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jeudi, 16 avril 2015

Autoportrait entre deux pleurants pour le tombeau de Jean de Berry

 

 

 

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Étienne Bobillet (actif en 1450) et Paul Mosselmann (connu de 1441 à sa mort en 1467 à Rouen),
Deux pleurants, éléments de cortège pour le soubassement du tombeau de Jean, duc de Berry,
dans la Sainte-Chapelle de Bourges
(tombeau laissé inachevé par l'équipe du sculpteur Jean de Cambrai à la mort du duc en 1416,
terminé après 1450 sur l'ordre de Charles VII),
musée du Louvre, Paris, photographies : octobre 2014. Un détail :

 

 

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 Voir une image plus grande.

 

 

 

 

mercredi, 15 avril 2015

Soleils d'or sur fond rouge

 

 

 

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Dais de Charles VII (vers 1429), sans doute l’œuvre de Jacob de Littemont,
peintre de cour sous Charles VII et Louis XI,

tapisserie destinée à former la partie verticale du dais au-dessus du trône de Charles VII
("Soleils d'or sur fond rouge" est la devise royale),

musée du Louvre, Paris, photographie : octobre 2014.

 

 

 

Visage du XIIIe siècle

 

 

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Saint Jean (bois de chêne, Hainaut, vers 1220-1230),
détail d'un ancien Calvaire provenant de l'église Saint-Sulpice de Ramousies (Nord),
musée du Louvre, Paris, photographie : octobre 2014.

 

 

 

mardi, 14 avril 2015

En situation

 

 

 

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Au centre, Enfant jouant avec une tortue (vers 1850-1858), par Pierre Hébert (1804-1869),
au Louvre, à Paris, photographie : octobre 2014.

 

 

 

 

La rose de pierre et de verre

 

 à Sylvie G., en amitié.

 

 

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Rosace de la Sainte-Chapelle du château de Vincennes, vue de l'intérieur de l'édifice,
photographie : octobre 2014.

 

 

 

 

lundi, 13 avril 2015

En haut et en bas

 

 

 

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Dans la Sainte-Chapelle de Vincennes (XIVe s.), photographies : octobre 2014.

 

 

 

dimanche, 12 avril 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (51)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 111. Un livre en françois de l’Aristote, appellé : Du ciel et du monde ; couvert d'un drap de soye ouvré doublé d'un viel cendal [taffetas], à deux fermoers d'argent doré esmailliés aux armes de Monseigneur, assis [disposés] sur tixus de soye vermeille._12 liv. 15 s. »

 

Il s’agit d’une traduction par Nicole Oresme (voir ci-dessous) du livre d'Aristote, le Traité du ciel et du monde, dans lequel le philosophe développe sa théorie des astres.

 

 

« 112. Un livre en françois, de l’Espère [la Sphère] du ciel et du monde escript de lettre courant ; et au commencement du second fueillet a escript : De l’inégalité des jours ; couvert de cuir vermeil empraint à deux fermoers de laiton ; lequel Monseigneur retint pour lui d'une grande quantité de livres qu'il acheta de Baude de Guy le xvje jour de décembre mil cccc et cinq [26 décembre 1405], et donna lors tant à sa chapelle de Bourges qu'à plusieurs personnes, tout ensemble pour le prix de deux mille deux cent vingt escus._50 s. »

 

 « 113. Un livre en françois, de l’Espère du ciel et du monde, escript de lettre courant ; et au commencement du second fueillet a escript : Le monde est tout rond, historié en plusieurs lieux ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant à deux fermoers d'argent doré tous plains, à deux tixus de soye noire ; lequel mondit seigneur retint pour lui de ladite grant quantité de livres dessut dit._15 liv. »

 

Il s’agit d'un ouvrage du génial (et très injustement oublié, aujourd'hui) érudit Nicole Oresme (vers 1320-1382), le Traité de la sphère (écrit avant 1377), dont voici le Prologue :

 

« La figure et la disposicion du monde, le nombre et ordre dez elemens et les mouvemens des corps du ciel appartiennent a savoir a tout homme qui est de france condicion et de noble engin. Et est bele chose et delectable, profetable et honeste, et aveques ce est neccessaire pour savoir philosophie et per especial pour astrologie. Mez afin que engin humain peust plus legierement tele chose comprendre, les sages anciens composerent entre lez autres un instrument qui est appellé espere [sphère] materiel ou articiel, lesquel on peut regarder tout entour, mouvoir et tourner et y considerer en partie la descripcion et le mouvement du monde et du ciel aussi, comme en un exemplaire, duquel je veul dire en françois generalement et plainement ce qui est convenable pour savoir a tout homme, sans moi perfunder [approfondir] es demostracions et es subtilités qui appartiennent as astrologiens, et veul deviser ceste œuvre par chapitres. »

 

(Voir également ici.)

 

(à suivre.)

 

 

Après l'ondée

 

 

 

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Le Sainte-Chapelle du château de Vincennes (XIVe s.), photographie : octobre 2014.

 

 

 

samedi, 11 avril 2015

Donjon de France

 

 

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Le donjon du château de Vincennes (XIVe s.), photographie : octobre 2014.

 

 

 

 

Le ciel parmi les pavés

 

 

 

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Au château de Vincennes,
photographie : octobre 2014.

 

 

 

vendredi, 10 avril 2015

Un étrange nuage

 

 

 

 

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Le ciel de Paris, photographie : octobre 2014.

 

 

 

 

Le Monde d'hier

 

 

 

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Louise Abbéma (1858-1927), Élégante, place de la Concorde (vers 1895), détail,
musée Carnavalet, Paris, photographie : octobre 2014.

 

 

 

jeudi, 09 avril 2015

Beau soir

 

 

 

 

Renée Fleming chante Beau soir, de Claude Debussy,
sur un poème de Paul Bourget.

 

 

Lorsque au soleil couchant les rivières sont roses
Et qu'un tiède frisson court sur les champs de blé,
Un conseil d'être heureux semble sortir des choses
Et monter vers le cœur troublé.

Un conseil de goûter le charme d'être au monde
Cependant qu'on est jeune et que le soir est beau,
Car nous nous en allons, comme s'en va cette onde :
Elle à la mer, nous au tombeau.

 

 

 

16:06 Écrit par Frédéric Tison dans Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Un catastérisme d'Ératosthène de Cyrène

 

 

 

La Lyre. Cette constellation est nouvellement mise au nombre des autres, mais c’est la lyre des Muses. Mercure l’a faite de la tortue et des cordes tirées des bœufs d’Apollon, elle en a eu sept d’après les Atlantes. Apollon la reçut, et la donna à Orphée pour accompagner ses chants, à ce fils de Calliope, l’une des Muses, lequel a donné des noms aux neuf Muses, et perfectionna tellement la musique parmi les humains, qu’on disait qu’il rendait les bêtes et les rochers sensibles à ses accords. Mais Orphée ne rendait aucun culte à Bacchus. Il n’adorait que le seul Dieu suprême, sous le nom d’Apollon, et souvent, se levant la nuit, il allait s’asseoir sur le mont Pangée, pour y attendre le lever du soleil, et le saluer le premier par ses sons mélodieux. Eschyle raconte que Bacchus irrité envoya les Bassarides pour le déchirer. Mais les Muses rassemblèrent ses membres épars, et les enterrèrent dans la terre des Libéthres ; et, avec la permission de Jupiter, elles mirent sa lyre au ciel. Son coucher sert d’annonce, parce qu’il se fait en un temps réglé suivant la saison. Elle a une étoile à chaque corde, une à chaque courbure, et une aussi à l’extrémité, une à chaque épaule, une à la traverse, et une blanche et brillante au pied ; en tout, neuf.

 

Ératosthène de Cyrène, Les Catastérismes, « La constellation de la Lyre » (IIIe s. av. J.-C.), traduction de M. l'Abbé Halma (1821).

 

 

 

11:04 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Tags : ératosthène de cyrène, catastérismes, lyre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Le poète aux yeux bleus

 

 

 

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Jacques-Émile Blanche (1861-1942), René Crevel (1900-1935), détail,
musée Carnavalet, Paris, photographie : octobre 2014.