samedi, 13 février 2016
L'attente de la valse
Tandis que j'écoutais, tout à l'heure, Casse-Noisette et notamment la si merveilleuse Valse des Fleurs, je me disais que c'étaient là, aussi, des cendres, hélas, celles d'une certaine beauté lyrique. Certes Ravel, avec sa Valse, énorme, terrible et pulvérisée, sut prolonger encore le mouvement ; il y eut encore la bouleversante Valse coda de la Cendrillon de Prokofiev, mais il semble que la valse est définitivement morte depuis ce temps (Prokofiev composa son ballet entre 1941 et 1944).
Sommes-nous si naïfs d'attendre le nouveau compositeur d'une valse plus extrême encore que celle de Maurice Ravel ?
17:57 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Valses éternelles.
Écrit par : Un fervent admirateur | samedi, 13 février 2016
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