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lundi, 03 mars 2014

Pour Pelléas et Mélisande

 

 

 

 

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Dans le parc Troubat Le Houx, du côté de l'Orangerie, au château de La Louvière,
à Montluçon, dans l'Allier, photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

La Louvière

 

 

 

 

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Le château de La Louvière (XXe s. : 1923-1953),
conçu par l'industriel François Joseph Troubat (Troubat Le Houx)
et construit par l'architecte René Sappin des Raynaud,

à Montluçon, dans l'Allier, photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (22)

 

 

 

 

 Introduction.

 

  

 

 

« 60. Les Espistres Pierre Desvignes, couvertes de cuir vert, escriptes en latin, lettre courant, figurées en aucuns lieux, en latin. »

 

Pierre Desvignes, ou Pier delle Vigne, ou Pierre des Vignes, ou encore Pierre de la Vigne (vers 1190-1249), fut un poète, et un juriste renommé pour son éloquence ornée : il devint le chancelier de l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen ou Frédéric II du Saint-Empire (1194-1250). Il s’attira des jalousies. Ses ennemis l’accusèrent à tort d’avoir révélé au pape Innocent IV les secrets de l’empereur ; ce dernier crut à ces calomnies : il dépouilla Pierre des Vignes de ses dignités, lui fit crever les yeux et l’emprisonna. Le poète et ancien chancelier, par désespoir, se brisa la tête contre les murs de sa prison (ou d’une église, selon les sources).

C’est lui qu’évoque Dante au Chant XIII (58-59) de L’Enfer et qui proclame : « Je suis celui qui détient les deux clefs du cœur de Frédéric » :

Io son colui che tenni ambo le chiavi

del cor di Federigo…

 

 

(à suivre.)

 

 

dimanche, 02 mars 2014

Sur un bureau

 

 

 

 

présentation 2 détail manuscrit.jpg

 

 

Détails de la carte et du manuscrit autographe du poème "Les Herbes le soir",
carte "poème & estampe" par Frédéric Tison (poème) et Renaud Allirand (estampe).

 

 

 

samedi, 01 mars 2014

Dans l'atelier

 

 

 

 

photogravure - plaque magnésium - détail.jpg

 

 

Détail de la photogravure sur plaque de magnésium de Renaud Allirand (2013)
pour la carte "poème & estampe", par Frédéric Tison et Renaud Allirand, "Les Herbes le soir".
(Photographie prise dans l'atelier parisien de Renaud Allirand, rue Debelleyme, février 2014.)

 

 

 

 

vendredi, 28 février 2014

"Les Herbes le soir" : un poème & une photogravure — par Frédéric Tison & Renaud Allirand

 

 

 

Une parution nouvelle

 

"Les Herbes le soir",

 carte "poème & estampe",

poème de Frédéric Tison (décembre 2013),

photogravure (sur plaque de magnésium) de Renaud Allirand (2013),

 

typographie au plomb de François Huin, maître-typographe, 

 

 carte sur papier Rivoli 240 grammes (21 x 14,8 cm),

tirage à 99 exemplaires
(+ 1 exemplaire BnF, Département des Estampes),

signés par les auteurs et numérotés de 1 à 99,

 

parution : février 2014.

 

*** Se procurer la carte***

 

"Les Herbes le soir",
poème de Frédéric Tison,
estampe originale (photogravure) de Renaud Allirand,
typographie au plomb de François Huin, carte signée et numérotée, 
15 € (frais de port compris) :

 

Veuillez utiliser le formulaire de contact de ce blogue.

 

  

 

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L'élégance ruinée

 

  

 

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Le château de Mehun-sur-Yèvre (1367-début du XVe s.),
dans le Cher, photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

jeudi, 27 février 2014

Rêverie simple

 

 

 

 

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Du côté de l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (21)

 

 

 

 

 

 

 Introduction.

 

 

 

« 54. Le livre de Juvenal avecques Therence, couvert de cuir rouge plain, escript en lettre ancienne ; et il y a plusieurs autres traictiés. »

Pour Térence, je renvoie au livre 27. de cet inventaire.

