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lundi, 09 novembre 2015

L'ange rongé

 

 

 

 

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Jean-Jacques Feuchères (1807-1852), Satan (1833), statuette de bronze, détail,
au musée de la Vie romantique, dans l'hôtel Scheffer-Renan,
au 16, rue Chaptal, à Paris IX,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

Les souvenirs

 

 

 

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Dans le salon, au musée de la Vie romantique, dans l'hôtel Scheffer-Renan,
au 16, rue Chaptal, à Paris IX,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (72)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 154. Un livre appellé les Croniques d'Angleterre, escript en mauvais françois de lettre de court, couvert de cuir fauve, à deux fermoers de laiton._1 liv. 17 s. 6 d. »

 

« Probablement la traduction française de l'ouvrage intitulé : Chronicum saxonicum, seu Annales rerum in Anglia gestarum a Christo nato ad annum 1154 », écrit Hiver de Beauvoir, c’est-à-dire la chronique aujourd’hui connue sous le nom de Chronique anglo-saxone, un ensemble d’annales, datant de la fin du IXe siècle, décrivant l’histoire des Anglo-Saxons de 60 avant Jésus-Christ jusqu'au IXe siècle. Quelques ajouts furent effectués jusqu'en 1154.

 

 

« 155. Un livre de la Prise et mort du roi Richard d'Angleterre, escript en françois rimé, de lettre de court, historié en plusieurs lieux ; et au commencement du second fueillet a escript : Qu’il n'est ; couvert de drap de soye noire, à deux fermoers ronds d'argent doré, esmailliés des armes de France, que feu vidame de Laonnois [Jean de Montaigu (vers 1349-1409, décapité sur l’ordre de Jean sans Peur)], de son vivant grand maistre de l'hostel du roi, donna à Mons._6 liv. 15 s. »

 

C’est l’histoire de Richard II, roi d'Angleterre, détrôné par Henri Bolingbroke qui régna sous le nom d'Henri IV, et assassiné dans sa prison en 1400. Il est difficile d’identifier l'auteur de cet ouvrage.

 

  

« 156. Un livre appelé le Brut d'Angleterre, escript en françois rymé, de lettre de court ; et se commance au second fueillet : Un fils avait ; couvert de cuir vermeil, à deux petis fermoers de cuivre et cinq boullons de mesmes sur chascun ais._5 liv. »

 

Il s’agit probablement du même ouvrage que le précédent.

 

 

(à suivre.)

 

 

 

dimanche, 08 novembre 2015

Manfred

 

 

 

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Barthélémy-Charles Durupt (1804-1838), Manfred et l'Esprit (1831),
au musée de la Vie romantique, dans l'hôtel Scheffer-Renan,
au 16, rue Chaptal, à Paris IX,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

 

samedi, 07 novembre 2015

Les volets verts

 

 

 

 

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En arrivant à l'hôtel Scheffer-Renan (1830),
demeure du peintre Ary Scheffer (1795-1858),
actuellement musée de la Vie romantique,
au 16, rue Chaptal, à Paris IX,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

vendredi, 06 novembre 2015

Être logé comme un homme

 

 

 

Ce fut surtout dans ses constructions qu'il se montra dissipateur. Il étendit son palais depuis le mont Palatin jusqu'à l'Esquilin. Il l'appela d'abord "le Passage". Mais, le feu l'ayant consumé, il le rebâtit, et l'appela "la Maison dorée". Pour en faire connaître l'étendue et la magnificence, il suffira de dire que, dans le vestibule, la statue colossale de Néron s'élevait de cent vingt pieds de haut ; que les portiques à trois rangs de colonnes avaient un mille de longueur ; qu'il renfermait une pièce d'eau, semblable à une mer bordée d'édifices qui paraissaient former autant de villes ; qu'on y voyait des champs de blé, des vignobles, des pâturages, des forêts peuplées de troupeaux et d'animaux sauvages de toute espèce. Dans les diverses parties de l'édifice, tout était doré et enrichi de pierreries et de coquillages à grosses perles. Les salles à manger avaient pour plafonds des tablettes d'ivoire mobiles, qui, par différents tuyaux, répandaient sur les convives des parfums et des fleurs. La principale pièce était ronde, et jour et nuit elle tournait sans relâche pour imiter le mouvement du monde. Les bains étaient alimentés par les eaux de la mer et par celles d'Albula. Lorsque après l'avoir achevé, Néron inaugura son palais, tout l'éloge qu'il en fit se réduisit à ces mots : « Je commence enfin à être logé comme un homme ».

 

Suétone, Vie de Néron, XXXI.

 

 

14:27 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Épure

 

 

 

 

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 Ossip Zadkine (1890-1967), Tête de femme (1924), pierre calcaire,
incrustations de marbre gris et rehauts de couleur,
au musée Zadkine, au 100 bis, rue d'Assas, à Paris VI,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

 

jeudi, 05 novembre 2015

Une recension

 

 

 

Une recension du numéro 40 de la revue Les Hommes sans Épaules est lisible dans le dernier numéro de la revue en ligne Possibles (n° 2, nouvelle série), où il est, en passant, question de votre serviteur.

 

C'est ici.

 

 

 

19:36 Écrit par Frédéric Tison dans Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook |

La lumière sur la porteuse d'eau

 

 

 

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 Ossip Zadkine (1890-1967), Rébecca ou La Grande Porteuse d'eau (1927), plâtre peint,
au musée Zadkine, au 100 bis, rue d'Assas, à Paris VI,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

 

mercredi, 04 novembre 2015

Épure

 

 

 

 

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 Ossip Zadkine (1890-1967), Hermaphrodite (1914), bronze, détail,
au musée Zadkine, au 100 bis, rue d'Assas, à Paris VI,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

 

 

La maison du sculpteur

 

 

 

 

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frédéric tison,photographie,ossip zadkine,maison

 

Au musée Zadkine : maison, jardin et atelier d'Ossip Zadkine (1890-1967),
au 100 bis, rue d'Assas, à Paris VI,
photographies : juillet 2015.

 

 

 

 

L'étrange

 

 

 

Il paraît qu'il y a des hommes qui ont des opinions. Quant à moi, j'écoute Nuages, de Claude Debussy, selon l'interprétation magnifique de Désiré-Émile Inghelbrecht, et il me semble voir toutes les opinions passer dans un ciel mobile, sombre et superbe, avec les nuages.

 

 

 

mardi, 03 novembre 2015

D'une ponctuation française

 

 

 

 

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Dans le jardin du Luxembourg, à Paris,
par 39°C,

photographie : juillet 2015.

 

 

 

lundi, 02 novembre 2015

Étude pour un combat

 

 

 

 

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Eugène Delacroix, La Lutte de Jacob avec l'ange, plume sur calque,
étude pour la fresque de l'église Saint-Sulpice,
dans l'atelier du peintre, au 6, rue de Furstenberg, à Paris VI,

photographie : juin 2015.

 

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (71)

 

 

 

Introduction.

 

 

 Histoire

 Histoire des autres peuples
et biographie

 

 

« 152. Un gros livre appellé les Croniques de Burgues, escript en françois de lettre de court ; et au commencement du second fueillet est escript : N'ont mie ; et est couvert de veluyau vermeil, à quatre fermoers et cinq boullons sur chascun ais de cuivre doré ; lequel fut acheté par Mons. le [au] duc de Hennequin de Virelay, demeurant en la rue Neuve de Notre Dame, à Paris, au mois de février 1402, la somme de deux cens escus d'or._100 liv. »

 

« 153. Un livre appellé les Croniques de Burgues, escript en françois de lettre de court, bien historié et enluminé ; et au commencement du second fueillet, après la table et le prologue d'icelui, a escript : Car elles furent composées ; couvert d'un drap de soye ouvré à feuillages rouges et blancs sur un fond bleu, et fermant à deux fermoers de laiton et cinq boullons de mesmes sur chascun ais ; lequel livre Mons. acheta le 24 octobre 1407 cent soixante escus d'or comptant._100 liv. »

 

Il s’agirait d’une histoire de l’Espagne, en deux volumes, écrite par un évêque dont nous ne connaissons pas le nom, mais qui était originaire de Burgos (Burgues), en Espagne. Hiver de Beauvoir pense que ces Chroniques ont été traduites par Jean Golein pour Charles V, sous le titre Les Chroniques d'Espaigne que fist l’évesque de Bars.

 

 

(à suivre.)