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lundi, 11 avril 2016

Paysage de pastel

 

 

 

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Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), Paysage au clocher (1820-1830), détail, pastel sur papier,
à l'exposition "Élisabeth Vigée Le Brun",
au Grand Palais, à Paris, photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

La belle Jeanne

 

 

 

 

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Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), Jeanne Bécu, comtesse du Barry (1743-1793),
en gaulle, avec un chapeau de paille
(1781), détail,
à l'exposition "Élisabeth Vigée Le Brun",
au Grand Palais, à Paris, photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

dimanche, 10 avril 2016

La voix, le rythme et la guitare-mandoline

 

 

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And Also The Trees, "Your Guess", dans l'album Born into the waves (2016)

 

Il n'aura pas échappé au Lecteur attentif de ce blogue que l'auteur de celui-ci est un amoureux transi de cette formation musicale anglaise...

Selon moi, qui n'écoute que de la musique dite "classique" (c'est-à-dire de la musique tout simplement, bien sûr), c'est là ce que devrait être la seule vraie chanson de notre temps, loin, bien loin de la "musique" industrielle affreuse qui brise et blesse tous nos silences, tandis que tout l’œuvre d'And Also The Trees est d'accompagner et de dire, avec l'élégance, la mélancolie et la mélodie d'un monde.

 

 

 

 

Selon

 

 

 

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Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), Allégorie de la Poésie (1774),
à l'exposition "Élisabeth Vigée Le Brun",
au Grand Palais, à Paris, photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

samedi, 09 avril 2016

La grâce

 

 

 

 

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Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), L'artiste exécutant un portrait de Marie-Antoinette (1790), détail,
à l'exposition "Élisabeth Vigée Le Brun",
au Grand Palais, à Paris, photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

vendredi, 08 avril 2016

Un soir

 

 

 

 

odile-cohen-abbas,alain breton,andré prodhomme,frédéric tison

 

De gauche à droite : votre serviteur,
Alain Breton, poète et éditeur,
Odile Cohen-Abbas, poète,
et André Prodhomme, poète,
à la Librairie-Galerie Racine, au 23, rue Racine, Paris VI,
à l'occasion de la signature du livre
Le Dieu des portes,
photographie : G. T.
, le jeudi 7 avril 2016.

 

 

 

Épître au livre

 

 

À son livre

 

« Il me semble, mon livre, que tu regardes souvent du côté de Vertumne et de Janus. Est-ce que tu voudrais être exposé en vente dans la boutique des Sosies, poli et relié par leurs mains ? Tu t'indignes, je le vois, de rester sous la clef : l'obscurité, si chère à la modestie, n'est pas ton fait. Honteux d'avoir un petit nombre de lecteurs, il te faut le grand jour de la publicité. Sont-ce là les sentiments dans lesquels je t'avais élevé ? Eh bien, va donc où tu brûles d'aller ! mais souviens-toi que, une fois dehors, il n'y aura plus à revenir. Malheureux, diras-tu à la première boutade que tu essuieras, qu'ai-je fait ? quels vœux ai-je formés ? Tu sais aussi combien le lecteur se gênera peu pour te remettre dans tes plis, quand l'ennui le prendra.

Voici donc, si le dépit que tu me causes ne m'aveugle pas, voici de point en point ce qui t'adviendra. Fêté à Rome, tant que tu conserveras l'attrait de la jeunesse, une fois que tu auras passé dans toutes les mains, et qu'on aura sali tes pages, tu deviendras, dans un coin, la pâture des vers, ou bien tu passeras à Utique, si mieux on n’aime t'expédier pour Lérida, servant d'enveloppe à des marchandises. Qui rira bien alors ? Ce sera celui dont tu n'auras pas voulu suivre les conseils. Il fera comme ce rustre qui, ayant affaire à un âne qui ne voulait point obéir, le poussa de colère dans le précipice. Pourquoi s'obstiner, en effet, à sauver qui veut périr ? J'oubliais : tu as encore une chance, c'est que les vieux maîtres d'école des faubourgs s'arrangent de toi pour montrer à lire aux marmots. »

 

Horace, Épîtres, XX. « Épître à son livre » (début), traduction de C. V. Ouizille (1832)

 

 

 

 

06:14 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Le port au-delà

 

 

 

 

Le Tréport - 8.JPG

 