Juvénal (vers 45/65 – après 128 ?) est l’auteur latin des Satires (90-127), implacable peinture des mœurs dépravées du temps de la Rome impériale.

 

« 55. Virgile avec Stace, Eneydos, couvert de rouge plain, escript en vieille lettre de forme, en latin, et plusieurs autres matières [ici, « sujets »] et acteurs [ici, « auteurs »]. Macrobe, avecques Thérence, de pareille lettre, volume et couverture ; et autres traictiés, en latin. »

De l’Énéide (entre 29 et 39 avant J.-C.) de Virgile, je signale à mon Lecteur la belle et récente traduction de Paul Veyne, aux éditions Albin Michel (novembre 2012).

Le poète latin Stace (vers 40-après 96) est l’auteur des Silves (ou Impromptus), poèmes de circonstance commandés à l’auteur par les puissants de son temps afin de célébrer naissances, mariages et fêtes ; il est également l’auteur de l’épopée la Thébaïde, qui raconte la guerre des chefs d’Argos contre Thèbes, et de l’épopée inachevée l’Achilléide, narrant la geste d’Achille.

De l’écrivain latin Macrobe (vers 370-après 430), il nous reste les Saturnales, dialogues et « propos de table » sur divers sujets (les fêtes religieuses, dont les Saturnales, fêtes romaines ayant lieu durant le solstice d’hiver en l’honneur de Saturne, la littérature, l’histoire, la philosophie…) et le Commentaire au « Songe de Scipion » de Cicéron, commentaire d’un extrait du texte perdu De Republica de Cicéron, dont le passage sur le rêve du questeur, consul et censeur romain Scipion Émilien (rêve où Scipion se voit révéler l’immortalité de l’âme) est le seul qui a été conservé, grâce à l’ouvrage de Macrobe.

Pour Térence, je renvoie encore au livre 27. de cet inventaire.

 

« 56. Virgile avec Juvenal, couvert de cuir rouge plain, escript en latin, lettre encienne de forme. »

Voir le livre 55. pour Virgile (mais peut-être s’agit-il des Bucoliques ou des Géorgiques, et non de l’Énéide ?), et le livre 54. pour Juvénal.

 

« 57. Le livre de Boece, couvert de rouge plain, avecques plusieurs Sommes et Traictiés de droit canon, escript en lettre de forme encienne, en latin. »

Voir les livres 24, et 46.

 

« 58. Le livre de Virgile, Maronis et Eneydos, couvert de cuir rouge plain, en lettre encienne. »

Une erreur s’est manifestement glissée dans cette ligne de l’inventaire, « Maronis » n’étant pas une œuvre de Virgile, mais l’un des noms de l’auteur, Publius Vergilius [Virgile] Maro [Maronis]. Il faut donc lire : « Le livre de Virgile Maronis, Eneydos… ».

Voir le livre 55.

 

 « 59. Le livre de Virgile Maronis, avecques plusieurs autres choses de lui, couvert de vert plain, moult caduque [dégradé, altéré, gâté]. »

Voir les livres 55., 56. et la remarque sur le livre 58.

 

(à suivre.)

 

 

mercredi, 26 février 2014

Après

 

  

 

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À l'issue de la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée, mise en scène de Stéphane Braunschweig, avec Phillip Addis (Pelléas), Karen Vourc'h (Mélisande), Laurent Alvaro (Golaud), Jérôme Varnier (Arkel), Sylvie Brunet-Grupposo (Geneviève), Dima Bawab (Yniold), Luc Bertin-Hugault (Un médecin, le berger), chœur Accentus, Orchestre des Champs Élysées,
photographie : mardi 25 février 2014, peu avant minuit.

 

 

 

Autoportrait en homme invisible assis dans une baignoire

 

 

 

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 Porte 10, Baignoire de côté, rang 1 (siège à gauche), à l'Opéra Comique (Paris II),
juste avant la représentation de
Pelléas et Mélisande
,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée, mise en scène de Stéphane Braunschweig, avec Phillip Addis (Pelléas), Karen Vourc'h (Mélisande), Laurent Alvaro (Golaud), Jérôme Varnier (Arkel), Sylvie Brunet-Grupposo (Geneviève), Dima Bawab (Yniold), Luc Bertin-Hugault (Un médecin, le berger), chœur Accentus, Orchestre des Champs Élysées,
photographie : mardi 25 février 2014, vers huit heures du soir.

