De l'éternité

 

 

Il est des passages, des moments, parfois une seule note, dans quelques pièces musicales, dont on voudrait qu'ils ne finissent jamais.

 

 

 

Poésie/première n° 83

 

 

 

 

Poésie/première n° 83, septembre 2022.

 

https://www.poesiepremiere.fr/2022/09/05/numero-83/

 

L'un de mes textes (une suite de notes) figure dans ce numéro.

 

 

 

Une parution : Ombres reines II

 

Une parution

___________

 

 

 

Frédéric Tison, Ombres reines II : un carnet de photographies, impression Blurb.inc,
format paysage 20 x 25 cm, photographies en couleur et N&B, papier satiné, 34 p., septembre 2022.

___________

Pour vous procurer l'ouvrage, veuillez vous rendre ici.

 

 

 

De l'explosion

 

 

Un poème est une explosion de fleurs.

 

 

 

 

Les arbres

 

 

 

 

Au château de Ferrières (1855-1859), en Seine-et-Marne,
photographie : février 2009.

 

 

 

 

Le veilleur (et l'autre banc)

 

 

 

 

Au château de Ferrières (1855-1859), en Seine-et-Marne,
photographie : février 2009.

 

 

 

 

Du banc

 

 

 

J'aimerais être, en compagnie de mon bien-aimé, sur ce banc, sous l'arbre face au château, pour le temps qu'il me reste à vivre sur cette terre. Et vivre, et contempler, et aimer.

 

 

 

 

Celui qui veille et surveille

 

 

 

 

Au château de Ferrières (1855-1859), en Seine-et-Marne,
photographie : février 2009.

 

 

 

 

De ce qui se cherche

 

 

 

La paix — la couleur — la musique.

 

 

 

De l'hostilité

 

 

Le monde nous est patiemment, très patiemment hostile.

 

 

 

Degrés

 

 

 

 

Au château de Ferrières (1855-1859), en Seine-et-Marne,
photographie : février 2009.

 

 

 

 

C'est là aussi que je voudrais vivre

 

 

 

 

 

Le château de Ferrières & son parc (1855-1859), en Seine-et-Marne,
photographie : février 2009.

 

 

 

 

 

 

Du contemporain (Au téléphone)

 

 

Tuuttt, tuuttt, tuuttt. « Bienvenue dans les services de ***. Pour mieux vous orienter, veuillez composer votre numéro d'identifiant, suivi de la touche dièse. » Moi : tap, tap, tap. « Merci. Veuillez maintenant composer votre code confidentiel, suivi de la touche dièse. » Moi : tap, tap, tap. « Si vous souhaitez ceci, tapez 1. Si vous souhaitez cela, tapez 2. Si vous souhaitez vous renseigner sur ceci, tapez 3. Si vous souhaitez vous renseigner sur cela, tapez 4. Pour toute autre demande, tapez 5. » Moi : tap.  [Silence. Quel suspense !] « Bonjour, nous allons vous mettre en relation avec votre correspondant. » [Dix minutes de musiquette insupportable.] « Ne quittez pas. Un correspondant va vous répondre. » [Cinq minutes de musiquasse stupide. En attendant je fais la moue.] « Savez-vous que nous proposons des offres réduites pour alléger votre quotidien ? N'hésitez pas à en parler avec votre conseiller. » [Dix minutes de chansonnette inepte.] « Nous sommes désolés. Nos services sont fermés. Veuillez rappeler ultérieurement. » Clic !

 

 

 

De la surprise

 

 

 

Il est des musiques que l'on voudrait immédiatement s'approprier, dont on voudrait connaître tout, que l'on voudrait, à la première écoute, savoir par cœur. C'est le cas, aujourd'hui, pour moi, des symphonies de Kurt Atterberg, un compositeur suédois que je connais très mal et dont la musique, en l'occurrence la Symphonie n° 5 dite "Funèbre", que j'entendis pour la première fois à la radio tout à l'heure, m'a sauté aux oreilles, si j'ose dire, et m'a sur le champ conquis ; je me suis précipité sur le site Youtube pour découvrir d'autres de ses symphonies. Splendeur, grâce, mystère et tension : Atterberg serait-il le Sibelius suédois ?

 

 

 

La découverte

 

 

 

 

 

Kurt Atterberg (compositeur suédois, 1887-1974), Symphonie n° 5 en ré mineur "Funèbre" (1919-1922),
Orchestre symphonique de la Radio de Francfort dirigé par Ari Rasilaien.