jeudi, 23 novembre 2017
Premiers ciels
(Où je bouscule un peu la chronologie de ce blogue, avant de revenir au mois d'avril 2017 ; je briserai encore, de loin en loin, cette chronologie.)
Les ciels de Georges Michel sont encore quelque peu timides, dans ses premiers tableaux, lesquels, lorsqu'ils n'en sont pas des copies, sont de beaux hommages à Ruysdael, Cuyp ou Hobbema ; ses ciels ne se distinguent guère de ceux de leurs toiles. Admirons des ciels certes intenses et riches, mais toujours sereins, les nuages teintés de roses ou lourds de pluie demeurant les lents vaisseaux calmes d'un ciel que Dieu a créé. Des maîtres hollandais du paysage, Georges Michel est encore ici l'admirateur éperdu, avant d'en devenir le continuateur talentueux et bientôt le génial recréateur.
Georges Michel (1763-1843) & Jacques Swebach-Desfontaines (1769-1823),
La Carriole dans le chemin avec deux cavaliers (Collection privée),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.
Georges Michel (1763-1843) d'après Jacob van Ruysdael (1628/29-1682),
Les Blanchisseuses de Haarlem (Musée de l'Oise à Beauvais),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.
06:00 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Georges Michel, Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, georges michel, la carriole dans le chemin avec deux cavaliers, les blanchisseuses de haarlem, jacques swebach-desfontaines | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |