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jeudi, 20 août 2020

La montagne de jade

 

 

 

 

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Anonyme (1644-1911, dynastie des Qing), Montagne avec figures, jade,
au musée des beaux-arts de Shanghai, en Chine,
photographie : avril 2019.

 

 

 

 

 

Le musée de Shanghai

 

 

 

 

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Le musée des beaux-arts de Shanghai, en Chine,
photographie : avril 2019.

 

 

 

 

mercredi, 19 août 2020

Sur le Bund

 

 

 

 

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Le Bund, à Shanghai, en Chine, photographies : avril 2019.
Sur le second cliché, au centre, la « Perle de l'Orient » (1991-1995).

 

 

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06:39 Écrit par Frédéric Tison dans Voyage en Chine | Tags : frédéric tison, photographie, chine, shanghai, bund | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 18 août 2020

Lignes

 

 

 

 

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Dans le Temple Yufosi,
à Shanghai, en Chine, photographie : avril 2019.

 

 

 

 

lundi, 17 août 2020

Le passage

 

 

 

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Dans le Temple Yufosi,
à Shanghai, en Chine, photographie : avril 2019.

 

 

 

 

Dans le Temple Yufosi (2)

 

 

 

 

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Dans le Temple Yufosi,
à Shanghai, en Chine, photographies : avril 2019.

 

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dimanche, 16 août 2020

Dans le Temple Yufosi

 

 

 

 

 

 

La Grande Salle des Rois célestes, dans le Temple Yufosi,
à Shanghai, en Chine, film : avril 2019.

 

 

 

 

10:58 Écrit par Frédéric Tison dans Voyage en Chine | Tags : frédéric tison, film, shanghai, temple yufosi | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Voyage en Chine (avril-mai 2019) — Notes de carnet, extraits (3)

 

 

[Mardi 23 avril 2019]

([Shanghai.] La nuit.)

Le Temple Yufosi est en enchevêtrement d’édifices déployés autour d’une place centrale. On y accède par des ouvertures aux formes rondes qui offrent de délicats points de vue. Le contraste avec le reste de la ville, tout de tintamarre et de gratte-ciel, est énorme. La Grande Salle des Rois célestes, de construction récente mais édifiée selon le style des anciens Ming, est une splendeur. Le boddhisattva Avalokiteshvara y siège, doré, entouré d’Immortels et de milliers de personnages, de détails, eux-mêmes entremêlés de rubans, fanions, fleurs, lampes, vases et fruits en offrande.

*

Le Temple du Bouddha de jade abrite une impressionnante statue taillée à partir d’un seul bloc de cette pierre vénérée, qu’il est interdit de photographier mais dont j’ai déniché une reproduction en carte postale que je ne me suis pas privé de prendre en photographie, elle.

*

Nous sommes ensuite allés flâner sur le Bund, une vaste promenade longeant la rivière Huangpu (qui ressemble davantage à un fleuve) et faisant face à de très hauts gratte-ciel, parmi lesquels de fort extravagantes constructions et la « Perle de l’Orient », cette tour de télévision bizarre, ponctuée de trois sphères. Tout cela, qui n’est pas de mon goût, est certes très impressionnant. Comme le disait L. F. Céline de New York, Shanghai est une « ville debout ».

*

Scène ridicule, au restaurant pour le déjeuner : la jeune guide et une hôtesse se sont livrées à d’interminables gloses sur le choix de raviolis dans le menu, l’une ne comprenant pas correctement, à ce que j’ai cru entendre, le dialecte de l’autre, le tout sur un ton grave et préoccupé comme s’il était question de l’imminence d’une Troisième Guerre mondiale ou d’une attaque nucléaire de la Corée du Nord, si bien que la commande, et uniquement la commande, a pris quinze bonnes minutes. Le repas enfin servi, de plus, était détestable, la cuisine régionale – celle que j’ai goûtée jusqu’à présent – étant surtout bouillie et plutôt fade : il m’était à peine possible de distinguer les raviolis à la viande de ceux qui étaient composés de légumes… Tout ce que j’ai mangé pour le moment était gras et insipide.

Les bons restaurants chinois, en France, où nous dégustons de délicieux nems et autres plats de bœuf aux champignons noirs, tiennent certainement de palaces chinois où je ne suis pas encore allé.  De plus, les portions servies ici sont énormes, absurdement ; je n’ai jamais pu venir à bout de plats qui conviendraient, à chaque fois, à trois personnes au moins.

*

Puis ce fut la découverte du musée de Shanghai. Pour être un habitué des musées Guimet et Cernuschi, à Paris, je ne fus guère particulièrement surpris par les pièces exposées ; seule, à mon sens, la collection de peintures est exceptionnelle : ah, ces rouleaux d’encres noires et de blancheurs, ces délicats personnages déambulant, devisant, ou perdus dans l’immensité des montagnes et des lacs – ces merveilleuses nuances de gris…

*

(…)

La connexion à l’Internet est épouvantable : le « wifi » est capricieux et lent, rien ne fonctionne correctement, Facebook est censuré (alors que Messenger fonctionna un temps, la messagerie semble à présent bloquée) ainsi que Google et les autres moteurs de recherche, aucune requête n’est possible et encore moins l’envoi de messages électroniques. J’ai épuisé mon forfait, sur mon téléphone portable, qui se bloque à 60 euros, en à peine deux jours et je n’ai pu envoyer que deux messages « sms ». Désormais, plus rien ne fonctionne. Vive le communisme ! Les gratte-ciel insolemment éclairés la nuit devraient ne s’illuminer que de bougies, cela serait davantage en correspondance…

 

(à suivre.)

 

 

10:50 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Voyage en Chine | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

samedi, 15 août 2020

Des prénoms

 

 

 

Il suffit qu'on prononce un prénom devant nous pour que s'ouvrent des galaxies inachevées, perdues ou aimantes.

 

 

 

 

 

11:27 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

vendredi, 14 août 2020

Voyage en Chine (avril-mai 2019) — Notes de carnet, extraits (2)

 

 

Mardi 23 avril 2019

5 h 57. Je me lève. Je suis éveillé depuis une heure (…).

Je devrais mieux poursuivre l’écriture. Elle est encore une fois mon bien, un bien qui seul m’appartient, que seul je puis entretenir si je fais l’effort – trop rarement, de façon souvent trop espacée, même si celle-ci est quotidienne – de le poursuivre. Tous mes livres ont été écrits par fragments, et cependant ils sont nés comme entiers de mes pensées. L’écriture les a rassemblés harmonieusement. Or l’harmonie était là auparavant. Elle précédait, devançait. Comment rendre l’écriture présence et soutien permanents ? Comment réunir les pièces éparses de l’harmonie ?

*

Passeport à présenter par-ci, passeport à présenter par-là, à chaque étape ou presque de mon séjour. Hier, on a photocopié mon passeport au guichet de l’hôtel en sus de m’avoir photographié ! Tout ici est méticuleusement organisé, nous sommes contrôlés en permanence. Les caméras sont partout, elles quadrillent littéralement le territoire ; j'en viens à me demander s'il n'y en a pas derrière les miroirs de ma chambre, ou s'il n'en est pas de cachées dans les détecteurs de fumée.

*

La fenêtre de l’hôtel ne s’ouvre pas, elle semble verrouillée. Elle donne sur de gigantesques gratte-ciel et des chantiers de gratte-ciel ; la vue n'est pas réjouissante. – Ah, mais si, je suis parvenu à entrebâiller une des vitres du double vitrage ; je peux à peine passer le bras dans l’étroite ouverture, et l’objectif de mon appareil photographique.

 

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Vue, de ma chambre d'hôtel, sur des chantiers de construction, au matin,
à Shanghai, en Chine, photographie : avril 2019.

 

*

(En voiture.)

Mon chauffeur se nomme Yang Yu (ce qui signifie « Soleil Lune ») ; il conduit une Cadillac noire aux sièges en cuir beige. Je circule en Cadillac dans Shanghai : je n’aurais jamais pensé écrire un jour une telle phrase !

 

(à suivre.)

 

 

22:52 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Voyage en Chine | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Un chemin

 

 

 

La Beauté ne nous répond pas. Le trajet est absent, à l'image de tout. À nous de forcer le chemin.

 

 

 

 

17:24 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Shanghai sous la pluie

 

 

 

 

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La rue commerçante de Nanjing Lu, à Shanghai, en Chine,
photographies : avril 2019.

 

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*

 

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07:16 Écrit par Frédéric Tison dans Voyage en Chine | Tags : frédéric tison, shanghai, photographie, nanjing lu | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 12 août 2020

Dans le Jardin du Mandarin Yu

 

[Voyage en Chine, notes I.]

 

 

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Dans le Jardin du Mandarin Yu, à Shanghai, en Chine,
photographies : avril 2019.

 

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À Shanghai

 

 

 

 

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Une rue, à Shanghai, en Chine,
photographie : avril 2019.

 

 

 

 

12:40 Écrit par Frédéric Tison dans Voyage en Chine | Tags : frédéric tison, photographie, shanghai | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Voyage en Chine (avril-mai 2019) — Notes de carnet, extraits (1)

 

[Ces notes de carnet ont été, pour la plupart d'entre elles, composées durant mon voyage lui-même, souvent dans un style abrégé que j'ai corrigé ici. J'y ai ajouté quelques notes écrites à mon retour, à Paris, et j'en ai retiré d'autres.]

