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mardi, 13 janvier 2015

La belle mélodie

 (remise en ligne.)

 

 

 

 

 

And Also The Trees, "The Suffering Of The Stream" (de l'album The Millpond Years, 1988), version
"acoustique", La Chapelle des Carmélites, Toulouse, novembre 2009.

 

 

  

 

Support pour la flamme

 

 

 

 

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Détail d'un chandelier de l'autel (XVIIIe s.), en la cathédrale Saint-Vincent de Viviers,
en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

Pourquoi certains objets nous retiennent-ils davantage que d'autres, lors de nos voyages ? Une lumière, certainement, s'est posée sur cet objet au moment précis de notre regard, le soulignant, l'indiquant à notre attention. Nous ne l'attendions pas plus qu'un autre, mais sa beauté a surgi, avec l'évidence d'un souvenir comme préfiguré. Ainsi d'un beau voyage nous n'avons pas seulement la mémoire de paysages, de rues, de bâtiments, de tableaux, de visages : un objet, ou l'un de ses détails, sait également le résumer, avec le secours de la photographie, comme en une seule page.

 

 

 

 

Des rues, des pierres et un petit chat caché

 

 

 

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À Viviers, en Ardèche,
photographies : juillet 2014.

 

 

 

lundi, 12 janvier 2015

Là-bas

 

 

 

 

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Viviers en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (34)

 

 

 

Introduction.

 

 

« 72. Un livre appellé Si no die, escript en françois de lettre de fourme, à deux fermoers d'argent doré esmailliés à fleurs, et sur chascun ais v [cinq] clous de cuivre doré, que Monseigneur acheta à Paris au mois de février 1403 de Jean le Moutardier, écrivain de fourme, demeurant à Paris._15 liv. »

  

« 73. Un livre appellé : Si no die, escript en françois de lettre de fourme, et au commencement du second fueillet a escript : L’ymage de Dieu ; couvert de cuir vermeil empraint à deux fermoers de laiton, et sur chascun ais cinq boullons de mesme._13 liv. »

 

J'ai trouvé la trace d'un certain Jehan le Moutardier, prévôt de Corbeil en 1332. Peut-être l'auteur (ou le copiste) de ces deux livres, dont j'ignore tout du contenu, est-il un de ses descendants ?

 

 

(à suivre.)

 

 

Ma belle tour ruinée

 

 

 

 

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Viviers, vestige d'une tour de l'ancien château (Xe-XIe s ?),
en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

 

dimanche, 11 janvier 2015

La majesté

 

 

 

J'ai aimé à lire, dans ses Mémoires, ce que le prince de Ligne écrivait de Louis XIV : il fallait au roi, pour ses promenades, « une allée bien droite de cent vingt pieds de large, à côté d'un canal qui en avait autant » ; « il ne savait pas (...) ce que c'est qu'un sentier, un ruisseau et une prairie ».

Le « plus grand des Wallons » croyait sans doute, avec son ironie légère, laisser un portrait quelque peu moqueur du roi de France, pour l'éternité des lecteurs et des livres. Bien sûr, nous pouvons encore en sourire, si nous aimons autant les sentiers, les ruisseaux et les prairies que les grands espaces aimés du Roi-Soleil. Mais ce qui, dans les mots du prince, retient l'attention, aujourd'hui, c'est certainement l'amour de la grandeur, qui semble perdu dans l'esprit de nos puissants : loin (ou auprès) de l'inévitable nostalgie d'un Passé qui a toujours, si peu que ce soit, la couleur de l'exotisme, je vois dans le sentiment de la grandeur ce qui manque, cruellement ou confusément, à nos contemporains. La médiocrité, certes, fut autant le lot des monarchies abolies que celui de nos démocraties satisfaites d'elles-mêmes (et sans doute n'est-ce pas la nature du régime politique qui est en cause, mais son esprit, selon les hommes qui l'incarnent). Aussi bien, ce qui manque, c'est le frisson de l'immense, et de la majesté, aurore ou présage de la beauté, dont Versailles ou les jardins de Le Nôtre furent l'image accomplie, temporelle à nos yeux, mais désormais l'une des possibles parmi les plus fécondes, les plus évidentes et les plus belles.

 

 

 

  Michel-Richard Delalande (1657-1726),
Symphonies pour les Soupers du Roy, extrait.

