mardi, 13 août 2013
Seule
La vraie Rose des fleurs des montagnes n'est-elle pas celle dont divine est la simplicité ?
Sentier de Venosc, en Isère, photographie : juillet 2013.
11:46 Écrit par Frédéric Tison dans Alpes, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, sentier, venosc, marguerite, photographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Une autre vue
Au Col du Glandon, en Savoie, photographie : juillet 2013.
11:44 Écrit par Frédéric Tison dans Alpes, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, col du glandon, savoie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 12 août 2013
Paysage avec un monde
Il m'arrive souvent, devant un beau tableau de paysage flamand, d'en contempler tout d'abord les montagnes, au loin, qui se détachent blanches ou bleutées sur le ciel, oubliant presque les figures, les toits, les arbres aux premier et second plans. Et lors de mes promenades, face au grandiose panorama des montagnes qui s'offre depuis les cols, il me semble parfois qu'un fragment de peinture s'est détaché pour envahir le monde entier.
11:17 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, paysage, montagne, peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Au haut
Au Col de la Croix de Fer, en Savoie, l'Aiguille de l'Épaisseur, les Aiguilles d'Arves (3364, 3519 et 3514 mètres), les Aiguilles de la Saussaz, la Cime des Torches et le lac Guichard, photographie : juillet 2013.
09:45 Écrit par Frédéric Tison dans Alpes, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, savoie, col de la croix de fer, aiguilles d'arves, aiguilles de la saussaz, lac guichard, photographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
dimanche, 11 août 2013
Très haut petit lac
Au Col de la Croix de Fer, en Savoie, le lac du Laitelet, photographie : juillet 2013.
10:46 Écrit par Frédéric Tison dans Alpes, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, col de la croix de fer, savoie, lac du laitelet | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
Les livres et la montagne
Je connaissais Konrad von Gesner (1516-1565) pour sa Bibliotheca Universalis datant des années 1545-1555 et qui se proposait de dresser le catalogue exhaustif des quelque mille huit cent anciens auteurs grecs, latins et hébreux jamais publiés et de leurs œuvres connues, fournissant une notice pour chaque auteur et un résumé pour chacun de leurs ouvrages. Il faisait là œuvre plus rigoureuse que tous les encyclopédistes anciens, même si Jean Trithème (1462-1516) avait déjà tenté d'établir des listes raisonnées de livres imprimés, dans son abbaye Saint-Jacques de Würzburg, en Bavière. Mais la bibliographie, au sens "scientifique", date bien des travaux de Gesner.
J'ignorais que Gesner pouvait être également considéré comme l'inventeur de qu'on nomma ensuite l'alpinisme. Certes, Pétrarque, en 1336, avait bien escaladé le mont Ventoux, au haut duquel il lut des extraits des Confessions de saint Augustin qui mettaient en garde les promeneurs de haute montagne contre les trop grandes séductions naturelles, détournant l'homme de la contemplation intérieure... Et Léonard de Vinci, en 1511, était monté au haut du mont Bo, dans le Piémont, et en avait rapporté toute sorte de considérations esthétiques et d'observations naturalistes. Mais Konrad von Gesner est, selon toute vraisemblance, le premier à composer une sorte d'hymne à la gloire de la montagne, de son ascension et de la beauté renouvelée du regard que celle-ci permettait :
« Si vous désirez étendre votre champ de vision, jetez un regard circulaire et fixez loin et largement toutes choses. Il ne manque pas de points d'observation ou de rochers sur lesquels vous puissiez déjà vous sentir vivre la tête dans les nuages. Si, par contre, vous préférez resserrer votre vision, vous verrez des prairies et des forêts verdoyantes, et y entrerez de même ; si vous la contractez plus encore, vous observerez des vallées sombres, des rochers ombragés et des sombres cavernes... En vérité, nulle part ailleurs qu'en montagne on ne trouve une aussi grande variété de paysages à l'intérieur d'un espace aussi restreint ; dans lequel (...) on peut, en un seul jour, voir et connaître les quatre saisons de l'été, l'automne, le printemps et l'hiver. En outre, depuis les crêtes les plus hautes, c'est la voûte du ciel tout entière qui s'offrira à vos yeux et vous apercevrez facilement et sans obstacle le lever et le coucher des constellations ; et vous observerez que le Soleil se couche beaucoup plus tard, et de même se lève plus tôt. » (Cité par Daniel Boorstin, Les Découvreurs, coll. Bouquins, 1983.)
10:44 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre | Tags : frédéric tison, konrad von gesner, alpinisme, jean trithème, pétrarque, léonard de vinci, bibliographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 10 août 2013
Perte dans la fontaine
Fontaine de Venosc, en Isère, photographie : juillet 2013.
12:49 Écrit par Frédéric Tison dans Alpes, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, fontaine, venosc, photographie | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Deux songes faits à Thèbes
Dans le Livre IX de sa Description de la Grèce, Pausanias raconte que Pindare, qui était alors dans son vieil âge, fit un rêve où Perséphone lui apparut : la reine des morts lui reprochait d'être la seule divinité en l'honneur de laquelle il n'avait pas composé d'hymne, et elle lui annonça qu'il en ferait un lorsqu'il serait auprès d'elle. Peu après, le poète mourut. Il apparut bientôt dans le songe d'une vieille femme qui était sa parente, et il lui chanta l'hymne à Perséphone. La vieille femme, aussitôt qu'elle fut éveillée, transcrivit ce qu'elle venait d'entendre ; mais le manuscrit s'est sans doute perdu... On sait seulement que le poète donna à Hadès le surnom de Chrysénios, qui signifie "aux rênes d'or", et qui évoque l'enlèvement de Perséphone.
Que le poème "posthume" de Pindare soit consacré à la déesse des ombres, que sa teneur exacte ne nous soit pas connue, c'est peut-être là une leçon de poésie : le dernier poème sera voué à l'Ombre ; mais tous ses prédécesseurs devront s'efforcer dans la lumière, dont le dernier conservera quelque parcelle d'or.
12:18 Écrit par Frédéric Tison dans Sur le poème | Tags : frédéric tison, pausanias, pindare, perséphone, poème | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 29 novembre 2024
Ravel à Peufeilhoux (2)
Maurice Ravel jouant du piano au château de Peufeilhoux, photographie (1930 ?)
dans la salle à manger,
au château de Peufeilhoux, à Vallon-en-Sully, dans l'Allier,
photographie : août 2014.
Maurice Ravel, Valses nobles et sentimentales (1911),
par Ravel lui-même au piano (1913).
16:56 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, maurice ravel, château de peufeilhoux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |