Orphée 1610

 

 

 

 

 

Roelant Savery (1578-1639), Orphée charmant les animaux avec sa musique (1610),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

La méfiance

 

 

 

 

L'avantage d'être né dans l'ère dite électronique peu de temps avant que l'électronique, justement, ne prétende tout régir ou presque, c'est de mesurer à quel point celui-ci est peu digne de confiance, soumis qu'il est aux aléas des réseaux électriques et aux inquiétants caprices informatiques. Je publie ici, certes, quelques notes, et montre encore quelques images sur ce blogue, mais je sais que la Toile est beaucoup, et même infiniment plus fragile qu'un parchemin ou un papyrus : les gnostiques du Ier, du IIe et du IIIe siècles, s'ils avaient vécu à notre époque, auraient eu plus à craindre la perte de leur bibliothèque étonnante s'ils l'avaient confiée au seul Internet que s'ils n'avaient fait confiance à des supports "naturels", dans ces jarres de terre cuite où ils serrèrent leurs trésors écrits, ceux que le temps préserva jusqu'à nous.

 

 

 

La douceur

 

 

 

Une fine neige est tombée tout à l'heure sur Paris. C'étaient des milliers de petites mains douces qui se posaient sur la violence et le nombre.

 

 

 

Le bronze pour l'or

 

 

 

 

 

Medardo Rosso (1858-1928), Aetas aurea (L'Âge d'or) (bronze, 1869), détail,
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

D'une rencontre

à Paul Farellier.

 

 

 

Odilon Redon (1840-1916), Le Christ et la Samaritaine (vers 1895),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

Le sommeil

 

 

 

 

 

Eugène Carrière (1849-1906), Le Sommeil (1890),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

In omnibus requiem quaesivi...

 

 

 

 

In omnibus requiem quaesivi, et nusquam inveni nisi in angulo cum libro (« J'ai cherché partout le repos, et je ne l'ai nulle part trouvé que dans un coin avec un livre »), écrivait vers 1400 Thomas a Kempis dans son Imitation de Jésus-Christ. Qu'écrirait-il aujourd'hui, où les « coins » propices à la lecture sont de toute part menacés, où seul, peut-être, l'habitant d'un donjon perdu dans une grande forêt pourrait être assuré de disposer d'un moment ininterrompu de lecture solitaire ?

 

 

 

 

Neige sur les toits

 

 

 

 

 

Gustave Courbet (1819-1877), Sortie de village en hiver (vers 1868),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

Un lieu de rêve

 

 

 

 

 

Arnold Böcklin (1827-1901), Villa près de la mer (1871-1874),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

Paris 1887

 

 

 

 

 Ottilie W. Roederstein (1859-1937), Portrait d'un peintre dans un atelier parisien (vers 1887),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

L'attente de la valse

 

 

 

 

Tandis que j'écoutais, tout à l'heure, Casse-Noisette et notamment la si merveilleuse Valse des Fleurs, je me disais que c'étaient là, aussi, des cendres, hélas, celles d'une certaine beauté lyrique. Certes Ravel, avec sa Valse, énorme, terrible et pulvérisée, sut prolonger encore le mouvement ; il y eut encore la bouleversante Valse coda de la Cendrillon de Prokofiev, mais il semble que la valse est définitivement morte depuis ce temps (Prokofiev composa son ballet entre 1941 et 1944).

Sommes-nous si naïfs d'attendre le nouveau compositeur d'une valse plus extrême encore que celle de Maurice Ravel ?

 

 

 

 

Le soleil couchant

 

 

 

 

 

 Anton Zwengauer (1810-1884), Paysage avec des cerfs au soleil couchant (1847),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

Un voyage de Monsieur Courbet

 

 

 

 

 

Gustave Courbet (1819-1877), Vue de Francfort-sur-le-Main (1858),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

Présence d'Antoine Chintreuil

 

 

 

 

 

Antoine Chintreuil (1814-1873), L'Ondée (vers 1868),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.

 

 

 

 

La beauté

 

 

 

 

 

Gustave Courbet (1819-1877), La Vague (1869),
au musée des beaux-arts de Francfort-sur-le-Main (Städel Museum), dans la Hesse,
photographie : août 2015.