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samedi, 09 décembre 2017

Ciels des Heures

 

 

 

      Tout flâneur amoureux, lors d'une exposition de tableaux, a l'occasion d'entendre des sottises : il y a presque toujours quelqu'un pour déclarer que tel tableau n'irait pas très bien dans son salon, ou bien au contraire qu'il irait très bien au-dessus du canapé. L'un s'esclaffe et prétend que décidément son fils ferait aussi bien que le peintre, quand l'autre fait la moue devant ce qu'il qualifie de « banal » ou de « déjà vu ». Lorsque je visitai l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime » au monastère royal de Brou, peu de monde, bienheureusement, était présent ; j'eus cependant le loisir d'entendre un visiteur s'exclamer que tous les tableaux du maître se ressemblaient, que ce n'était là que des variations, sans grande variété ni originalité, sur un même motif. Quelle erreur, quelle absence de regard ! Bien sûr, le peintre dessina essentiellement des paysages ; bien sûr, dans la peinture renouvelée des ciels résident sa recherche et son génie. Mais qui niera que chaque ciel est unique, dans ses toiles, et qu'il s'agit là d'une poursuite éperdue de la peinture d'un instant, que cet instant soit celui du matin, de l'après-midi, du soir, que cet instant soit celui qui précède immédiatement l'orage, qu'il soit celui d'un soleil violent, qu'il soit celui de la pluie, ce jour-là, à cette heure précise ? Chaque nuance, chaque couleur du ciel et des nuages, sont une œuvre unique, magnifique, essentielle pour le peintre de Montmartre. Ce visiteur n'avait pas vu que Georges Michel était le peintre des Heures du ciel.

 

 

 

 

 

La pêche

 

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), La Pêche (Collection privée),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

vendredi, 08 décembre 2017

Peinture du vent

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Moulin et coup de vent d'orage
(Musée des beaux-arts de Valenciennes),

à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

jeudi, 07 décembre 2017

L'immense

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), L'Orage (Vue de Paris des hauteurs de Meudon ?)
(Collection particulière, Paris),

à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

Paysage avec des chaumières

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Paysage (Musée Jeanne d'Aboville à La Fère),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

mercredi, 06 décembre 2017

Ciel d'automne

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Paysage d'automne (Musée des beaux-arts de Brest),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

Paysage avec un chasseur

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Paysage avec un chasseur (Musée des beaux-arts de Brest),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

mardi, 05 décembre 2017

Le pont qui menait à une ville

 

 

 

 

 frédéric tison, photographie, georges michel, pont menant à une ville

 

Georges Michel (1763-1843), Pont menant à une ville
(Fondation Custodia, Paris, Collection Frits Lugt),

à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime », 
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

L'irrésistible

 

 

 

Je ne parle presque que des ciels, chez Georges Michel ; bien sûr, il y a la terre aussi, il y a les moulins, et parfois toute une petite foule de personnages. Mais les toiles de Georges Michel font d'abord lever les yeux. Ce sont des ciels irrésistibles.

 

 

 

lundi, 04 décembre 2017

La plaine

 

 

 

 

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 Georges Michel (1763-1843), La Plaine (Musée des beaux-arts de Lyon),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime », 
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

dimanche, 03 décembre 2017

L'orage

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), L'Orage (Collection privée, Paris),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime », 
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

Ô collectionneurs !

 

 

 

Ô collectionneurs ! Ces cartels de tableaux qui, dans une exposition, indiquent que telle toile appartient à une « collection privée », ces cartels me font rêver. Dans quel château, dans quel hôtel particulier, dans laquelle de leurs salles se trouve ordinairement cette toile que j'aime et que je contemple là ? Qui est le propriétaire, est-il prince, mécène, rentier, est-il un amateur qui se ruine dans l'achat d’œuvres aimées, est-il artiste lui-même, poète, écrivain passionné ? Fait-il visiter à ses amis sa collection privée, dans une galerie magnifique ou dans une mansarde, ou bien a-t-il enfermé son tableau chèrement acquis dans le coffre obscur d'une banque ? Qu'est-ce que cela fait, d'avoir une peinture de Georges Michel dans son salon ? Pour ma part, j'ai accroché sur mes murs quelques œuvres originales d'artistes contemporains que j'aime ; je l'avoue, il m'arrive de les regarder à présent plutôt distraitement, et pourtant elles n'ont pas cessé d'être belles. Si j'avais La Sablonnière ou L'Orage sur la vallée de la Seine dans ma chambre, m'en lasserais-je peu à peu, ainsi qu'un corps aimé que l'habitude et le temps qui passe rendent moins désirable, tandis qu'il reste inégalable et neuf selon d'autres yeux ?

 

 

 

 

06:00 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 02 décembre 2017

Mille et un gris

 

 

 

 

 

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  Georges Michel (1763-1843), Vue d'une ville près de Paris (Musée des beaux-arts de Reims),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime », 
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

 

vendredi, 01 décembre 2017

La pluie d'Île-de-France

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Paysage aux environs de Paris (Musée des beaux-arts de Lille),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime »,
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.

 

 

 

 

jeudi, 30 novembre 2017

Ciel d'orage

 

 

 

 

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Georges Michel (1763-1843), Orage sur la vallée de la Seine (Collection privée),
à l'exposition « Georges Michel, le paysage sublime », 
au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, photographie : octobre 2017.