jeudi, 06 avril 2023
Des cons et des connards
Il n'y a, au fond, que deux sortes d'hommes : les cons et les connards. Les connards ne m'intéressent pas ; leur bêtise est égale à leur méchanceté, à leur médiocrité. Les cons, en revanche, peuvent être d'une infinie gentillesse, d'une extrême générosité, d'une prodigieuse intelligence : ils viennent souvent d'un monde inaperçu de beauté ; ils resplendissent.
07:26 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 04 avril 2023
Les deux clefs
18:43 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, Photographies solitaires | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 03 avril 2023
The secret Masters
11:13 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Des nuques
Les nuques peuvent être aussi belles qu'un visage.
11:11 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 02 avril 2023
De la bêtise
Je suis plus bête que le plus intelligent des chats.
22:39 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
De la beauté
La beauté règne, n'ayant pas besoin d'être élue.
22:35 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
De l'élégance difficile
La laideur s'agite, se répand, hurle, vocifère, se moque de tout. L'élégance est une lutte incessante (épuisante).
11:08 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Alors
La poésie est d'écrire lorsqu'on a froid.
10:52 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 01 avril 2023
Des yeux
Les yeux des hommes ne regardent pas toujours.
11:11 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
De la déception
Être aimé, c'est l'être en étant décevant.
08:17 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
D'être acheté
Un aimable Lecteur s'enquit récemment auprès de moi de savoir si mes petits Poèmes illisibles étaient à vendre, mais avant tout, il se demandait s'il y avait un poème « réel » (je le cite) caché dans ces graphies. « Mais volontiers, et bien sûr », lui répondis-je. Il me proposa dès lors une somme dérisoire pour l'un de ces dessins, somme que je refusai. Je n'accepte en principe que des milliers d'euros, lesquels, bien entendu, font reculer d'effroi l'éventuel acheteur, qui par là signale la faiblesse ou la torpeur de son désir. « Non mais, enfin ! », comme dit l'un de mes amis, qui est un prince pauvre.
08:01 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 31 mars 2023
Noyé illisible
18:50 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Corazón
Dès que je l'ai rencontré, j'ai aimé le mot espagnol corazón. Il m'est apparu plus beau encore que le mot français cœur, peut-être parce qu'il est plus lent, plus long, plus tendre... Il contient selon moi une durée qui fait défaut au mot français, lequel a l'honnêteté de proclamer son caractère brusque, unique ou étroit —moins chantant, peut-être ?
02:07 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
La fausse tautologie
Ce qui est dit nul et non avenu est souvent considéré comme une formulation tautologique. Or, le non avenu n'est pas nul... ; la terminologie juridique ignore el corazón !
01:57 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
De l'illisibilité
Sans être moi-même un poème (illisible) — ce qui serait atteindre, en le prétendant, la fatuité des fatuités ! —, il est possible que je sois, tout simplement, illisible moi-même, et inapte à susciter quelque véritable intérêt, ou propre à engendrer des amours inachevées, des amitiés espacées, ou des rencontres bientôt lassées. L'illisibilité serait la plage du lointain — Et mon école, la vague, jamais la même, qui vient s'échouer, et se retire lentement avec la sensation grésillante des grains de sable et la grâce triste de ce qui ne dure pas.
01:34 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |