lundi, 09 février 2015
Absence, présence
Que le silence s'écoute, voilà bien, sans doute, ce qu'il faut rappeler — qu'il s'écoute avec la même oreille qui souffre ou s'enchante des bruits, avec la même ferveur qui nous étreint et nous emporte lorsque nous écoutons la musique, et semblablement au chant lointain qui est en nous, qui revient parfois, l'indicible chant que pourtant la tâche du poème est de tenter de dire. Il semble alors certain que le silence est une source, dont l'origine indéchiffrable, énigmatique, se cherche et remonte en nous, comme le chant que nous traquons.
07:42 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules, Sur le poème | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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