici la photographie dans un plus grand format.

 

 

 

samedi, 14 mars 2015

Plage à Syracuse

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Plage à Syracuse (1954),
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

 

Un oiseau

 

 

 

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Le port du Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

vendredi, 13 mars 2015

Ballet nocturne

 

 

 

 

 

Claude Debussy, Jeux (1912), dirigé par Pierre Boulez (1966)

 

 

Jeux, à l'instar de Pelléas et Mélisande (ou de Tapiola, de Jean Sibelius), est une œuvre si admirable et géniale qu'elle est son propre sommet ; elle incarne pour jamais son propre rêve ; l'on en sort comme d'un rêve formidable, à quatre heures du matin, et puis l'on ne peut plus se rendormir... Elle ne peut avoir de continuateurs, sinon de ceux qui manifesteraient la même audace, et dès lors seraient terribles à leur tour : ainsi des Fleurs du mal, non pas un jalon mais un cairn, qu'aimeront des livres comme L'Après-midi d'un Faune ou Matière céleste, eux-mêmes incomparables !

 

 

 

18:22 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Paysage au ciel rose

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Paysage au ciel rose (1954),
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

jeudi, 12 mars 2015

Ailes

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Les Mouettes (1955), détail,
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

« L'espace pictural est un mur mais tous les oiseaux du monde y volent librement. À toute profondeur. » (Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 3 décembre 1949, cité dans le catalogue de l'exposition.)

 

 

Le passé et le présent

 

 

 

Naguère j'étais un jeune homme, désormais je suis un homme jeune (ou un homme encore (assez) jeune (j'en conviens...)).

 

Ainsi je vieillis également dans les nuances de la langue française.

 

 

 

 

Les voiles

 à François.

 

 

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La mer, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

 

mercredi, 11 mars 2015

Repos

 

 

 

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Cloître de l'abbatiale, et image à l'issue du concert : Requiem de Mozart,
Ghislieri Choir & Consort, dirigé par Giulio Prandi,
en l'Abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu, en Haute-Loire,
dans le cadre du Festival de La Chaise-Dieu,

photographies : mercredi 27 août 2014. 

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (46)

 

 

 

Introduction.

 

Belles-Lettres

Romans

 

 

 

« 100. Un livre de l’Arbre des batailles, escript en françois de lettre de court, historié et enluminé ; et au commencement du second fueillet, après la première histoire [image], a escript : Remout comment ; couvert de cuivre vermeil empraint, à deux fermoers de cuivre et cinq boulions de mesmes sur chascun ais._6 liv. 5 s. »

 

Honoré Bonet (ou Bonnet, ou Bonnor) (1340-1410), prieur et héraldiste provençal, est l’auteur de cet Arbre des batailles (1386-1389), dédié à Charles VI, livre sur le droit de guerre puisant à de nombreuses sources : décrets, décrétales, droit écrit romain et coutumier, usages.

 

  

« 101. Un livre en françois, escript de lettre de fourme, appellé le Livre de Végece et de Chevalerie, historié au commencement de trois hommes d'armes, l'un à cheval et deux à pié, couvert de cuir blanc à deux fermoers de laiton._12 liv. 6 d. »

 

Il s’agit de la traduction, par Jean de Meung, du traité De re militari de Végèce, à laquelle le traducteur ajouta des chapitres de son cru relatifs à la chevalerie. Voir ici, dans la bibliothèque de Charles d'Orléans.

 

(à suivre.)

 

 

Marbre du gisant

 

 

 

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Détail du Gisant du pape Clément VI (1291-1352), par Pierre Roye (XIVe s.),
en l'abbatiale de la Chaise-Dieu, en Haute-Loire, photographie : août 2014.