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jeudi, 13 juillet 2017

L'absence vibrante selon deux couleurs

 

 

 

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Mark Rothko (1903-1970), [sans titre] [Noir, rouge sur noir sur rouge] (1964),
au Centre Pompidou, à Paris I,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

Dans le cabinet surréaliste

 

 

 

 

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Détail de la reconstitution du bureau d'André Breton (1896-1966)
au 42, rue Fontaine à Paris, où il vécut et travailla de 1922 à 1966,
au Centre Pompidou, à Paris I,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

 

mercredi, 12 juillet 2017

Pour un dieu des portes

 

 

 

 

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René Magritte (1898-1967), Acte de foi (1960),
à l'exposition "René Magritte", au Centre Pompidou, à Paris I,
photographie (avec des reflets sur la vitre) : octobre 2016.

 

 

 

 

mardi, 11 juillet 2017

Le beau titre

 

 

 

 

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René Magritte (1898-1967), Les Regards perdus (1927-1928),
à l'exposition "René Magritte", au Centre Pompidou, à Paris I,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

Toujours l'ombre

 

 

 

 

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René Magritte (1898-1967), Le Principe d'incertitude (1944),
à l'exposition "René Magritte", au Centre Pompidou, à Paris I,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

 

lundi, 10 juillet 2017

L'ombre de l'amant

 

 

 

 

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Jean-Baptiste Regnault (1754-1829), L'Origine de la peinture
ou
Dibutade dessinant le portrait de son amant (1785), grand détail,
à l'exposition "René Magritte", au Centre Pompidou, à Paris I,
photographie : octobre 2016.

 

 

(Cf. mon étude parue dans le numéro 38 de la revue Les Hommes sans Épaules.)

 

 

 

 

dimanche, 09 juillet 2017

Ô capitale infâme !

 

 

 

 

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Charles Baudelaire (1821-1867), détail du manuscrit autographe de l'"Épilogue" du Spleen de Paris,
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

ÉPILOGUE

 

Le cœur content, je suis monté sur la montagne
D’où l’on peut contempler la ville en son ampleur,
Hôpital, lupanars, purgatoire, enfer, bagne,

Où toute énormité fleurit comme une fleur.
Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse,
Que je n’allais pas là pour répandre un vain pleur ;

Mais comme un vieux paillard d’une vieille maîtresse,
Je voulais m’enivrer de l’énorme catin
Dont le charme infernal me rajeunit sans cesse.

Que tu dormes encor dans les draps du matin,
Lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes
Dans les voiles du soir passementés d’or fin,

Je t’aime, ô capitale infâme ! Courtisanes
Et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs
Que ne comprennent pas les vulgaires profanes.

 

 

 

 

samedi, 08 juillet 2017

Par Courbet

 

 

 

 

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Gustave Courbet (1819-1877), Portrait de Charles Baudelaire (1848),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

 

vendredi, 07 juillet 2017

La féline

 

 

 

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Constantin Guys (1802-1892), Portrait présumé de Jeanne Duval (s. d.),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

Une dédicace pour Jeanne Duval.

 

Un autre portrait de Jeanne Duval.

 

 

 

 

 

jeudi, 06 juillet 2017

L'architecture mobile des nuages

 

 

 

 

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Charles Baudelaire (1821-1867), manuscrit autographe du poème en prose "le Port" (1864),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

LE PORT

 

Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir.

 

 

 

 

mercredi, 05 juillet 2017

Baudelaire à vingt-trois ans

 

 

 

 

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Émile Deroy (1820-1846), Portrait de Charles Baudelaire (1844),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

mardi, 04 juillet 2017

La douce Nuit qui marche

 

 

 

 

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Charles Baudelaire (1821-1867), manuscrit autographe de "Recueillement" (1861),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

RECUEILLEMENT

 

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

 

 

 

 

lundi, 03 juillet 2017

Image du poète

 

 

 

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Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar (1820-1910), Portrait de Charles Baudelaire (vers 1855),
épreuve sur papier albuminé,
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

dimanche, 02 juillet 2017

Les immenses bois du Passé

 

 

 

 

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Squelette du plus grand cervidé mâle connu (Megaceros giganteus)
(Irlande, Pléistocène supérieur, 125 000 - 11 000 ans av. J.-C.),
dans la Galerie de Paléontologie,
au Jardin des Plantes, à Paris V,
photographie : septembre 2016.

 

 

 

 

 

En marche !

 

 

 

 

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Dans la Galerie de Paléontologie,
au Jardin des Plantes, à Paris V,
photographie : septembre 2016.