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lundi, 22 décembre 2014

Au-dessus de l'autel

 

 

 

 

 

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Dans la collégiale Saint-Barnard (XIe-XVIIIe s.),
à Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

dimanche, 21 décembre 2014

Anciennes notes

 

 

 

 

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Antiphonaires (fin du XVIIIe s.), dans la sacristie
de la collégiale Saint-Barnard (XIe-XVIIIe s.), à Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

Au bord de l'Isère

 

 

 

 

 

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La collégiale Saint-Barnard (XIe-XVIIIe s.), à Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

samedi, 20 décembre 2014

Le souvenir d'Athos, Porthos et Aramis

 

 

 

 

DSC_2750 b Athos Portos et Aramis et leurs fantômes.jpg

 

Botte de mousquetaire (XVIIe s.),
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

vendredi, 19 décembre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (28)

 

  

 

Introduction.

 

 

 Sciences & Arts (suite)

 Philosophie morale 

 

 

 

« 60. Un livre en françois, appellé le Livre des problèmes d'Aristote, translaté et exposé de latin en françois par maistre Evrart de Coussy, jadis physicien [médecin] du roi Charles quint [Charles V de France], escript de lettre courant, historié au commencement et en plusieurs lieux, et au commencement du second fueillet a escript : François ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant à quatre fermoers de laiton, et sur chascun ais a cinq boullons de laiton ; lequel fut donné à Mons. au mois de septembre 1405 par messire Guillaume Boisratier, à présent archevêque de Bourges [depuis 1409]._75 liv. »

 

On sait aujourd’hui que ces Problèmes, une collection de questions et de réponses sur des sujets très divers (médecine, musique, sciences naturelles, mathématiques, etc.), ne sont pas l’œuvre d’Aristote, mais plutôt une compilation de son école, même si certains passages sont du philosophe.

 

Évrart de Coussy (ou de Couty, ou de Conty), écrivain, et membre de la faculté de médecine de Paris (il fut maître régent de 1353 à 1405, année de sa mort), fut l’un des médecins de Charles V et de Blanche de Navarre, veuve de Philippe VI. Il fut également l’un des traducteurs à la cour royale. Outre sa traduction de ces Problèmes pseudo-aristotéliciens, il est l’auteur des Eschés [Échecs] amoureux, poème allégorique de plus de 30000 vers récrivant le Roman de la Rose, et de leur commentaire en prose, le Livre des Eschez amoureux moralisés (vers 1400).

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

Soie brodée

 

 

 

 

 

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Chaussures de femme pour pieds mutilés (XIXe s.), provenant de Chine, soie brodée,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographies : juillet 2014.

 

 

 

jeudi, 18 décembre 2014

L'infini turbulent ou le misérable miracle

 

 

 

 

 

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Henri Michaux (1899-1984), Dessin mescalinien (vers 1955-1960), détail,
musée des beaux-arts de Valence,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

Pour Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, certainement

 

  

 

 

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Souliers de femme (époque Louis XIV)
en satin blanc, galon et dentelle en fils d'argent,
boucles en argent garnies de cailloux d'Alençon,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

mercredi, 17 décembre 2014

Aimez-vous Georges Michel ?

  

 

Rappel de mon appel : 

Pour Georges Michel, dit Michel de Montmartre (ébauche d'un catalogue des œuvres visibles dans les musées de France et d'ailleurs)

 

 

 

18:22 Écrit par Frédéric Tison dans Georges Michel, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Coquilles

 

 

 

 

La correction d'épreuves la plus rigoureuse, curieusement, n'empêche presque jamais l'oubli de quelques coquilles, un pluriel négligé, un "pas" pour un "par", un mot répété inutilement ou une virgule en début de ligne. Presque aucun de mes livres imprimés, à l'instar de nombre de ceux que je lis, n'a su éviter cet écueil ; il semble bien que Titivillus, ce démon médiéval qui, tout en les provoquant, recueillait les syllabes et les lettres omises (ou fautives) des chanteurs de psaumes et des copistes, continue d'exercer son discret mais malicieux empire sur les mots. Je me souviens d'un fâcheux "interpelé", sur la première page de la première partie d'un livre mien publié en 2005. Je me rappelle un auteur de mes amis, qui s'aperçut que l'un des mots du titre de son ouvrage était au pluriel sur la couverture et au singulier sur la page de garde.

