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mercredi, 29 novembre 2017

Vibrations de l'orage

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), L'Orage (1828) (Musée d'art de Toulon),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

L'inquiétude sourd de cette toile. Non loin des arbres déchirés, la jeune femme et son enfant, suivis par un petit chien, semblent se hâter de rentrer avant que le ciel éclate. Que font ces trois personnages sous l'arbre, à droite ? On dirait qu'ils ne s'aperçoivent pas encore que  l'orage est imminent, ni que la lumière est infiniment fragile, et tremblante.

 

 

 

mardi, 28 novembre 2017

Le ciel encore

 

 

... Où le ciel devient extrême, et où Georges Michel livre son regard ; voici :

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), La Plaine Saint-Denis (vers 1810-1820)
(Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis),

à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

lundi, 27 novembre 2017

Le chemin clair

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Moulin à Montmartre (Musée Carnavalet, à Paris),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

dimanche, 26 novembre 2017

« G. Michel 1827 »

 

 

 

Georges Michel signait très rarement ses toiles. Aussi la signature en bas à droite de La Sablonnière nous est-elle une précieuse trace, et une précieuse indication : en 1827, le peintre s'est affranchi de ses maîtres hollandais. Et pourtant, le magnifique ciel de La Sablonnière est moins audacieux que ceux qui sont représentés dans d'autres tableaux et qui datent peut-être de la même période. Est-ce à dire que le peintre alterna, toute sa vie, entre des hommages aux Anciens et des toiles libres et totalement personnelles ?

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), signature et mention de date sur
La Sablonnière (1827) (Collection privée),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

Le ciel rêveur

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), La Sablonnière (1827) (Collection privée),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

vendredi, 24 novembre 2017

Ciel gris blanc

 

 

 

Je me souviens de la première fois que je découvris un tableau de Georges Michel : c'était en 2009, au Louvre. La toile, si je ne me trompe pas, était une récente acquisition du musée, et elle était exposée dans une salle consacrée, de façon provisoire (et dans les années qui suivirent, elle disparut des salles du musée, si bien que je la revis seulement en octobre 2017, à l'occasion de l'exposition au monastère royal de Brou). Je me rappelle mon immédiat amour, devant un ciel tourmenté, devant une toile aux couleurs d'une palette certes restreinte mais toute en nuances dans les blancs, les gris, les ocres. Je contemplais alors la Vue de la Seine avec une diligence, où ruissellent la terre et le ciel.

Si la facture du paysage reste assez classique, le ciel violemment brossé annonce toute une peinture à venir, et non seulement l'École de Barbizon ou les Impressionnistes. Georges Michel a peint là un ciel inoubliable.

 

 

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 Georges Michel (1763-1843), Vue de la Seine avec une diligence (Musée du Louvre),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime », 
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

jeudi, 23 novembre 2017

Premiers ciels

(Où je bouscule un peu la chronologie de ce blogue, avant de revenir au mois d'avril 2017 ; je briserai encore, de loin en loin, cette chronologie.)

 

 

 

Les ciels de Georges Michel sont encore quelque peu timides, dans ses premiers tableaux, lesquels, lorsqu'ils n'en sont pas des copies, sont de beaux hommages à Ruysdael, Cuyp ou Hobbema ; ses ciels ne se distinguent guère de ceux de leurs toiles. Admirons des ciels certes intenses et riches, mais toujours sereins, les nuages teintés de roses ou lourds de pluie demeurant les lents vaisseaux calmes d'un ciel que Dieu a créé. Des maîtres hollandais du paysage, Georges Michel est encore ici l'admirateur éperdu, avant d'en devenir le continuateur talentueux et bientôt le génial recréateur.

 

 

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Georges Michel (1763-1843) & Jacques Swebach-Desfontaines (1769-1823),
La Carriole dans le chemin avec deux cavaliers (Collection privée),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843) d'après Jacob van Ruysdael (1628/29-1682),
Les Blanchisseuses de Haarlem (Musée de l'Oise à Beauvais),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

Georges Michel sur ce blogue.

 

 

 

 

dimanche, 24 janvier 2016

Un paysage selon Michel

 

 

 

 

40. Paysage vers 1820-1830 - musée d'art de Karlsruhe - Bade-Wurtemberg - Allemagne.jpg

 

Georges Michel (1763-1843), Paysage (vers 1820-1830),
au Stattliche Kunsthalle Karlsruhe,
musée d'état des beaux-arts de Karlsruhe,
dans le Bade-Wurtemberg,

photographie : juillet 2015.

 

 

Rappel de mon appel : 

Pour Georges Michel, dit Michel de Montmartre (ébauche d'un catalogue des œuvres visibles dans les musées de France et d'ailleurs)

 

 

 

 

vendredi, 16 octobre 2015

Retour au ciel admirable

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Troupeau sous l'orage (vers 1820-1830),
musée du Petit Palais, à Paris, photographie : mai 2015.

