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mercredi, 23 juin 2021

La fontaine

 

 

 

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La fontaine de Viljot, dans la forêt de Tronçais, dans l'Allier,
photographie : août 2013.

 

 

 

 

mardi, 22 juin 2021

Des points de suspension

 

 

 

Les points de suspension, dans la phrase et le vers français, sont ce sable qui pense après la mer...

 

 

 

06:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 21 juin 2021

D'un opéra

 

 

Si Pelléas et Mélisande demeure le chef-d’œuvre inoubliable de la musique moderne, c’est que Claude Debussy a su traduire, en musique, et la lenteur, et le silence intime, et la discrétion, et la grâce attentive et lointaine, cette élégance quasi perdue, lesquels manquent terriblement à nos heures, nos instants. Et cela dure depuis 1902, quand le compositeur fit jouer l’œuvre à l’Opéra Comique, à Paris, pour la première fois.

*

Merveilleuse chose qu’un « dieu du piano » par le dieu lui-même… Dans le coffret du  Pelléas et Mélisande enregistré par Roger Désormière en 1942 et publié (dans l'exemplaire en ma possession) par EMI « Références » se trouvent insérés des morceaux exceptionnels : Claude Debussy accompagnant lui-même au piano, en 1904 à Paris, Mary Garden, la première interprète de Mélisande, dans un extrait de l’opéra (Acte III, scène 1 : « Mes longs cheveux descendent jusqu’au seuil de la tour ») et jouant quelques mélodies (les « Ariettes oubliées », 1, 3 & 5, d’après Verlaine). Ah, si nous avions pu écouter le dieu du piano qui précédait Debussy : Frédéric Chopin

 

 

 

Où joue Claude Debussy, où chante Mary Garden (1904).

 

 

 

jeudi, 17 juin 2021

Passage et présence

 

 

 

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Paris, photographie : juin 2021.

 

 

 

11:33 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 16 juin 2021

Le vaisseau de nuages

 

 

 

 

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Du côté de Douarnenez, photographie : février 2014.

 

 

 

mardi, 15 juin 2021

Navire nocturne

 

 

 

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Frédéric Tison, Navire nocturne, encres sur papier noir, 21 x 29.7 cm, juin 2021.

 

 

 

 

11:24 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Avec l'amour

 

 

 

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Parmi les châteaux de la Loire (avec F.), photographie : octobre 2005.

 

 

 

 

Des oiseaux tôtifs et tardifs

 

 

 

Eh bien, serait-ce en raison de la chaleur excessive qui règne brusquement, et diaboliquement, à Paris en ce moment de juin 2021 ? Comme nous le faisons à leur imitation, les oiseaux se lèvent à une heure plus tardive : cinq heures du matin au lieu de quatre. Leurs ailes doivent être plus fraîches et douces que les tissus des draps de nos lits.

 

 

 

05:00 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 13 juin 2021

Sur le tapis vert

 

 

 

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Sur le tapis vert du parc du château de Courances, dans l'Essonne,
photographie : mai 2012.

 

 

 

 

vendredi, 11 juin 2021

De Jean Sibelius

 

 

Jean Sibelius, qui est selon moi l'un des plus hauts compositeurs qui furent, est aussi l'un des rares dont on ne peut écouter la musique que seul ; sa musique ne peut pas être partagée, personne ne l'aime comme on peut l'aimer à part soi. Je ne saurais expliquer cela, sinon, en esquisse, par le fait que sa musique est à la fois universelle, étrange et solitaire.

 

(Le grand musicien serait-il aussi un miroir de notre condition contemporaine ?)

 

 

 

jeudi, 10 juin 2021

Avant mais demain

 

 

 

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Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine, photographie : juin 2021.

 

 

 

 

20:33 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Constellation d'un poème (lecture et images)

 


 

Tu peuples les villes précieuses d’oiseaux et de sons.

Tu marches dans Sils — y respirent tes regards sur le lac, vers les montagnes calmées, devant la demeure blanche où Frédéric Nietzsche vint transcrire les danses et les rires dorés.

À Sarlat les pierres te parlent ; tu es humble au cimetière de Domme non loin.

Tu te baignes dans la mer Égée, à Nauplie, et te blesses à l’épine de l’oursin.

À jamais tu souhaites vivre et souffrir dans les villes précieuses.

 

Frédéric Tison, Le Dieu des portes, Cahier II, poème XIII (éd. Librairie-Galerie Racine, coll. Les Hommes sans Épaules, 2016.)

 

 

 

 

08:26 Écrit par Frédéric Tison dans Lectures, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 09 juin 2021

De l'impératrice (Un souvenir)

 

 

Lors de la représentation, à l'Opéra Bastille, de La Femme sans ombre de Richard Strauss, à l'entr'acte, une jeune femme s'adressant à ses amis parmi les spectateurs déambulant dans les salles, et parlant très fort, dit soudain : — La nana en rouge, elle chante pas mal.

 

Un des amis miens, avec qui j'étais venu assister à l'opéra : — Madame, la nana en rouge, c'est l'impératrice !

 

 

(Note de carnet, 2012.)

 

 

Nietzsche-Haus

 

 

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Nietzsche-Haus, maison où Frédéric Nietzsche séjourna
durant les étés 1881-1888,
à Sils-Maria, dans le canton des Grisons, en Suisse, photographie : juillet 2009.

 

 

 

mardi, 08 juin 2021

Souvenir de Sils

 

 

 

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Le lac de Sils, à Sils-Maria, dans le canton des Grisons,
en Suisse, photographie : juillet 2009.