 

Ces fautes-là recommencent à leur façon la lettre volée d'Edgar Poe ; elles semblent si criantes et si évitables, si improbables même, qu'arrivera sans doute le jour, s'il n'est pas déjà arrivé, où le nom même de l'auteur sera mal orthographié sur la couverture de son livre... Un autre fait curieux est que la coquille, bien souvent, ne se voit qu'une fois qu'elle est définitivement imprimée ; dans le fichier informatique, elle se faisait timide, sage et candide, transparente en un mot. Tout se passe comme si, avant l'impression, une faute connaissait infailliblement le moyen de se voiler de gaze. J'ajouterai qu'elle apparaît dans toute sa splendeur désolée d'abord à l'auteur du livre, et seulement ensuite, pour une bien moindre part, à ses lecteurs, ce qui est à la fois cruel et consolant. La première coquille d'impression dans l'un de mes livres m'a navré, puis je me suis incliné devant l'évidence : ces choses-là sont plus rusées qu'Ulysse.  Au moins ne finirai-je pas comme Alexandre Guidi de Pavie, ce poète italien qui, en 1712, raconte-t-on, alors qu'il s'apprêtait à offrir au pape Clément XI les Homélies de son bienfaiteur qu'il avait paraphrasées et mises en vers, découvrit quelques fautes d'impression dans sa belle édition, et en mourut de chagrin.

 

 

 

 

 

Une chaussure de miniature persane

 

 

 

 

 

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Chaussure d'homme en cuir chagriné (XVe ou XVIe s.), provenant de Perse,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

C'est cette sorte de chaussure que certains personnages portent, dans les merveilleuses miniatures persanes.

 

 

 

mardi, 16 décembre 2014

Relique royale

 

 

 

 

 

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Soulier à pont (XVIe s.) provenant de la garde-robe de Catherine de Médicis,
musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,

photographie : juillet 2014.

 

 

 

Les arcades

  

 

 

 

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Ancien couvent de la Visitation (XVIIe-XIXe s.),
actuellement musée international de la Chaussure, à Romans-sur-Isère,
photographies : juillet 2014.

 

 

 

lundi, 15 décembre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (27)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 58. Le tiers livre des loys en françois, qui est appellé l’Enforciade, escript de lettre de fourme, et au commencement du second fueillet est escript : Il a empirée ; couvert de cuir noir houssé, à deux fermoers de cuivre et cinq bouillons [boulons] de mesmes sur chascun ais ; lequel livre fut donné à Mons. par messire Guillaume de Tignonville, chevalier, au mois de mai l’an 1412._7 liv. 10 s. »

 

 

« 59. Un autre livre de droit en françois, appellé Digestis vielle, escript de lettre de fourme, et au commancement du second fueillet est escript : Livent si escrivent ; couvert de cuir blanc, à deux fermoers de cuivre et cinq bouillons de mesmes sur chacun ais ; lequel livre fut semblablement donné à mondit seigneur par ledit de Tignonville au mois de mai 1412._12 liv. 10 s. »

 

 

Guillaume de Tignonville, écrit Hiver de Beauvoir, « donateur de ces volumes, est ce prévôt de Paris qui, en 1407, malgré l'appui du roi Charles VI, fut obligé de faire amende honorable à l’Université pour avoir fait pendre deux écoliers voleurs. Il reste de lui une ordonnance de police ».

 

Ces deux ouvrages sont la traduction française d’une partie des Pandectes, ou Digeste, recueil, composé sur l'ordre de l'empereur Justinien (527-565), rassemblant toutes les décisions des plus célèbres jurisconsultes romains. L’Enforciade et le Digestis vielle sont les deux premières parties de ce corps de lois (l’Infortiat et le Digestum vetus).

Dans les Pandectes, les textes des juristes classiques sont groupés par matière. Ils sont contenus dans cinquante livres ; chaque livre contient plusieurs titres, chacun étant consacré à un point de droit particulier.

 

Hiver de Beauvoir ajoute : « Le livre intitulé : les Dits moraux des philosophes [qui sera l'objet de la notice 65] a été imprimé sous son nom [celui de Guillaume de Tignonville], de sorte qu'on pourrait croire que cette traduction d'une partie des Pandectes serait son œuvre. » 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

Rive sous un ciel pluvieux, en été

 

 

 

 

 

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À Romans-sur-Isère, dans la Drôme,
photographie : juillet 2014.