 

 

 

 

mercredi, 17 décembre 2014

Aimez-vous Georges Michel ?

  

 

Rappel de mon appel : 

Pour Georges Michel, dit Michel de Montmartre (ébauche d'un catalogue des œuvres visibles dans les musées de France et d'ailleurs)

 

 

 

18:22 Écrit par Frédéric Tison dans Georges Michel, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 08 décembre 2014

Georges Michel à travers les musées de France (fragment)

 

 

(Je remercie vivement mon Lecteur nommé voyageur de m'avoir signalé ce tableau, à la suite de mon appel.)

 

 

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Georges Michel (1763-1843), L'Orage, musée de l'art de Toulon.

(Source.)

 

 

 

16:57 Écrit par Frédéric Tison dans Georges Michel, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Aimez-vous Georges Michel ?

 

 

 

Rappel de mon appel : 

Pour Georges Michel, dit Michel de Montmartre (ébauche d'un catalogue des œuvres visibles dans les musées de France et d'ailleurs)

 

 

 

 

 

jeudi, 27 novembre 2014

Détail d'un ciel dans un musée (ou Le très léger détail)

  

à Denis Trente-Huittessan.

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), les nuages (détail) du Paysage près de Paris (vers 1820-25),
musée des beaux-arts de Valence,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

mercredi, 26 novembre 2014

Pour Georges Michel, dit Michel de Montmartre (ébauche d'un catalogue des œuvres visibles dans les musées de France et d'ailleurs)

 

 

 

 

Georges Michel (1763-1843), dit Michel de Montmartre, ne signait quasiment jamais ses œuvres, disant à juste titre, en substance, comme d'ailleurs Roger de Piles avant lui, qu'un tableau était beau ou ne l'était pas ; que peu importait, à la fin, le nom de l'artiste. Le nom, en l'occurrence, risque toujours d'agir, comme c'est désormais le cas de nos jours (car là c'est moi qui l'écris) comme une marque commerciale masquant l'essentiel (le beau, l'élevé, le passionnant, le troublant) au profit d'une renommée très rentable et organisée, quelle que soit la valeur réelle de l'œuvre. Combien de visiteurs, dans les musées, passeraient-ils indifférents devant cette toile si rien n'indiquait qu'elle est née sous le pinceau d'un Monet, d'un Caravage ? Combien d'autres seraient-ils réellement éblouis par tel Rothko ou Picasso si le cartouche du musée ne mentionnait pas le nom de l'artiste ?

 

C'est pourtant, sans doute, en partie parce qu'il ne signait pas ses tableaux que Georges Michel demeure méconnu ; considéré comme un petit maître (et alors ? ai-je envie d'écrire...), c'est à peine s'il est représenté dans les collections des musées. Le Louvre, qui publia cependant son Louvre, Toutes les peintures en 2013, possède au moins trois tableaux de Michel qui ne sont pas mentionnés dans le livre, au titre trop prometteur !

 

Le peintre, qui commença par copier excellemment les anciens Flamands (au point qu'il est tout à fait possible, je dirais certain, que nous croyons contempler, dans quelques galeries, certains Hobbema, Cuyp ou Ruysdael alors que nous regardons un Michel...), fut éclipsé, de son temps, par la peinture d'histoire noble, par les grandes figures de David, d'Ingres, ensuite par les couleurs éclatantes et sensuelles de Delacroix, enfin par les impressionnistes aux mille variations, si bien qu'il n'est guère cité qu'en passant, parmi les paysagistes français, comme un précurseur de l'école de Barbizon. C'est très injuste, mais j'y reviendrai, bien entendu...

  

J'esquisse ici le catalogue des tableaux (non des dessins, encore plus difficiles à contempler, sinon cachés) de Georges Michel que j'ai pu voir. Tout est pour le moment dans le désordre, car il faudrait distinguer, grosso modo, les trois manières du peintre : celle de l'imitateur des grands Flamands (vers 1790-1810), celle des merveilleux paysages avec figures (et ciels) (vers 1810-1820), celle enfin, qui touche au sublime (et qui se confond peut-être avec la deuxième), des ciels immenses et tourmentés, véritables explosions de peinture... La tâche est d'ailleurs ardue, le peintre, comme je l'ai dit, n'ayant signé ni daté ses œuvres.

 

 ______

 

Je serais très heureux qu'un Lecteur ou Visiteur de ce blogue m'aidât à compléter cette liste ! (J'envisage en effet une petite étude illustrée sur le peintre, et je sais faire un voyage pour un tableau... C'est un appel également aux collectionneurs privés, qui seraient infiniment remerciés s'ils m'ouvraient leurs mansardes, leurs hôtels ou leurs châteaux...)

 

_____

 

En attendant, voici ma liste des œuvres, vues (et photographiées) entre 2008 et 2015* ; elle comporte 33* tableaux, selon la géographie :

 * rectification du dimanche 24 janvier 2016.

 

Musée du Louvre*, Paris :

Vue de la Seine avec une diligence. (Tableau qui fut visible il y a quelques années, mais qui ne l'est plus depuis 2010, je crois. Attendons, donc...)

Aux environs de Montmartre. (Idem.)

____________ 

* Un Intérieur de forêt demeure non exposé au Louvre ; je ne l'ai jamais vu, depuis plus de vingt ans que je fréquente le musée, mais il figure dans plusieurs catalogues.

 

Musée Carnavalet, Paris :

Collines à Montmartre. (Actuellement invisible, en raison de travaux.)

Paysage des environs de Paris. (Idem.)

 

Petit Palais, Paris :

Troupeau sous l'orage.

 

Musée de l'Oise, Palais des Évêques-Comtes de Beauvais :

Les Blanchisseuses de Haarlem (d'après Jacob van Ruysdael).

Paysage près de Paris par un temps nuageux.

 

Musée de l'Île-de-France, Château de Sceaux : 

La Plaine Saint-Denis I, II et III.  (Trois tableaux portant le même titre, très difficilement visibles, perdus dans l'ombre des salles, dans un coin de porte, ou violemment éclairés...)

 

Musée Anne de Beaujeu, Moulins :

Paysage.

 

Musée des beaux-arts de Pau :

Le Moulin d'Argenteuil.

 

Musée Magnin, Dijon :

Paysage animé de figures.

Maisons à Montmartre.

La Plaine.

 

Musée des beaux-arts de Nantes :

L'Orage, ou Animaux allant à l'abreuvoir (1794, le plus ancien tableau connu du peintre).

 

Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon :

La Plaine Saint-Denis.

 

Musée des beaux-arts de Valence :

Paysage près de Paris (vers 1820-25).

Paysage au moulin, ou Le chemin sous l'orage.

 

Musée des beaux-arts de Lyon** :

Paysage orageux, ou L'orage sur la vallée de la Seine.

Le Moulin (vers 1820).

_________________

** Le musée des beaux-arts de Lyon, lors de l'exposition "Un siècle de paysages. Le choix d'un amateur" (2010), présentait huit tableaux, tous provenant d'une collection particulière lyonnaise, et désormais invisibles. J'en ai pris quelques photographies, mais je ne les référence pas ici.

 

Musée des beaux-arts de Brest*** :

Paysage au chasseur. 

____________

*** Il y a également à Brest un Paysage d'automne, mentionné dans le catalogue, mais qui n'est pas exposé actuellement.

   

Musée des beaux-arts de Lille :

Paysage en bord de mer. 

Paysage, environs de Paris.

  

Musée des beaux-arts de Rennes :

Paysage (vers 1820).

 

Musée des beaux-arts de Strasbourg :

Paysage avec moulins à vent.

L'Orage.

 

Musée des beaux-arts du Havre ("MuMa") :

Route en pleine campagne. 

Route près d'un bourg.

  

Musée Lenbachhaus, Munich, Allemagne : 

Paysage.

 

Nouvelle Pinacothèque (Neue Pinakothek) de Munich, Allemagne : 

Paysage (vers 1810).

  

Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie : 

Paysage avec un moulin (vers 1820).

 

[Ajout du 18 août 2015 :]

Musée d'art de Karlsruhe, Bade-Wurtemberg, Allemagne :

Paysage (vers 1820-1830).

 

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N. B. : Les rares monographies consacrées au peintre (1873 et 1927, à ma connaissance) mentionnent l'existence d'un millier, au moins, de tableaux et dessins de sa main... Je sais que des musées américains en possèdent quelques-uns, mais je suis sûr que d'autres sont moins lointains...

 

________

Addendum :

Une galerie de photographies consacrée au peintre est visible ici.

(Cf. dans les commentaires, la suite de la liste que j'ai esquissée ; il s'agit de tableaux dont on m'a aimablement signalé l'existence, mais que je n'ai pas vus, ni, donc, photographiés. Les tableaux mentionnés ci-dessus ont également fait l'objet d'une photographie.)

 

 

 

vendredi, 04 avril 2014

Paysage avec un sésame

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Paysage (1820),
Musée des beaux-arts de R
ennes,
 photographie : février 2014.

 

 

Comme demeure étrange et doux, toujours, lors de quelque voyage, le plaisir de découvrir une toile de Georges Michel dans une salle de peinture... On dirait que nombre de musées de France possèdent du « peintre de Montmartre » les œuvres éparses (il s'agit assez souvent de « dépôts du Louvre »)  en toute discrétion, quasi en murmurant : ces musées les exposent sans que (presque) jamais leurs catalogues les mentionnent ou les référencent — ainsi que des trésors d'Ali Baba vers lesquels le seul sésame serait : « Je me cache (aux yeux de tous) ».