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jeudi, 13 février 2014

La jeune « fille-singe »

 

 

 

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Lavinia Fontana (Lavinia Zappi, 1552-1614), Tognina Gonsalvus (vers 1585),
collection du château de Blois, photographie : octobre 2013.

 

 

 

mercredi, 12 février 2014

Europe

  

 

 

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Jean Cousin le fils (vers 1522-vers 1594), L'Enlèvement d'Europe (vers 1570), détail,
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

 

Où passa Charles d'Orléans

 

  

 

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Dans la Salle des États (XIIIe siècle), dans l'aile François Ier, au château de Blois,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

mardi, 11 février 2014

Portant les fleurs

 

 

 

 

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Jean Cousin le fils (vers 1522-vers 1594), L'Enlèvement d'Europe (vers 1570), détail,
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (17)

 

 

 Introduction.

 

 

 

« 42. Le commencement de Logique, en papier. »

 

« Les Traités de logique au moyen âge se composaient des traductions latines faites par Boèce, d’après les livres d’Aristote. C’étaient ordinairement de petits livres tracés dans une écriture extrêmement fine et extrêmement abrégés. Lorsqu’ils sont complets, ces livres contiennent les Catégories, le livre Peri Ermenias, les Analytica priora et posteriora, les Topiques, le de Sophisticis elenchis. » (Le Roux de Lincy)

Ces derniers livres sont issus du corpus aristotélicien, l’Organon, titre qui sert à désigner l’ensemble des traités de logique écrits par le philosophe grec ou qui lui sont attribués.

 

 

« 43. L’Apocalipce figurée [ornée de figures, de symboles], couverte de parchemin. »

 

Il s’agit naturellement du livre qui clôt le Nouveau Testament, l’Apocalypse selon Jean.

 

 

 « 44. La Légende dorée, en françois, couverte de cuir blanc, en lettre de forme, historiée. »


Voir le livre 3. de cet inventaire.


 

« 45. Un Messel [Missel] qui estoit escript en l’inventoire dont cestui [celui-ci] est extrait et est couvert de cuir rouge marqueté, sans fermoers, escript en lettre de forme, historié, tout neuf. »

 

Il existait ainsi un inventaire précédent dont celui-ci s’inspire ou qu’il parachève.

 

 

« 46. Ung livre de Boesce, de Consolacion, tout neuf, couvert de cuir rouge marqueté, en lettre courant, enluminé, en latin. »

 

Voir le livre 24. On notera que Boèce est orthographié Boece et Boesce dans le même document.

 

 

 

(à suivre.)

 

 

dimanche, 09 février 2014

Écorce

 à Norbert.

 

 

 

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Encres sur papier (17x22 cm), février 2014.

 

 

 

19:24 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Tags : frederic tison, minuscule peinte | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook |

La mémoire et le cliché

à Denis Trente-Huittessan,
photographe du Jadis et de l'Aujourd'hui

 

 

 

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Appareil photographique de Séraphin-Médéric Mieusement (1840-1905),
photographe des Monuments historiques,
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

(Lire ici un article sur les travaux de Mieusement.) 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (16)

 

  

 

Introduction.

  

 

 

« 38. Les Chroniques Martiniennes, en latin, couvert de veloux noir, en lettre de forme ancienne, à deux petiz fermoers de cuivre. »

 

 

Les Chroniques martiniennes désignent la Chronicon pontificum et imperatorum (vers 1275), une chronique historique composée par le dominicain Martin d’Opava (ou Martinus Polonus, « Martin de Pologne » (?-1278)) : cet ouvrage pédagogique très utilisé dans les écoles médiévales présente la chronologie détaillée de treize siècles, s’étendant du ministère de Jésus au pontificat de Jean XXI, éphémère cent-quatre-vingt-cinquième pape de 1276 à 1277.

 

  

« 39. Ung livre couvert de veloux vermeil et unes heures escript en thiois ; à chacun deux petiz fermoers semblans d’argent dorés. »

 

 

Le mot « thiois » est l’équivalent du terme « deutsch » ; il s’agit donc là de deux manuscrits écrits en allemand dont l’un semble un livre d’Heures. Le laconisme de cette mention interdit d’en savoir davantage.

 

  

« 40. Unes Heures de Nostre Dame, à l’usage de saint Ambroise, couvertes de cuir blanc, à trois petiz fermoers d’argent. »

  

Ce type d’ouvrage liturgique, le Livre d’Heures, était destiné aux laïcs.

 

 

 

« 41. La Vie de Nostre Dame, toute historiée, en un roule de parchemin, couvert de drap [étoffe] d’or, en françois, et le Noveau Testament et Exposicion [commentaire, explication] des Evangilles. »

 

 

Fait notable, ce précieux livre de dévotion, qui devait être fort beau, n’était pas un codex, mais un volumen, un rouleau de parchemin, à la manière des livres antiques, que l’on déroulait d’une main. Ce type de livre se présentait sous la forme d'un rouleau de trente centimètres de large et de sept mètres de long environ, et contenait l'équivalent de soixante pages d'un livre moderne.