 

 

 

Dimanche 21 avril 2019

Un voyage ne saurait panser, je le sais bien. Je vais cependant bientôt m’envoler pour la Chine !

(…)

Voilà plus de trois heures que j’attends dans la salle d’embarquement de l’aéroport de Roissy, qui bourdonne de conversations. J’aimerais prendre l’air, mais aucun balcon, aucune terrasse, aucune fenêtre ne sauraient s’entr’ouvrir. « Qu’on ouvre les fenêtres ! », prétend-on que Louis XIV ordonnait dès qu’il pénétrait dans une salle fermée.

*

Escale à Francfort. Impossible encore de sortir prendre l’air, nous voyageons désormais comme dans une bulle de verre et de métal – le vent est vraiment, toujours, ce qui me manque. Moi qui n’aime écrire qu’à ma table, devant ma fenêtre ouverte, ou dans la rue, sur les terrasses sans paravent, dans les jardins, assis sur un banc, je suis servi. Mais je ne parviens pas à lire, l’espace est à la fois vaste et confiné, et cette vacance forcée qu’est l’attente interminable de l’avion pour Shanghai me fait quelque peu tourner en bourrique hébétée… Dix ou onze heures de vol m’attendent.

(…)



Lundi 22 avril 2019

(Dans l'avion Francfort-Shanghai.)

Distance restante : 9 232 km.

Temps de vol restant : 10 h 21.

Ces chiffres vertigineux que je lisais tout à l’heure sur l’écran fixé au dos du siège qui me fait face sont devenus 2 048 km et 2 h 23.

J’ai réussi à écrire un peu, malgré les nombreuses « turbulences », ces secousses un peu inquiétantes qui parsèment notre parcours. J’ai pu dormir quelques heures : l’avion est seulement rempli pour moitié, et aucun fâcheux ne s’est manifesté, hurleur, renifleur en série, enfant roi. Il est désormais six heures du matin à Paris, midi à Shanghai, ville dont j’approche. Oh ! Je serai bientôt en Chine !


*

(Le soir, à Shanghai.)

Shanghai compte 24 millions d’habitants – ville colorée, monstrueuse et tentaculaire où j’ai circulé tantôt en voiture, tantôt à pied, dans le vacarme et le nombre. Des gratte-ciel effrayants côtoient de petites maisons anciennes (du XVIIe siècle je crois) tout à fait remarquables, telles que celles qui sont éparses dans le Jardin du Mandarin Yu – de beaux et élégants pavillons de bois sombre entourés d’arbustes et surtout de « pierres de jade » imposantes qui ne sont pas en jade mais s'offrent ainsi que des chefs-d’œuvre naturels de pierre aux formes baroques produits par les eaux et les mouvements de la terre – L’Europe s’en sera largement inspirée pour ses bosquets de rocaille et ses « grotesques ».

Il pleuvait dans le jardin, et mes photographies sont assez sombres, hélas.

(…)

Vu dans le spacieux Théâtre Central de Shanghai un spectacle inégal d’acrobates et de mimes – quelques très beaux moments. Mais la troupe, la « Shanghai Acrobatic Troup », semble parfois surjouer la « Chine authentique » et parodier involontairement sa propre culture, un peu comme en France Versailles est mis à toutes les sauces, plus ou moins heureuses.

(…)

La guide qui m’accompagne, de son prénom Lian (son nom complet, D. Lian, signifie « Lotus d’hiver » en chinois), et qui se fait appeler Hélène à l’occidental (ce que je trouve absurde ; ce n’est certainement pas à elle de s’adapter), est une jolie jeune femme d’une vingtaine d’années ; elle parle l’anglais et assez inégalement le français ; son français est cependant remarquable car cela ne fait que quatre ans qu’elle apprend notre langue. Elle est efficace, fiable, gentille. Son quotidien doit être difficile ; j’apprends qu’elle vit dans un appartement de 10 m2 pour 2 000 yuans par mois (soit 300 euros), la paie médiane en Chine. Tous les matins et les soirs, elle passe une heure debout dans le métro entre son domicile et son travail.

*

Le « wifi » qui ne fonctionne pas dans la chambre d’hôtel est agaçant. J’ai pourtant moi-même fait examiner mon téléphone portable au guichetier qui l’a tripoté dans tous les sens, mais rien n’y a fait. Impossible d’envoyer quelque message à quiconque en France.

 

(à suivre.)

 

 

 

12:30 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Voyage en Chine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |