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jeudi, 13 mars 2014

Le marbre des salles

 

 

 

 

 

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Détail du revêtement d'un mur du Salon de Vénus,
au château de Versailles, photographie : janvier 2014.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (26)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 71. Les Histoires du roy Arthus, du saint Graal, moult vieil, escript en françois, et n’a pas de commencement ; couvert de cuir rouge marqueté. »

 

Même tronqué (ses premiers feuillets sont apparemment manquants), ce livre est l’un de ceux qui (me) font le plus rêver dans cet inventaire : si l’on sait que la geste du roi Arthur s’est développée essentiellement d’après l’Histoire des rois de Bretagne de Geoffrey de Monmouth (vers 1100–1155) et que Chrétien de Troyes, qui s’inspire de Monmouth, introduisit le Saint Graal dans son roman Perceval ou le Conte du Graal vers 1180-1190, le fait que le livre soit « moult vieil » (a-t-il, en 1427, cent, deux cents ans ?) indiquerait qu’il s’agit, sinon de l’un des premiers, de l’un des plus anciens manuscrits de la légende…

 

 

(à suivre.)

 

 

mercredi, 12 mars 2014

Fragment de l'hiver

 

 

 

 

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François Girardon (1628-1715), L'Hiver (1675-1679), détail, 
au château de Versailles,
photographie : janvier 2014.

 

 

 

Autoportrait en ombre dans un miroir de la Galerie des Glaces

 

 

 

 

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Au château de Versailles, photographie : janvier 2014.

 

 

 

mardi, 11 mars 2014

Versailles en hiver

 à François.

 

 

 

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Au château de Versailles.
Au premier plan,
Le Rémouleur (1686-1688), bronze de François Girardon (1628-1715)
& Balthasar Keller (1638-1702), d'après l'antique. 
Photographie : janvier 2014.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (25)

 

 

 Introduction.

 

 

« 68. Les Evangiles, commencens à l’Advent [l’Avent, les quatre semaines précédant la naissance du Christ], couvertes de cuir rouge rayé [portant des rayures], escriptes en grosse lettre de forme, en latin. »

  

La mention de l’Avent indique qu’il s’agit d’une édition liturgique.

 

 

« 69. Le Psaultier glosé en latin, couvert de cuir rouge marqueté, escript en lettre de forme, tout neuf. »

 

« 70. Les Concordances de la Bible, en latin, couvert de cuir rouge marqueté, lettre de forme, enluminées, à quatre fermoers. »

 

Établir des Canons de concordances entre les passages similaires d’un évangile à l’autre était indispensable au lecteur : sans ces Concordances, il lui était impossible de retrouver un épisode de la vie de Jésus narré communément par l’un ou l’autre des trois Synoptiques et par l’évangile de Jean. C’est vers 1235 qu’une équipe de dominicains réunis autour de l’exégète et théologien Hugues de Saint-Cher (début du XIIIe s.–1263), au couvent Saint-Jacques de Paris, s’attela à la tâche. Les Concordances qui s’élaborèrent dans les siècles suivants s’appuyèrent sur ces travaux fondateurs.

 

(à suivre.)

 

 

 

lundi, 10 mars 2014

La nourriture des licornes

 

 

 

 

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Lichen, dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

 

La peau de la forêt

 

  

 

 

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Écorce du « Chêne carré » (datant de 1630),
dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

 

dimanche, 09 mars 2014

De la musique

 à quelque ami mélomane.

 

 

 

Au moins pouvons-nous feuilleter, et même lire presque tous les livres d'importance (et regarder, du moins voir, dans ces livres, à défaut de visiter toutes les villes des beaux-arts, les images immenses). Mais la musique, mais la musique ! Seul un dieu saurait écouter avec les temps tout ce qu'en ont proposé les hommes musiciens.

 

 

 

 

22:08 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Le château le soir

 

 

 

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Ruines du château de Hérisson (XIe-XIVe s.), dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

samedi, 08 mars 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (24)

 

 

 

 Introduction.

 

  

 

« 65. Le livre de Gressisme, tout neuf, enluminé, sans gloses, couvert de rouge marqueté, en latin. »

 

Il s’agit du « Graecismus, traité grammatical en vers latins, composé au douzième siècle, par Éverard de Béthune » (Le Roux de Lincy), un grammairien flamand de la ville d’Arras (11- ?-vers 1212). Il semble cependant que ce traité fut plutôt écrit ou publié au début du XIIIe siècle, vers 1212.

 

« 66. Le livre de Doctrinal, neuf, sans gloses, enluminé, couvert de cuir rouge marqueté, en latin. »

 

Il s’agit de l’ouvrage Doctrinale Puerorum (1209), une grammaire moralisée, en vers hexamètres, à vocation pédagogique, et qui connut un immense succès, au point de devenir un classique jusqu’au XVe siècle. Son auteur est Alexandre de Villedieu (vers 1175-1240), un poète et grammairien français qui tenait école à Paris.

 

 « 67. Le livre de Macommet, en latin, couvert de cuir rouge plain, en lettre de forme, et aucunement glosé. »

 

« Macommet » désigne Mahomet, comme deux livres cités ci-dessous le montrent ; ainsi, cet ouvrage est le Coran, que l’on appelait alors Alcoran. En 1142, l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable (vers 1093-1156) en avait commandé la première traduction en latin, sous le titre Lex Mahumet pseudoprophete (« La Loi du pseudo-prophète Mahomet »), au théologien Pierre de Poitiers, au savant Herman le Dalmate, au traducteur Pierre de Tolède, à l’érudit anglais Robert de Ketton et à un musulman nommé Mohammed. Il n’y eut pas d’autre traduction en latin avant le XVIe siècle. La première traduction en français date du XVIIe siècle.

Pierre Barbatre (vers 1420 ? – après 1480), un moine bénédictin du prieuré de la Madeleine, dans la Loire, fit le récit d’un voyage qui le mena jusqu’en Terre Sainte. Il note, à la date du jeudi 27 juillet 1480, qu’« en Rame [Er-Rama, un village palestinien situé à 8 kilomètres au nord de Jérusalem ?] sont plusieurs temples ou églises selon leur loy de Macommet » en distinguant ces derniers des édifices chrétiens. (Cf. Voyage de Pierre Barbatre à Jérusalem en 1480, par Pierre Tucoo-Chala et Noël Pinzuti, Éditions Renouard, 1972.)

Plus explicitement encore, dans le Voyage de Georges Lengherand, mayeur [maire] de Mons en Haynaut, à Venise, Rome, Jérusalem Mont Sinaï & Le Kayre (1485-1486), l’auteur écrit : « Ilz tiennent la foy des Mores et Sarrasins qui est la loy de Macommet, lequel fut un homme diabolicque plain de hérésies et ennemy de toute verité. Il fut né de Arrabie (…). [Macommet] fit ung livre nommé Alcoran, plain de hérésies, lequel les diz Mores et Sarrasins observent comme les Crestiens l’Evangille ». (Cf. Voyage…, avec introduction, notes, glossaire, etc., par le marquis de Godefroy-Ménilglaise, Éditions Masquillier & Dequesne, 1861.)

 

 

(à suivre.)

 

 

 

Château jaloux

 

 

 

 

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 Le château des Forges (XVIe-XVIIe s.), à Commentry, près de Montluçon, dans l'Allier, 
seule prise de vue possible où le château est quelque peu visible,
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

vendredi, 07 mars 2014

Fragment de la forêt

 

 

 

 

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Dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

Danse lente dans la forêt

 

 ... ou l'arbre qui naquit sous Louis XIII.

 

 

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Le « Chêne carré » (datant de 1630), dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

jeudi, 06 mars 2014

Dans la forêt

 

 

 

 

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La fontaine Viljot, dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.