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samedi, 26 janvier 2019

Goethe

 

 

 

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Pierre-Jean David, dit David d'Angers (1788-1856), Goethe (1831),
plâtre, détail,
dans la Galerie David d'Angers, dans l'abbaye Toussaint d'Angers,
à Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

vendredi, 25 janvier 2019

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

 

 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

En guise d'introduction

 

 

Pierre Perrin

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Sur le chemin des syllabes, rocailleux, abrupt, un jour le vent se lève, la voix chante et le poète se découvre aussi à l'aise dans sa langue qu'on peut l'être dans sa peau. Il n'écrit pas une leçon ni pour sauver quoi que ce soit ; l'oubli est partie intégrante de la vie ; il écrit pour le plaisir de donner, quand même la communication poétique reste solitaire. Le poète à maturité ne se demande pas d'où lui arrive la voix ; il travaille de son mieux la merveille et l'épouvante, le dégradé entre les deux et il respire ; il fend l'air de son existence. Le poème vit tel un arbre qui grandit, pourrit ou qu'on débite et qui finit au feu. Peu importe à celui que le souffle emporte, immobile même si la beauté préfère l'engouement et le partage.
 
 
 
 
Pierre Perrin, La Porte et autres poèmes, [un choix pour Montmeyan], photographies de Christine Perrin, éditions Possibles, 2018, p. 30.
 
 
 
 
 
 
 

Gutenberg (« Et la lumière fut »)

 

 

 

 

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Pierre-Jean David, dit David d'Angers (1788-1856), Gutenberg (1840),
modèle du bronze de la place Gutenberg de Strasbourg, détail,
dans la Galerie David d'Angers, dans l'abbaye Toussaint d'Angers,
à Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

jeudi, 24 janvier 2019

Le maître des ciels

 

 

 

 

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Eugène Boudin (1824-1898), Port de Camaret (1872),
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Sur le motif

 

 

 

 

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Charles-François Daubigny (1817-1878), Soleil couchant sur l'Oise (s. d.), détail,
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

 

L'immense "petit maître"

 

 

 

 

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Albert Lebourg (1849-1928), Remorqueurs à Rouen (1903),
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

 

mercredi, 23 janvier 2019

Le nôtre

 

 

 

Le silence qui règne dans les salles des musées de province est notre silence.

 

 

 

 

07:04 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Beauté des vestiges

 

 

 

 

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Hubert Robert (1733-1808), La fontaine de Minerve à Rome (1772),
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

L'aigle dans le brouillard

 

 

 

 

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Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), La nymphe Io et Jupiter (vers 1763-1765),
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

mardi, 22 janvier 2019

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

 

 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

En guise d'introduction

 

 

Claudine Bohi

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on n'a pas dénoué le bleu
posé au fond des jours une pierre une
ancre pour tenir retenir ce courant
ce flot qui nous submerge qui envahit
qui emporte nos bras avec nos corps
dans la violence du quotidien nos cœurs
ne font que rebondir furieux secoués brisés
jetés trop vite sur des rêves trop courts
dans des jardins sans porte où l'on bascule
où l'on peut seulement crier hurler tailler
dans les cris de quoi construire un chant
à la mesure des lèvres qui sont faites pour ça
pour embrasser aussi pour se taire à la fin
pour s'ouvrir sur le vide et tout recommencer
 
 
 
 
Claudine Bohi, On n'en peut plus,
in Même pas, suivi de On n'en peut plus,
éditions Le Bruit des autres, 2010, p. 81.
 
 
 
 
 
 
 

Une salle du logis Barrault

 

 

 

 

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La salle des collections du XVIIIe siècle, au logis Barrault, ancien hôtel particulier,
actuellement musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

lundi, 21 janvier 2019

Le don de laine

 

 

 

 

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Sisto Badalocchio (1581-1647), Pan offrant une toison à Diane (vers 1615),
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographies : avril 2018. Détail du bouc et de Pan :

 

 

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dimanche, 20 janvier 2019

Le violon et le sourire

 

 

 

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Abraham Willaerts (1603-1669), Joueur de violon (s. d.),
au musée des beaux-arts d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

 

 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

En guise d'introduction

 

 

Jean-Paul Hameury (1933-2009)

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Roulé dans les vagues d'une mer sans nom
et promis aux abîmes d'Hadès
nulle chouette alors autour de moi
mais un peuple gris de goélands
je me souviens d'une esclave, de son oreille
nichée dans la forêt de ses cheveux,
oreille toute semblable à celle
de Pénélope où si souvent, jadis,
je glissais une langue furtive.
A cet instant, les dieux oublièrent
mon sillage une grève me fut donnée.

 
 
 
Jean-Paul Hameury, Ithaque et après,
éditions Folle Avoine, 1993, p. 51.
 
 
 
 
 
 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

 

 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

En guise d'introduction

 

 

Gabrielle Althen

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 Neige

 
Attente évacuée
Ciel plus lourd que la ville même
Le centre du jardin
Coïncide avec celui de mon silence
Nous habitons cet œil immense
Et tout à coup dans le soir qui commence
Devient sensible
Qu'il faut un centre pour aimer

Un centre rejoint l'autre
Le lent sourire alors de cette gravité !

 

 
 
Gabrielle Althen, Soleil patient,
éditions Arfuyen, 2015, p. 57.