vendredi, 23 juin 2017
L'infiniment rêveur
à Sylvie.
Josef Sudek (1896-1976), Rue de Prague (1924), photographie, épreuve gélatino-argentique,
exposition "Le monde à ma fenêtre : Josef Sudek", au musée du Jeu de Paume, à Paris VIII,
photographie : septembre 2016.
(L'encadrement blanc est dû à mon logiciel de traitement photographique.)
C'est là une photographie sans la connaissance de laquelle jamais peut-être Rues gris sable, le livre d'artiste que Sylvie Ledouxe et moi conçûmes en 2015-2016, n'aurait vu le jour. Cette image, que l'artiste me fit découvrir, est une sorte de prélude aux silhouettes de passants qui hantent cet ouvrage. Qui est cet homme (et est-ce vraiment un homme ?) ? Où va-t-il ? Quel est son passé ? Seuls le poème, le conte ou le poème d'un conte pourraient donner l'ébauche d'une réponse à ces questions.
06:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, josef sudek, rue de prague | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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