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vendredi, 13 mars 2015

Ballet nocturne

 

 

 

 

 

Claude Debussy, Jeux (1912), dirigé par Pierre Boulez (1966)

 

 

Jeux, à l'instar de Pelléas et Mélisande (ou de Tapiola, de Jean Sibelius), est une œuvre si admirable et géniale qu'elle est son propre sommet ; elle incarne pour jamais son propre rêve ; l'on en sort comme d'un rêve formidable, à quatre heures du matin, et puis l'on ne peut plus se rendormir... Elle ne peut avoir de continuateurs, sinon de ceux qui manifesteraient la même audace, et dès lors seraient terribles à leur tour : ainsi des Fleurs du mal, non pas un jalon mais un cairn, qu'aimeront des livres comme L'Après-midi d'un Faune ou Matière céleste, eux-mêmes incomparables !

 

 

 

18:22 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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