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vendredi, 26 décembre 2014

Le « Palais idéal »

 

 

 

 

 

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Façade Est du Palais (1879-1912) du facteur Ferdinand Cheval (1836-1924),
à Hauterives, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

mardi, 23 décembre 2014

« Carnet d'oiseaux », poèmes de Frédéric Tison, encres de Renaud Allirand

 

 

Une parution nouvelle, en souscription (parution : février 2015)

 

 

Carnet d'oiseaux

poèmes de Frédéric Tison

encres de Renaud Allirand

 

 Carnet d’oiseaux, ou cinq petits livres de vers et de prose autour de la figure de l’oiseau. En regard, des encres noires comme autant d’ailes imaginées. Un livre d’artiste, dialogue entre Frédéric Tison et Renaud Allirand, artiste peintre.

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Carnet d oiseaux - Bibliocratie -Frédéric Tison - Renaud Allirand.jpeg

 

(cliquer pour agrandir.)

 

14,8 x 21 cm, 72 pages, prix : 18 euros.

 

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Le livre est en souscription jusqu'au dimanche 22 février 2015

 Le livre prendra sa forme papier à partir de la cinquantième souscription

 

Rendez-vous à l'adresse ci-dessous pour le commander :

 

http://www.bibliocratie.com/produit/carnet-doiseaux/

 

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lundi, 22 décembre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (29)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 61. Un livre d'Éthiques et politiques, en deux volumes, escript en françois de lettre de fourme ; et au commencement du second fueillet du premier volume des Estats et esthiques a escript : Ces si come, et au commencement du second fueillet de l'autre volume a escript : Et cette communite ; et sont couverts chascun de veluyau vermeil, à deux fermoers d'argent doré, esmaillés l’un aux armes de Mons., l’autre aux armes de feu Mgr d'Orléans, lequel donna les deux volumes à Mons._75 liv. »

 

Je pense qu'il s'agit de l’Éthique à Nicodème, de l’Éthique à Eudème et de la Politique d’Aristote.

 

 

« 62. Un livre d'Éthiques escript en françois, de lettre de fourme, et au commencement du second fueillet a escript : En peut l’en ; couvert de veluyau vermeil à deux fermoers d'argent doré, esmailliés l'un de saint Jehan, l'autre de la Magdelaine, et cinq boulions de mesmes sur chascun ais, lequel Bureau de Dammartin, bourgeois et marchand de Paris, a fait faire par le commandement de Monseigneur._30 liv. »

 

Il s’agit (toujours selon moi) de l’Éthique à Nicodème et de l’Éthique à Eudème d’Aristote.

 

« Cette traduction est celle de Nicolas Oresme, précepteur de Charles V, mort en 1382, qui fut en 1488 imprimée par Verard. Le duc avait chargé Bureau de Dammartin d'en faire faire une copie. Celui-ci, modestement qualifié de bourgeois et marchand de Paris, était le fils de Bureau de la Rivière, ministre favori de Charles V ; il s'appelait de Dammartin, ou comte de Dammartin, parce qu'il avait épousé l’héritière de cette maison », écrit Hiver de Beauvoir.

 

 

« 63. Un petit livre en françois, escript de lettre de court, du Gouvernement des roys et des princes, appellé le Secret des secres [sic], que fit Aristote, couvert de cuir vert à deux fermoers de laiton._10 s. »

  

Le Secret des Secrets est une encyclopédie, écrite sous la forme d’une vaste lettre, traduite d’un livre anonyme arabe du Xe siècle, le Kitâb sirr al-‘asrâr (Le Livre des secrets), et faussement attribuée à Aristote : ce dernier aurait là composé un « miroir du prince », conseils divers à destination d’Alexandre le Grand, dont le Stagirite avait été le percepteur, au moment de la conquête de la Perse. Le livre a été traduit en latin par un clerc nommé Philippe de Tripoli, dont nous ignorons tout, après 1227, sous le titre Liber qui dicitur Secreta secretorum, vel de regimine regum et principum. On y trouve des exposés de politique, de morale, d’alchimie, d’astrologie, de médecine, de magie… C’était en quelque sorte la référence encyclopédique du bas Moyen Âge. Je rappelle que cette œuvre se trouvait également dans la bibliothèque de Charles d'Orléans, à Blois.

 

« 64. Un autre semblable livre, et de semblable matière comme le précédent, qui fut de feu Mons. d'Estampes [Louis d’Évreux (1336-1400), pair de France, arrière-petit-fils du roi Philippe III de France, mort d’apoplexie le 6 mai 1400 à Paris alors qu’il dînait avec Jean de Berry], couvert de cuir vermeil empraint, et sont cinq cloux sur chascun ais._50 s. » 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

 

Au-dessus de l'autel

 

 

 

 

 

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Dans la collégiale Saint-Barnard (XIe-XVIIIe s.),
à Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

dimanche, 21 décembre 2014

Anciennes notes

 

 

 

 

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Antiphonaires (fin du XVIIIe s.), dans la sacristie
de la collégiale Saint-Barnard (XIe-XVIIIe s.), à Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

Au bord de l'Isère

 

 

 

 

 

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La collégiale Saint-Barnard (XIe-XVIIIe s.), à Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

samedi, 20 décembre 2014

Le souvenir d'Athos, Porthos et Aramis

 

 

 

 

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Botte de mousquetaire (XVIIe s.),
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

vendredi, 19 décembre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (28)

 

  

 

Introduction.

