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jeudi, 31 mars 2016

Toute l'émotion de l'arbre

 

 

 

 

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Chaïm Soutine (1893-1943), Arbre couché (vers 1923-1924),
au musée de l'Orangerie, dans le jardin des Tuileries, photographie : septembre 2015.

 

 

 

 

mercredi, 30 mars 2016

Les glaïeuls du peintre

 

 

 

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Chaïm Soutine (1893-1943), Glaïeuls (vers 1919),
au musée de l'Orangerie, dans le jardin des Tuileries, photographie : septembre 2015.

 

 

 

 

mardi, 29 mars 2016

Le regard douloureux

 

 

 

 

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Chaïm Soutine (1893-1943), Les Maisons (vers 1920-1921), détail,
au musée de l'Orangerie, dans le jardin des Tuileries, photographie : septembre 2015.

 

 

Chaïm Soutine, dont j'aime beaucoup les toiles, fait partie de ces peintres qui m'ont en quelque sorte forcé de regarder autrement la peinture. J'aime la tourmente de ses couleurs âcres et sauvages, la tension de ses formes, le vent lourd, dirais-je, de sa pâte. La palette de ses Maisons de 1920-1921 est celle d'un regard douloureux : dans ces couleurs hantées, le monde s'anime et se tord, et ces maisons, ainsi que des lignes vivantes, abritent quelque attente, quelque effroi, quelque désir, et sans doute des visages et des corps dont les façades figurent les bouches ou les yeux éperdus.