 

 

 

 

(Extraits du spectacle)

 

 

 

À l'Opéra Comique

 

 

 

 

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Devant l'Opéra Comique (Paris II), peu avant la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée,
photographie : mardi 25 février 2014, vers sept heures du soir.

 

 

 

 

mardi, 25 février 2014

Lumière d'une fin d'après-midi

 

  

 

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Du côté de l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

lundi, 24 février 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (20)

 

 

 

 Introduction.

 

  

  

 

« 52. Les Hympnes, en latin et en françois, couvertes de cuir vert, en lettre courant, neufves. »

   

Je pense que ces Hymnes sont des collections de chants chrétiens.

 

Il m’apparaît en effet peu probable que ces Hymnes désignent des chants grecs (poème et musique) tels que les Hymnes à Apollon – nombre de ces œuvres, d’ailleurs très fragmentaires, n’étaient que peu, voire pas du tout connues du temps de Charles d’Orléans. Des Hymnes (l’Hymne au Soleil, l’Hymne à Némésis) de Mésomède de Crète, au IIe siècle, le citharède attaché au service de l’empereur Hadrien (et qui écrivit, en l’honneur du bel Antinoüs, favori d’Hadrien, des Panégyriques), avaient certes survécu à travers des manuscrits médiévaux. Mais les Hymnes de Delphes, datant du IIe siècle avant J.-C., ne furent découverts qu’en 1893-1894 par l’érudit et archéologue Théodore Reinach.

 

 « Chanter une hymne », dans le Nouveau Testament, c’est, dans le sillage des chants vétérotestamentaires, adresser un cantique à Dieu afin de le louer, de l’adorer, de lui rendre grâce. Les hymnes forment, avec les psaumes et les cantiques, l’éventail du chant des premiers chrétiens.

 

Ainsi les Douze, juste après l’institution de l’eucharistie, se mettent à chanter. Selon la traduction du chanoine Crampon (1923), et je souligne : « Après le chant de l’hymne, ils s’en allèrent au mont des Oliviers » (Marc, 14, 26 ; Matthieu, 26, 30). De même, dans Les Actes des Apôtres (16, 25), durant la mission de Paul en Macédoine et sa captivité, Luc (?) écrit : « Or, vers le milieu de la nuit, Paul et Silas, étant en prière, chantaient des hymnes à Dieu, et les prisonniers les écoutaient ». Dans l’Épître aux Éphésiens (5, 19), son auteur Paul les exhorte ainsi : « Entretenez-vous les uns les autres de psaumes, d’hymnes et de cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du fond du cœur en l’honneur du Seigneur ». Dans l’Épître aux Colossiens (3, 16), nous lisons : « Que la parole du Christ demeure avec vous avec abondance, de telle sorte que vous vous instruisiez et vous avertissiez les uns les autres en toute sagesse : sous l’inspiration de la grâce que vos cœurs s’épanchent vers Dieu en chants, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels. »

 

Demeure le problème du contenu de ce livre d’Hymnes, et de leurs auteurs, qu’il n’est pas possible de déceler. Mais peut-être ai-je négligé quelque piste ?

 

  

 

« 53. Le Service de la Chapelle du roy, couvert de cuir rouge marqueté, en ung bien petit volume, lettre de forme. »

 

La Chapelle du roi était constituée d’un ensemble d’ecclésiastiques chargés d’assurer la célébration du service divin à la cour de France : confesseurs, chapelains, aumôniers, clercs de l’aumône, sommeliers. S’agit-il d’une liste des noms de ces personnages et de leurs attributions au temps de Louis ou de Charles d’Orléans ?

 

  

 

(à suivre.)

 

 

 

dimanche, 23 février 2014

L'Ombre

 

 

 

 

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Dans l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.