 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

samedi, 08 février 2014

Au château de Blois (quatre fragments)

 

 

 

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L'aile Louis XII (1498-1501)

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L'aile François Ier (1515-1520)

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L'aile Gaston d'Orléans (1635-1638)

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Photographies : novembre 2013.

 

 

 

(Je me souviens que j'eus toutes les peines du monde à prendre en photographie ce château composite (et mes photographies ne sont pas bien belles...). D'ailleurs il n'est pas beau tout entier ; il est beau par ses détails, les leçons d'architecture de ses façades, son rêve inachevé, toujours repris. Son histoire se confond avec celle de la France : belle, fière, et tâtonnante !)

 

  

 

vendredi, 07 février 2014

L'entrée du château

 

  

 

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L'entrée du château de Blois (et, surmontant la porte d'entrée, la statue équestre de Louis XII,
copie par Seurre (1858) de l'ouvrage original détruit durant la Révolution),
photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

Vestige

 

 

 

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La Tour du Foix (XIIIe siècle), derrière l'arbre déployé,
au château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

Du château de Blois que Charles d'Orléans connut, et dans lequel fut organisé le Concours de Blois, « Je meurs de soif auprès de la fontaine », il ne reste rien, sinon la grande salle des États, du XIIIe siècle, dans l'aile François Ier, et cette tour.

 

 

 

jeudi, 06 février 2014

Une fenêtre

  

 

 

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Remparts du château de Loches,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (15)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 35. Le livre des propriétés de toutes choses, en françois, lettre courant, historié à chacun livre, couvert de veloux noir, à deux semblans d’argent dorés, esmailliés aux armes de Monseigneur. »

Il s’agirait d’« un recueil de notions sur l’histoire naturelle, la médecine et l’art culinaire, qui a joui jusqu’au seizième siècle d’une grande célébrité. Composé en latin au commencement du quatorzième siècle, par un moine anglais, Barthélémy de Glanwill, ce recueil fut traduit en français vers 1362 par Jehan Corbichon, chapelain du roi Charles V, et d’après les vœux de ce prince. Il a été imprimé plusieurs fois aux quinzième et seizième siècles. » (Le Roux de Lincy)

On sait aujourd’hui que Barthélémy de Glanwill (un moine franciscain mort vers 1360) n’est pas l’auteur de ce livre, et que celui-ci est l’œuvre de Barthélémy l’Anglais (ou Bartholomeus Anglicus, qui vécut au XIIIe siècle) avec lequel Barthélémy de Glanwill a été longtemps confondu.

Barthélémy l’Anglais composa ce livre en 1230-1240 et le publia sous le titre Liber proprietatibus rerum.

 

 

« 36. Les Epistres saint Pol, glosées en latin, lettres de forme toutes neufves, couvertes de veloux noir, sans histoires, à deux petis fermoers de cuivre. »

 

Même note que pour le livre 33.

 

 

« 37. Les Fables de plusieurs poettes notables, en latin, lettre de forme, couvert de veloux noir, non historiées, à deux petis fermoers de cuivre. »


On sait d’après une quittance que Louis d’Orléans avait acheté à son chambellan le chevalier Guillaume de Tignonville, le 22 juin 1396, un livre désigné comme les Fables d’Ysopet ; or Ysopet (Isopet) est le nom donné, au Moyen Âge, à des recueils d’apologues, courts récits dont se dégage une « moralité » ou une « sentence », et dont la matière est attribuée à Ésope, le fabuliste grec (VIIe-VIe siècles avant J.-C.) qui inspira en France La Fontaine, Benserade et Charles Perrault. S’agit-il de l’un de ces livres ? Les « poettes notables » ayant composé les fables de ce recueil n’en seraient cependant guère identifiables pour autant. S'agit-il de Phèdre, le fabuliste latin (fin du Ier siècle av. J.-C.-vers 50 ap. J.-C.) ? De Babrius, un fabuliste romain de la fin du IIe  et du début du IIIe siècle  ? D’Avianus, un poète romain de la fin du IVe et du début du Ve siècle ? Tous étaient les auteurs de fables imitées ou inspirées d’Ésope.

Il y eut également des moines du bas Moyen Âge qui composèrent des fables à la manière d’Ésope, tel l’Anglais Eudes de Cheriton (1185-1246/47), qui usa de ces récits dans ses prédications.


(à suivre.)

 

 

 

Le tour du Logis

 

 

 

 

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Détail du Logis royal du château de Loches (XIVe s., pour Charles V),
photographie : novembre 2013.

 

 

 

mercredi, 05 février 2014

Dans la "loggia" (d'une Deux Fois reine)

 

 

 

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Vue sur le jardin et la collégiale Saint-Ours (à gauche ;
on distingue l'une des deux "dubes" (structures pyramidales))
depuis l'Oratoire d'Anne de Bretagne (vers 1500),
au Logis royal du château de Loches,
photographie : novembre 2013.