samedi, 05 juillet 2014
Le milieu de l'âge et la poursuite du vent
Qohélet avait, certainement, une quarantaine d'années lorsqu'il écrivit son livre.
06:17 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Cher Monsieur
Il n'y a certainement pas beaucoup d'autres que vous pour s’intéresser à l’œuvre méconnue de Qohelet l’Ecclésiaste, écrite 200 ans av. J.C. !
Mais votre note m'a incitée à en savoir un peu plus sur ce livre, écrit à l'âge qui est aussi le vôtre, donc...
Voici en particulier ce que j'ai trouvé, et qui pourra utilement éclairer d'autres lecteurs !
"Prendre la vie comme elle vient, comme Dieu nous la donne, vivre à fond les jours et les évènements quand ils sont là, sachant que le malheur est toujours tapi à notre porte. Voilà un résumé succinct du livre de Qohélet, atypique, et si moderne par bien des côtés.
On le croit parfois pessimiste parce qu’il observe ce qui se passe « sous le soleil » et conclut qu’on ne peut pas compter sur une justice « immanente » ou « distributive » : il y a des méchants qui vivent longtemps et des justes qui meurent trop tôt, des sages pauvres et de riches sots.
Mais est-ce vraiment du pessimisme qu’affirmer que les seules valeurs sûres sont l’instant présent, et la générosité de Dieu qui le donne ?
http://www.cbov.ch/sites/cbov.ch/files/files/DT_13_Qoh%C3%A9letok.pdf
Eh oui, carpe diem !
Écrit par : Madame Uke | samedi, 05 juillet 2014
Chère Madame,
Je m'étonne que ce livre biblique soit méconnu ! Il est vrai qu'il est des classiques dont chacun sait le titre sans en connaître le contenu... Le résumé que vous proposez du Qohélet n'en est pas un, car tout le livre est un résumé, en quelque sorte. Puisse-t-il cependant inciter à la lecture intégrale de cet ouvrage admirable. Je vous en recommande non seulement la lecture traditionnelle, dans toute Bible, mais aussi la lecture et traduction par Jean Bottéro, l'immense historien et assyriologue, dans son livre "Naissance de Dieu". Nous sommes, décidément, dans une époque étonnante, si "L'Ecclésiaste" est méconnu. C'est ainsi. Quant au fameux (et équivoque) «carpe diem» horacien, il nous faut interroger sans doute le vent et l'oiseau.
Écrit par : Frédéric Tison | samedi, 05 juillet 2014
Les commentaires sont fermés.