 

 

 Sciences & Arts (suite)

 Philosophie morale 

 

 

 

« 60. Un livre en françois, appellé le Livre des problèmes d'Aristote, translaté et exposé de latin en françois par maistre Evrart de Coussy, jadis physicien [médecin] du roi Charles quint [Charles V de France], escript de lettre courant, historié au commencement et en plusieurs lieux, et au commencement du second fueillet a escript : François ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant à quatre fermoers de laiton, et sur chascun ais a cinq boullons de laiton ; lequel fut donné à Mons. au mois de septembre 1405 par messire Guillaume Boisratier, à présent archevêque de Bourges [depuis 1409]._75 liv. »

 

On sait aujourd’hui que ces Problèmes, une collection de questions et de réponses sur des sujets très divers (médecine, musique, sciences naturelles, mathématiques, etc.), ne sont pas l’œuvre d’Aristote, mais plutôt une compilation de son école, même si certains passages sont du philosophe.

 

Évrart de Coussy (ou de Couty, ou de Conty), écrivain, et membre de la faculté de médecine de Paris (il fut maître régent de 1353 à 1405, année de sa mort), fut l’un des médecins de Charles V et de Blanche de Navarre, veuve de Philippe VI. Il fut également l’un des traducteurs à la cour royale. Outre sa traduction de ces Problèmes pseudo-aristotéliciens, il est l’auteur des Eschés [Échecs] amoureux, poème allégorique de plus de 30000 vers récrivant le Roman de la Rose, et de leur commentaire en prose, le Livre des Eschez amoureux moralisés (vers 1400).

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

Soie brodée

 

 

 

 

 

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Chaussures de femme pour pieds mutilés (XIXe s.), provenant de Chine, soie brodée,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographies : juillet 2014.

 

 

 

jeudi, 18 décembre 2014

L'infini turbulent ou le misérable miracle

 

 

 

 

 

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Henri Michaux (1899-1984), Dessin mescalinien (vers 1955-1960), détail,
musée des beaux-arts de Valence,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

Pour Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, certainement

 

  

 

 

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Souliers de femme (époque Louis XIV)
en satin blanc, galon et dentelle en fils d'argent,
boucles en argent garnies de cailloux d'Alençon,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

mercredi, 17 décembre 2014

Coquilles

 

 

 

 

La correction d'épreuves la plus rigoureuse, curieusement, n'empêche presque jamais l'oubli de quelques coquilles, un pluriel négligé, un "pas" pour un "par", un mot répété inutilement ou une virgule en début de ligne. Presque aucun de mes livres imprimés, à l'instar de nombre de ceux que je lis, n'a su éviter cet écueil ; il semble bien que Titivillus, ce démon médiéval qui, tout en les provoquant, recueillait les syllabes et les lettres omises (ou fautives) des chanteurs de psaumes et des copistes, continue d'exercer son discret mais malicieux empire sur les mots. Je me souviens d'un fâcheux "interpelé", sur la première page de la première partie d'un livre mien publié en 2005. Je me rappelle un auteur de mes amis, qui s'aperçut que l'un des mots du titre de son ouvrage était au pluriel sur la couverture et au singulier sur la page de garde.

 

Ces fautes-là recommencent à leur façon la lettre volée d'Edgar Poe ; elles semblent si criantes et si évitables, si improbables même, qu'arrivera sans doute le jour, s'il n'est pas déjà arrivé, où le nom même de l'auteur sera mal orthographié sur la couverture de son livre... Un autre fait curieux est que la coquille, bien souvent, ne se voit qu'une fois qu'elle est définitivement imprimée ; dans le fichier informatique, elle se faisait timide, sage et candide, transparente en un mot. Tout se passe comme si, avant l'impression, une faute connaissait infailliblement le moyen de se voiler de gaze. J'ajouterai qu'elle apparaît dans toute sa splendeur désolée d'abord à l'auteur du livre, et seulement ensuite, pour une bien moindre part, à ses lecteurs, ce qui est à la fois cruel et consolant. La première coquille d'impression dans l'un de mes livres m'a navré, puis je me suis incliné devant l'évidence : ces choses-là sont plus rusées qu'Ulysse.  Au moins ne finirai-je pas comme Alexandre Guidi de Pavie, ce poète italien qui, en 1712, raconte-t-on, alors qu'il s'apprêtait à offrir au pape Clément XI les Homélies de son bienfaiteur qu'il avait paraphrasées et mises en vers, découvrit quelques fautes d'impression dans sa belle édition, et en mourut de chagrin.

 

 

 

 

 

Une chaussure de miniature persane

 

 

 

 

 

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Chaussure d'homme en cuir chagriné (XVe ou XVIe s.), provenant de Perse,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

C'est cette sorte de chaussure que certains personnages portent, dans les merveilleuses miniatures persanes.

 

 

 

mardi, 16 décembre 2014

Relique royale

 

 

 

 

 

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Soulier à pont (XVIe s.) provenant de la garde-robe de Catherine de Médicis,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,

photographie : juillet 2014.

 

 

 

Les arcades

  

 

 

 

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Ancien couvent de la Visitation (XVIIe-XIXe s.),
actuellement musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographies : juillet 2014.