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mercredi, 30 novembre 2022

Dans l'aéroport de Longue Attente

 

 

 

 

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Dans l'aéroport de Varsovie (Varsovie-Chopin), photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

mardi, 29 novembre 2022

Dans le Parc Łazienki (2)

 

 

 

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Dans le Parc Łazienki, dans le quartier de Śródmieście,
à Varsovie, photographies : novembre 2022.

 

 

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lundi, 28 novembre 2022

Dans le Parc Łazienki

 

 

 

 

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Le château (XVIIe s.), dans le Parc Łazienki, dans le quartier de Śródmieście,
à Varsovie, photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

dimanche, 27 novembre 2022

Gratte-ciel dans la nuit

 

 

 

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Gratte-ciel du centre d'affaires (années 1990), vus du haut
du Palais de la Culture et de la Science (31e étage),

 à Varsovie, photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

Un palais sous Staline

 

 

 

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Le Palais de la Culture et de la Science (1952-1955),
 à Varsovie, photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

Chronique minuscule (Souvenir)

 

(Lors d'une séance (typique) de lecture, dans mon ancien emploi.)

 

[Brouhaha dans le couloir, à l'arrivée des élèves surexcités.]

Moi, à la porte de la bibliothèque du collège : — Bonjour à tous. Silence ! Veuillez vous ranger deux par deux, je vous prie.

[Une autre classe passe dans le couloir au même moment, ceci ayant pour effet de redoubler le brouhaha (pour employer encore un terme chaste).]

Moi : — Silence ! Bon. J'ai dit : deux par deux, pas trois par quatre. Voilà... Nous pouvons y aller.

[Les élèves entrent enfin, au bout de dix minutes, dans la bibliothèque. Mais le désordre est tel que je dois leur demander de ressortir, et leur donner les mêmes consignes. Enfin, nous rentrons. Les élèves s'asseyent et je leur distribue les livres.]

Moi : — Aujourd'hui je vous propose de lire ensemble un conte d'Andersen. Nous... 

[Bruits dans le couloir, dus à des élèves en retard qui courent en hurlant. Je ne puis rien faire ; les élèves ont tôt fait de disparaître dans les abîmes. Les élèves présents dans la bibliothèque rient, même si deux ou trois me regardent en soupirant, et je ne puis que répondre par un regard complice et désespéré à leurs soupirs, d'autant que le reste de la classe a recommencé de s'agiter.]

— Je vous ai demandé le silence ! Merci... Donc, nous allons lire un conte...

[Le téléphone sur mon bureau retentit.]

Moi (aux élèves :) — Un instant, je vous prie. (Moi toujours, au téléphone, à la secrétaire :) —  Frédéric Tison à l'appareil, oui ?

—  Monsieur Tison, un élève qui vient d'être inscrit vient chez vous pour récupérer ses manuels, c'est urgent.

—  Un instant. Je suis avec une trentaine d'élèves, je voudrais que vous me donniez quelques minutes, le temps de rassembler la pile des livres nécessaires.

[J'ouvre le placard consacré, pour constituer la pile demandée. Les élèves présents dans la bibliothèque ont recommencé de bavarder à tort et à travers, et je dois encore demander le silence.]

— Donc, nous allons lire...

[Bruit dans le couloir. La pile constituée attend sur mon bureau. L'élève n'arrive pas.]

Moi : — Nous allons donc lire...

[La secrétaire m'appelle : l'élève est en retard, mais il finit par arriver et je lui remets sa pile de manuels.]

Moi : —  Bon, reprenons. Nous allons lire un conte...

[Le téléphone retentit.]

La secrétaire : — Je me suis trompée, Monsieur Tison, ce n'était pas le manuel d'espagnol mais d'italien, en seconde langue ! Je vous renvoie l'élève.

[Vingt minutes ont passé depuis que les élèves sont là, et qu'ils sont attablés devant leurs livres fermés. Je dois désormais encore calmer la houle capricieuse, tandis que je fais ce que je peux. L'élève revient,  nous échangeons le manuel d'espagnol contre celui d'italien.]

Moi : — Bon. Nous allons lire un conte d'Ander...

[Un surveillant (nommé AED aujourd'hui) survient.]

Le surveillant : — Monsieur Tison, pardon, vous acceptez cet élève qui arrive en retard ?

Moi : —  Non. Il a plus de vingt minutes de retard, cela n'est pas admissible, et vous dérangez toute la classe pour une séance qui ne parvient pas à commencer, de toute façon.

Le surveillant : —  Il faut appeler la Vie Scolaire.

Moi :—  Appelez-la, très volontiers. Maintenant, laissez-moi je vous prie faire ma séance.

[Le surveillant repart avec l'élève.]

Moi : — Andersen était un écrivain danois du XIXe siècle, et il a écrit des choses merveilleuses. Nous allons lire un conte intitulé....

[Coup de fil de la Vie Scolaire. Non, je ne peux pas accueillir un élève qui a vingt minutes de retard. Je raccroche.]

Moi : — Je vais commencer la lecture. Il faudra, quand je demanderai des volontaires pour me succéder, respecter ces règles : clarté de la voix, respect de la ponctuation, et...

[Un surveillant survient avec l'élève. Cette fois je fais plus que la moue.]

Le surveillant : — Il faut accepter cet élève. Il n'y a plus de place dans la salle de permanence.

Moi [bonne pâte mais excédé intérieurement] : — Bon, qu'il prenne place. Voici, s'il est possible de continuer : Il était une fois...

[Brouhaha dans le couloir, des élèves sont sortis en hurlant d'une salle de classe et déambulent sans façon dans les couloirs. Je dois appeler la Vie Scolaire, mais la sonnerie tombe dans le vide. Je demeure impuissant, d'autant que les élèves désœuvrés ont encore perdu toute espèce de concentration.]

— Il était une....

[Coup de fil de la Vie Scolaire. Je me prends la tête doucement dans les mains, et décide de ne pas répondre.]

Moi, aux élèves : — Vous savez que les contes traditionnels commencent souvent par la formule "Il était une fois". Or, Andersen ne fait pas cela dans le conte que nous allons lire, et...

[Coup de fil de la Direction. "— Vous allez bien Monsieur Tison ? Je vous donne rendez-vous pour une réunion dans une quinzaine de minutes, après votre séance de lecture [... Tu parles, pauvre sotte !]". Je balbutie, parce que je ne sais plus du tout ce que je dois faire. Les élèves continuent de parler, et cette fois c'est moi qui ne parviens plus à penser quoi que ce soit, ainsi que les élèves, d'autant que le bruit redouble dans les couloirs. Je suis si confus que je dois attendre cinq minutes pour remettre un peu d'ordre dans ce chaos.]

[Un surveillant survient à la porte, tandis que je ne sais même plus qui est Andersen.]

Le surveillant : — Monsieur Tison, cet élève a besoin d'utiliser un ordinateur du CDI pour ses recherches de stages, parce que la salle d'informatique est fermée. Vous pouvez l'aider ?

[L'ordinateur, une fois allumé, ne reconnaît pas le mot de passe de l'élève, qui m'interpelle. Je pose mon livre sur mon bureau et tripote un clavier. Les élèves bavardent.]

Moi : — Je vous disais donc que ce conte... 

[La sonnerie de la fin de l'heure retentit.]

 

...

 

Il était une fois un conte qui n'a pu être lu.

 

 

 

 

04:19 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 25 novembre 2022

Le cœur de Fryderykowi Chopinowi (Un pèlerinage)

 

 

 

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Cénotaphe encastré dans un pilier de l'église Sainte-Croix (XVIIIe s.,
rénovée entre 1945 et 1972 après les bombardements allemands),

dans la rue Krakowskie Przedmieście,
contenant le cœur de Frédéric Chopin
dans une urne de cristal, cœur ramené par sa sœur Ludwika Jędrzejewicz
(Le cœur se trouve derrière la petite plaque inférieure du cénotaphe
[Le corps du compositeur repose au cimetière parisien du Père-Lachaise]), à Varsovie,
photographies : novembre 2022. Vues dans l'église :

 

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La grille de l'église fermée

 

 

 

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L'église Saint-Casimir (XVIIe s., reconstruite à l'identique vers 1950,
après les bombardements allemands qui l'avaient entièrement détruite),
à Varsovie, photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

L'église Saint-Casimir

 

 

 