 

 

18:57 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Haut village

 

 

 

 

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Viviers, et la cathédrale Saint-Vincent (XIe-XVIIIe s.),
en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

 

Sous un ciel de pierre

 

 

 

 

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Abside de la cathédrale Saint-Vincent de Viviers (XIe-XVIIIe s.),
en Ardèche, photographies : juillet 2014.

 

 

 

samedi, 10 janvier 2015

Cathédrale en minuscule

 

 

 

 

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La cathédrale Saint-Vincent de Viviers (XIe-XVIIIe s.),
en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

 

Sous le porche

 

 

 

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Sous le porche de la cathédrale Saint-Vincent de Viviers (XIe-XVIIIe s.),
en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

vendredi, 09 janvier 2015

Aimez-vous Érasme ?

 

 

 

Érasme eût dit l'incompétence inadmissible d'un Gouvernement temporel, son impéritie tragique. Il eût autant interpellé les foules serviles et larmoyantes. Il eût vilipendé l'idée d'un dieu trop sûr... Les unanimités, qu'elles eussent été du côté de la condamnation sans conscience ou de celui de l'excuse aveuglée, la Folie qui s'exprimait dans son livre les avait prévues, et terrassées, avec la culture, la beauté, le temps et, oui, quelque sourire un peu triste.

 

 

 

19:34 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Tags : frédéric tison, note | Lien permanent | Commentaires (5) |  Facebook |

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (33)

 

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 69. Un livre en françois, appellé le Livre de l’empereur céleste, historié au commencement de Dieu, de Notre Dame et de plusieurs sains, et d'une femme écrivant en une chayere [chaire], et au dessous les armes de Mons. d'Orléans ; couvert de veluyau vermeil à deux fermoers esmailliés des armes de Monseigneur et de Mons. d'Orléans._15 liv. »

 

Hiver de Beauvoir écrit ceci : « La femme représentée au frontispice de ce volume écrivant assise en une chaire, me fait croire que le Livre de l'empereur céleste est également de Christine de Pisan, et a été dédié par elle au duc d'Orléans, dont il porte les armes ; puis, ce prince, en 1398, en fit faire cette copie, qu'il donna au duc de Berry. C'est, du moins, ce que rendent vraisemblables les quittances publiées par M. le Roux de Lincy. »

 

Cependant ce livre est aujourd'hui perdu.

 

 

« 70. Un petit livre en françois de lettre ronde, intitulé : des bonnes Mœurs lequel parle du remède qui est contre les sept pechiés mortels des trois Estas ; et au commencement du second fueillet a escript : Et tous les siens ; historié en plusieurs lieux ; couvert de cuir vermeil empraint à deux fermoers de laiton doré, hachiés [ciselés] des armes de Mons. le duc, et sur chascun ais cinq boulions de mesme ; lequel livre fut donné à Monseigneur le iiije jour de mars mil cccc et neuf [4 mars 1409] par frère Jacques le Grant augustin._6 liv. 5 s. »

 

 

Jacques Le Grant, ermite de Saint-Augustin (1360 ?-1425 ?), est l’auteur de ce Livre des bonnes mœurs, adaptation libre de la dernière partie de son Sophilogium (quatrième traité du livre II et intégralité du livre III) un traité de sciences morales (1398). Le manuscrit de Jean de Berry est consultable ici. On peut lire, au folio 1r, l’ex-libris en lettres ornées de Jean Flamel : « Ce livre fist frère Jacques le Grant, de l'ordre des hermites saint Augustin, et le donna à Jehan, fils de roy de France, duc de Berry et d'Auvergne, comte de Poitou, d'Étampes, Boulongue et Auvergne / Flamel. » 

 

 

« 71. Un livre appellé le Livre des Esthas, escript en françois de lettre de court, historié au commencement d'un roy séant en une chayere et d'un religieux qui lui présente un livre, couvert de cuir vermeil empraint à deux fermoers de cuivre._75 s. »

 

Hiver de Beauvoir pense qu’il s’agit encore du Livre des bonnes mœurs. Le mot « Esthas » ("états") serait alors à comprendre comme "les agissements, la conduite ou la façon de se comporter".

 

 

(à suivre.)

 

 

Viviers

 

 

 

 

 

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Viviers, et la cathédrale Saint-Vincent (XIe-XVIIIe s.), la plus petite cathédrale de France,
en Ardèche, photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

jeudi, 08 janvier 2015

Mes regards descendent de la tour

 

 

 

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Vue sur Chamaret et les Baronnies, du haut de la tour,
photographie : juillet 2014.