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samedi, 31 janvier 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (39)

 

 

 

Introduction.

 

 

« 87. Un livre escript en lettre de fourme, auquel est le Roman de la Rose, le Livre de la Violette, le Livre de la Pencherie et le Testament de maistre Jehan de Mehun, bien historié et enluminé de blanc et de noir [en grisaille ; cf. notice 29] ; et au commencement du second fueillet a escript : Que joy après ; couvert de drap d’or, à deux fermoers d'argent doré, esmailliés l’un d'un demi-ymaige de Dieu, et l'autre d'un demi-ymaige de Notre Dame tenant son enfant ; lequel Mons. acheta la somme de cent vingt escus d'or comptant._100 liv. »

 

Outre le Roman de la Rose, commencé par Guillaume de Lorris (entre 1230 et 1235) et achevé par Jean de Meung (entre 1275 et 1280), ce livre contient Le Livre de la Violette ou Roman de Gérard de Nevers, par Gerbert de Montreuil, un poète du nord de la France ayant vécu à la fin du XIIIe siècle, continuateur de Chrétien de Troyes, et le Testament de Jean de Meung, recueil des dernières poésies de l'auteur (il s’agit de quatrains, suite de conseils destinés aux différents membres de la société). 

Le Livre de la Pencherie reste tout à fait inconnu ; est-ce une suite du Livre de la Violette, un livre perdu du Cycle arthurien ?

 

 

« 88. Un petit livre du Thrésor de maistre Jean de Mehun, de lettre de fourme, bien historié et enluminé, et au commencement du second fueillet est escript : Qui comme ; couvert de veluyau vermeil, à deux fermoers d'or tout plains ; lequel Mons. de Bavière [Étienne III, duc de Bavière (1337-1413), père d'Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI] donna à Mons._10 liv. »

 

C'est le Testament de Jean de Meung, ainsi intitulé dans beaucoup de manuscrits, et dont il est question ci-dessus.

 

 

(à suivre.)

 

 

jeudi, 29 janvier 2015

Interlude

 

 

 

 

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Au château de Champs,
photographie : janvier 2015.

 

 

 

Le petit chien qui voulait jouer à la balle

 

 

 

 

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Place du village d'Espeluche, dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

 

mercredi, 28 janvier 2015

Au théâtre (2)

 

 

 

 

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Masque de théâtre Nô, Japon (XVIIIe ou XIXe s.),
exposition « Les Masques, entre miniature et démesure »,
au Musée de la Miniature, à Montélimar,

dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

 

 

 

mardi, 27 janvier 2015

Au théâtre

 

 

 

 

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Masque de théâtre Nô, Japon (XVIIIe ou XIXe s.),
exposition « Les Masques, entre miniature et démesure »,
au Musée de la Miniature, à Montélimar,

dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

 

lundi, 26 janvier 2015

Petite annonce

 

 

 

Voici des années que je cherche à me procurer un article de Florence Comte, intitulé "11 rue Saint-Jean : la demeure de Maurice Scève à Lyon", et publié dans Aspects du XVIe siècle à Lyon (Travaux de L'Institut d'Histoire de l'Art de Lyon. Cahier n° 16, Lyon, 1994, pp. 129-152). Mais le document est, semble-t-il, aussi introuvable qu'une édition annotée de la Saulsaye par la main de Maurice Scève lui-même...

(Il est, paraît-il, disponible à la Bibliothèque de Lyon. Un Lecteur de passage saurait-il me le dénicher ? Combien lui serais-je reconnaissant !)

 

 

 

17:59 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (38)

 

 

 

 

Introduction.

 

 

« 85. Un livre appellé Terance, escript en latin de lettre de fourme, très-bien historié et enluminé ; et au commencement du second fueillet a escript : Nempe ; couvert de drap de soye vermeil, fermant à deux fermoers d'argent doré sans tixus ; lequel livre fut donné à mondit seigneur en janvier l’an mil cccc et sept par monsieur Martin Gouge, [a]lors son trésorier général, et à présent évêque de Chartres [Martin Gouges, ou Martin de Charpaigne (vers 1370-vers 1444), ami de Jean de Berry, et chancelier de France sous Charles VII]._30 liv. »

 

« 86. Un livre appellé Terance, de lettre de fourme et glosé, qui commance au second fueillet : Fore sibi hanc, fermant à deux fermoers d'argent doré, esmailliés aux armes de feu Mgr de Guyenne._75 liv. »

 

 

Térence, né à Carthage vers -190 avant J.-C. et mort vers -159, était beau, et il était brillant : esclave dès son enfance, il fut vite affranchi. Durant sa vie brève, il composa six comédies (L'Héautontimoroumenos, L'Eunuque, Le Phormion, L'Hécyre, Les Adelphes et L'Andrienne) qui, par extraordinaire, sont parvenues jusqu’à nous.

 

 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

Le chameau et l'aiguille

 

 

 

 

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Caravane passant par le chas d'une aiguille
(12 chameaux mesurant chacun 0,22 mm),
vue à travers un microscope,
au Musée de la Miniature, à Montélimar,

dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

dimanche, 25 janvier 2015

Masque de corail

 

 

 

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Masque d'ancêtre en corail fossile,
Culture Atoni, Timor oriental,
exposition « Les Masques, entre miniature et démesure »,
au Musée de la Miniature, à Montélimar,

dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

Un petit air de...

 

 

 

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Masque miniature, bois Soko Mutu,
Peuple Hemba, Congo,
exposition « Les Masques, entre miniature et démesure »,
au Musée de la Miniature, à Montélimar,

dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

 

samedi, 24 janvier 2015

Une sauterelle jouant du violon

 

 

 

 

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Sauterelle jouant du violon, vue à travers un microscope,
au Musée de la Miniature, à Montélimar,

dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

vendredi, 23 janvier 2015

Au dieu de la forêt

 

 

 

 

 

 

Jean Sibelius, Tapiola (1926), dirigé par Neeme Järvi.

 

  

Là s’étendent du Nord les vieilles forêts sombres

Mystérieuses en leurs songes farouches.

Elles abritent la grande divinité des bois

Les sylvains familiers s’agitent dans leurs ombres. 

(Jean Sibelius, à propos de Tapiola)

 

 

Que Tapio, le dieu de la forêt dans la mythologie finlandaise selon le Kalevala, soit réellement présent dans cette musique, et (sans jeu de mots !) tapi au fond d'elle, nous l'entendons dès les premières mesures.

(Nous pénétrons dans la forêt, la demeure de Tapio (Tapiola), pour quelle rencontre ? Cette musique hantée par le dieu, comme immobile, quasi silencieuse, ces blocs de son formidables qui se succèdent, cet orage étale... Je ne connais guère de musique qui incarne autant que celle-ci la catastrophe, dans le sens que ce mot avait dans le théâtre grec. C'est l'une des dernières œuvres achevées du musicien ; il est vrai que la dernière mesure apparaît comme la dernière d'un monde.)

 

 

 

 

Castrum montilium Adhemari

 

 

 

 

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Le château des Adhémar (XIIe-XIVe s.), à Montélimar,
dans la Drôme,
(sur la dernière image, au centre, logis seigneurial, XIIe s.,
et tourelle du logis, XIVe s., l'ensemble étant tout à fait
mon genre)
photographies : août 2014.

 

 

jeudi, 22 janvier 2015

Vert et blanc

 

 

 

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Cônes de thuya, à Suze-la-Rousse,
dans la Drôme,
photographie : août 2014.

 

 

 

mercredi, 21 janvier 2015

Suze-la-Rousse

 

 

 

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Le château de Suze-la-Rousse (XIIIe-XVIe s.),
dans la Drôme,
photographie : août 2014.