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L'église Saint-Casimir (XVIIe s., reconstruite à l'identique vers 1950,
après les bombardements allemands qui l'avaient entièrement détruite),
à Varsovie, photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

jeudi, 24 novembre 2022

De quelques échanges

 

 

 

J'eus quelques difficultés à échanger avec les Polonais que je rencontrai à Varsovie. Leur langue est complexe, et à part quelques rares occurrences, les mots ne ressemblent pas à ceux des langues latines ou anglo-saxonnes. Bref, je ne comprenais rien à ce que je lisais et entendais, et je m'exprimais en anglais, langue que, heureusement, les locuteurs de ce pays connaissent. J'avais tout de même appris, comme à chaque fois que je voyage dans une contrée dont la langue m'est étrangère, ne serait-ce que par politesse envers les habitants du pays qui m'accueillait, quelques mots, "oui", "non", "bonjour", "s'il vous plaît", "merci", "au revoir". Mais là encore, je m'exposai à quelques déconvenues, en raison de ma mauvaise prononciation, et quelques méprises, qui firent sourire ou suscitèrent quelques moues. Pour  "oui", "non", "s'il vous plaît", aucun problème ne se posait : "tak", "nie" (qu'on prononce "nié"), "proszę" (qu'on prononce "proché"). Pour "merci", cela se corsait : "dziękuję" (qu'on prononce "djien-koui-yé"), ainsi que pour "au revoir" : "do widzenia" (qu'on prononce "do vi-dzé-nia"). La confusion fut totale quant à "bonjour" : le petit lexique du guide que j'avais apporté (Varsovie en quelques jours, édité par Lonely Planet en 2020) indiquait que cela se disait "cześć" (qu'on prononce "tchechtch" !) ; dès lors, je me fendais d'un "tchechtch" dans les musées, les restaurants et les commerces. On me regardait curieusement, et je ne comprenais pas pourquoi, jusqu'au moment où une aimable Varsovienne, qui parlait français, me fit savoir que "cześć" signifiait notre familier "salut !" et que "bonjour" se disait "vitam"*, si bien que je m'avisai que j'avais, durant les deux premiers jours de mon voyage, dit "Salut !" à des gens que je ne connaissais ni d'Ève ni d'Adam !

 

* "Bonjour Madame" : "vitam Szanowna Pani" ; "Bonjour Monsieur" : "vitam Pan".

 

 

 

Les derniers ducs de Varsovie

 

 

 

 

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Le tombeau et les gisants des derniers ducs de Varsovie,
Stanisław Mazowiecki (1501-1524) et Janusz III Mazowiecki (1502-1526), ducs de Mazovie 
(La Mazovie, dont la capitale était Varsovie depuis 1413, fut incorporée à la Pologne en 1526),
en la cathédrale Saint-Jean (XIVe s., reconstruite à l'identique après 1950),

à Varsovie, photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

La cathédrale Saint-Jean

 

 

 

 

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La cathédrale Saint-Jean (XIVe s., rasée en 1939, reconstruite à l'identique après 1950),
à Varsovie, photographies : novembre 2022.

 

 

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mercredi, 23 novembre 2022

Autoportrait dans le métro de Varsovie (« Nie opierać się o drzwi ! »)

 

 

 

 

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Dans le métro de Varsovie,
("Nie opierać się o drzwi !" ("Ne t'appuie pas contre la porte !"))

photographie : novembre 2022.

 

 

 

 

Syrenka

 

 

 

 

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La Sirène (Syrenka) de Varsovie, symbole de la ville
(elle vivait selon la légende dans les eaux de la Vistule),
sur la Place du Marché de la Vieille-Ville,
 à Varsovie,
photographie : novembre 2022.

 

 

 

Des pages de publicité

 

 

Les "pages de publicité", sur Radio Classique, sont parfois vexantes. Des voix à la fois insouciantes et insolentes nous disent, notamment : « Vendez votre or au prix fort. » (Mais enfin, où est mon or ?) Ou encore : « Vous disposez d'une maison ou d'un appartement d'une valeur d'un million d'euros ? » (Mais bien sûr...) L'auditeur se demande s'il n'est pas le seul à n'être pas millionnaire parmi tous les mélomanes qui écoutent cette radio. Puis la musique revient, qui est la seule véritable richesse en ce monde, avec l'amour et le temps libre.

 

 

 

16:35 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |