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dimanche, 25 septembre 2016

L'arrivée

 

 

 

SAM_6337.JPG

 

Anurâdhapura,
dans la Province du Centre-Nord, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

samedi, 24 septembre 2016

Des milliers de moines en rouge

 

 

 

 

Sri Lanka - moines en rouge.jpg

 

Jardin d'un monastère bouddhiste, le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

Pour voir l'image en un plus grand format.

 

 

 

Paysages du Sri Lanka (4)

 

 

 

 

Sri Lanka - paysage 4.JPG

 

 

Sri Lanka - Paysage 5.JPG

 

Le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographies : avril 2016.

 

 

 

 

06:00 Écrit par Frédéric Tison dans Voyage au Sri Lanka | Tags : frédéric tison, photographie, sri lanka | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

L'entrée du temple

 

 

 

 

Sri Lanka - temple bouddhiste 2.jpg

 

Entrée d'un temple bouddhiste, le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

 

vendredi, 23 septembre 2016

Paysages du Sri Lanka (3)

 

 

 

 

Sri Lanka - paysage 3.JPG

 

Rizières, le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

Le martin-pêcheur

 

 

 

 

Sri Lanka - Martin pécheur.jpg

 

Le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

 

jeudi, 22 septembre 2016

Au Sri Lanka — Notes de carnet (2)

 

 

 

Mardi 19 avril 2016 (le matin, en voiture)

 

Sur la route vers Anurâdhapura, je vois mille paysages, mille points de vue et j’aimerais tant m’y arrêter ; mais la voiture file, et il le faut, car la route est longue, toujours, semble-t-il, ici : il n’y a que des routes sinueuses, encombrées – nulle voie rapide. Je suis comme le voyageur d’un train qui profite des ralentissements pour saisir et « immortaliser » ses regards au gré du temps…

Rizières, montagnes au loin, rizières, rizières, rizières ; et dans les rizières, des hommes et des femmes qui travaillent dur, les pieds dans l’eau, sous l’œil de hérons blancs. Souvent nous traversons une sorte de jungle, où poussent des arbres immenses, des cocotiers (dont les fruits peuvent tomber à tout instant), des banians, des plantes que je ne sais pas nommer (mais en France également, si je reconnais les différences entre nombre de végétaux, je ne sais bien souvent leur donner un nom – c’est un vrai défaut).

Toujours cette chaleur intense, aqueuse, nouvelle, épouvantable pour moi, et qui devrait m’apprendre quelque chose (?) ; un martin-pêcheur le long de la route, lors d’une halte brève, adorable oiseau minuscule et fragile et si fort ! ; et encore ces monts lointains.

Des temples, des monastères bouddhistes, des autels, le long du chemin. Des statues rouges, blanches, dorées, incalculables, défilent devant mes yeux ; je n’ai du bouddhisme qu’une connaissance livresque, mais l’admiration livresque que j’en ai cède le pas à un enchantement profond : ces sites sont cet enchantement qu’il me faut approfondir.

 

(...)

 

 

Le passage des éléphants

 

 

 

 

Sri Lanka - le passage des éléphants.JPG

 

Le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

05:09 Écrit par Frédéric Tison dans Voyage au Sri Lanka | Tags : frédéric tison, photographie, sri lanka | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

mercredi, 21 septembre 2016

Le Bouddha blanc

 

 

 

 

Sri Lanka - temple bouddhiste.jpg

 

Un temple bouddhiste, le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

Paysages du Sri Lanka (2)

 

 

 

 

SAM_6321.JPG

 

Rizières, le long de la route vers la ville sainte d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

mardi, 20 septembre 2016

Au Sri Lanka — Notes de carnet (1)

 

 

Lundi 18 avril 2016 (quatre heures du matin, en voiture)

 

Une chaleur intense, profonde, humide, l’haleine brutale d’un four encore accentuée par de gigantesques soufflets : cette première sensation de l’air du Sri Lanka, dès les premières heures du matin, à la sortie de l’aéroport, est une épreuve douceâtre et redoutable à la fois. La terre, les murs, chaque arbre, chaque caillou sont imprégnés de cette touffeur, de cette moiteur lourde.

Voyager presque un jour entier pour atteindre, de France, le cœur du Sri Lanka, c’est aujourd’hui si banal, semble-t-il, et cependant c’est immense ; les distances matérielles semblent abolies — non pas les distances mentales.

J’arrive au Sri Lanka dans sa nuit. Dans le petit véhicule (sans jeu de mots…) qui me conduit à l’hôtel, j’aperçois des formes sombres, des silhouettes de maisons minuscules, des tas de bois fantomatiques, des affiches, des pancartes illisibles (mais je devine ces élégantes lettres bouclées qui forment l’écriture de ce pays), des bouddhas éclairés dans des niches, et souvent une véritable jungle, des arbres inconnus. Après toutes ces heures de voyage, je suis épuisé ; mais je ne puis dormir ; je voudrais déjà tout voir, tout visiter.

Je suis au Sri Lanka, je suis au Sri Lanka, me dis-je ! L’étonnante émotion d’être là, d’être là si loin.

 

***

(Plus tard)

 

Au Sri Lanka le ciel est bleu… Qu’avais-je imaginé ? Que le ciel y serait vert, les nuages jaunes, les arbres bleus ? Tout cela n’a pas changé. Mais c’est l’air, c’est la lumière qui ont changé ; je n’avais jamais vu cette lumière à la fois pâle et violente, je n’avais jamais senti cet air épicé, lourd, avec je ne sais quoi de transpirant...

L’hôtel où je viens d’arriver est splendide. Je goûte très peu l’aventure, et je n’envisage le voyage que dans la perspective de quelque halte à l’hôtel, le soir. Des nuits à la belle étoile je n’aime que l’expression, et tout ce qui a trait au camping me fait horreur, avec son cortège de contraintes matérielles plus ignobles encore que celles qui nous affligent au quotidien. Je crois qu’aujourd’hui je suis dans l’un des plus beaux hôtels que j’ai jamais habités, avec celui de l’Impératrice Zita, à Lekeitio, dans le pays basque espagnol. Je me moque du luxe, bien souvent, il ne m’intéresse pas pour lui-même ; seul m’importe ce qui est rêveur et beau, et dans un hôtel un lit propre, une table, une chaise et de l’eau chaude me suffisent amplement – et la vue, les vues par la fenêtre ou sur les terrasses. Je préfère mille fois l’hôtel de Calais, au Tréport, à un palace. Le luxe, aujourd’hui, est bien souvent vulgaire, il est à l’image de ce que nous apercevons des appartements des milliardaires américains ou saoudiens : tapageur, clinquant ; une prétentieuse laideur dorée. Or cet hôtel est à la fois beau et luxueux ; tout ici est spacieux, aéré, lisse, lumineux. Au loin, par-delà l’immense piscine, s’élève le Rocher du Lion, à Sigirîya, l’une des anciennes capitales royales de Ceylan, fondée par le roi Kassapa au Ve siècle. Sur ce Rocher, j’ai lu que l’on peut voir les ruines d’une forteresse et d’un palais.

 

***

 

Il y a de petits écureuils innombrables qui se promènent dans le parc de l’hôtel ; j’entends des cris de paons, des cris de singes, des cris de bêtes que je ne connais pas ; je suis au cœur d’une véritable ménagerie !  

 

(...)

 

 

 

Paysages du Sri Lanka (1)

 

 

 

Hôtel - vue.jpg

 

Vue de la terrasse de l'hôtel Aliya, près de Sigirîya,
dans la Province du Centre, au Sri Lanka, 
photographie : avril 2016.
(Le Rocher du Lion est à droite.)

 

 

 

 

lundi, 16 mai 2016

La pensée difficile (Interlude)

 

 

 

Il est certain que s'est perdue la véritable signification des dieux grecs, précisément parce que ceux-ci n'étaient pas, ou pas tout d'abord, des significations, mais des forces, des actes, des danses et des rythmes ; leur souveraine présence n'avait pas à dire "Je suis", s'il y avait en elle un "Il y a" sans pourquoi... Cela nous est difficile à comprendre, parce qu'il ne s'agit pas de comprendre. Il y a peu, dans l'ancien royaume d'Anurâdhapura, la ville sacrée, devant les innombrables visages du Bouddha comme devant les dieux des temples hindous, je me disais que ces forces étaient là toujours vivantes, alors qu'en France, et en "Occident" plus largement, nous nous abîmons loin du dieu ineffable lorsque nous le pensons comme séparé — J'ai pensé à l'Europe médiévale, à ses cathédrales rutilantes, à ses Mystères colorés, et tandis que je déposai une fleur de nénuphar devant un visage, par-delà le temps et le lieu, j'étais en présence du Divin palpitant...

 

 

 

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Le stupa Ruvanvelisaya (Ruvanvelisaya Dagoba) (IIIe s. ap. J.-C.),
dans la ville sacrée d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre-Nord, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

(à suivre.)

 

 

 

mercredi, 27 avril 2016

Dans le royaume de Kandy

 

 

 

 

SAM_7791.JPG

 

Drapeaux bouddhistes, au Temple de la Dent sacrée du Bouddha (Sri Dalada Maligawa) (fin du XVIe s.),
à Kandy, dans la Province du Centre, ancien Royaume de Kandy, au Sri Lanka,
photographie : avril 2016.

 

(à suivre.)