Vue du Tréport, avec, à droite, l'ancien Hôtel de Ville (XVIe s.),
devenu Musée du Vieux Tréport,

photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

jeudi, 07 avril 2016

Le soleil (Hommage à Claude Gellée)

 

 

 

 

Le Tréport 5.jpg

 

Tôt le matin, par l'une des fenêtres de la chambre 2 de l'hôtel de Calais, au Tréport,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

mercredi, 06 avril 2016

Invitation — une séance de signature, Paris, le jeudi 7 avril 2016

 

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C'est demain : le jeudi 7 avril, de six à huit heures du soir,
je signerai mon livre Le Dieu des portes,
au 23, rue Racine (métro Odéon), à Paris.

Au plaisir de vous voir, de vous revoir, de vous rencontrer.

 


CAELO MVSA BEAT.

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Sur le site de l'éditeur.

 

 

18:11 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Commencements

 

 

 

« Un présage, dit-il [Janus], est attaché au commencement de toute chose ; toute première parole est écoutée avec une attention craintive ; c'est l'oiseau aperçu le premier qui fait loi pour l'augure. Les temples viennent de s'ouvrir ; les dieux prêtent l'oreille ; aucune des prières que prononce la bouche des mortels n'est perdue, chaque syllabe en retentit aux cieux. »

 

Ovide, Les Fastes, I, 180, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

06:02 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Hommes & oiseaux

 

 

 

 

Le Tréport - 7.JPG

 

L'avant-port, au Tréport,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

 

mardi, 05 avril 2016

L'arc du dieu des portes

 

 

 

 

Paninni - SAM_3144 b.JPG

 

Giovanni Paolo Panini (1691-1765), Ruines d'architecture avec l'Arc de Janus,
le temple de Vesta et la statue équestre de Marc-Aurèle
(1743), au Louvre, photographie : mai 2010.

 

 

 

 

La branche d'aubépine

 

 

 

« 1er juin : Fête de Carna. »

« Le premier jour t'est consacré, Carna. C'est la déesse des gonds ; elle ouvre ce qui est fermé, elle ferme ce qui est ouvert ; tels sont les attributs de sa divinité. De qui tient-elle ce pouvoir ? La nuit des temps semblerait nous le cacher ; mais les doutes seront dissipés par mes vers. Non loin des bords du Tibre s'élève l'antique bois d'Helernus, où les pontifes vont encore aujourd'hui offrir des sacrifices. Là naquit une nymphe appelée Craniè par nos ancêtres ; de nombreux amants la recherchaient, et tous avaient été refusés. Elle parcourait les campagnes, chassait les bêtes fauves, le javelot à la main, ou étendait ses filets aux mailles noueuses à l'entrée des vallées profondes. Elle ne portait pas le carquois ; cependant on la prenait pour la sœur de Phébus, et ce n'était pas te faire injure, ô Phébé. Si quelque jeune amant lui adressait des paroles passionnées, elle répondait aussitôt : "Il y a trop de jour ici, et le jour est pour beaucoup dans la pudeur ; conduisez-moi vers quelque grotte retirée, je vous suivrai." L'amant crédule pénètre dans les profondeurs d'un antre ; la nymphe rencontre des buissons, elle s'arrête, s'y cache ; on la cherche, elle a disparu. Janus la voit ; à sa vue, il s'enflamme ; il essaie par de douces paroles d'attendrir cette inflexible beauté : la nymphe, suivant sa coutume, le prie de trouver un asile solitaire ; elle feint de le suivre, de l'accompagner ; mais bientôt le guide est seul ; on vient de l'abandonner. Mais c'est en vain, ô insensée ! Janus ne voit-il pas ce qui se passe derrière lui ? Il sait déjà où tu es cachée. C'est en vain, te dis-je, car sous la roche où tu te réfugies, il te serre dans ses bras, il te possède et s'écrie : "Pour prix de tes faveurs, pour prix de ta virginité perdue, je soumets les gonds à ton pouvoir." Et à ces mots, il lui donne une branche d'aubépine, pour écarter des portes toute funeste aventure. »

 

Ovide, Les Fastes, VI, 101-130, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

06:45 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

L'ombre des falaises

 

 

 

 

Le Tréport - 6.JPG

 

Sur la plage, à marée basse, au Tréport,
photographie : octobre 2015.