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vendredi, 29 avril 2022

De certaines affirmations

 

 

J'aime à lire la plupart des théologiens chrétiens, des Pères de l'Église aux plus modernes parmi nos contemporains, qu'ils soient catholiques, orthodoxes ou protestants. Il m'arrive toutefois d'avoir envie de leur dire, lorsque je tombe sur certains passages de leurs livres : « Mais enfin, qu'en savez-vous ? »

 

 

 

12:14 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, D'Évangiles | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 24 janvier 2022

De l'amour

 

 

Que l'amour soit d'une extrême rareté me rappelle que le christianisme l'identifie à Dieu. Saint Jean, dans sa si belle Lettre, eût pu dire également de Dieu qu'il était la tendresse, si rare elle aussi.

 

 

 

 

lundi, 29 mars 2021

De Dieu

 

 

Moi qui suis « croyant », j'ai toujours trouvé qu'il était curieux que quelqu'un se dise croyant... Et puis, que m'importe si quelqu'un est d'accord ou non avec moi ? Les fanatiques m'étonnent, aujourd'hui. Lorsque j'étais médiéval, lorsque j'étais antique, je savais bien tout cela, et déjà je trouvais que l'intolérance était désolante. Mais aujourd'hui ?

 

(Tu ne crois pas en Dieu ? Crois-tu que je sois certain moi-même de son existence ? Etc.)

 

 

 

mercredi, 11 septembre 2013

Jean et les Nombres

  

 

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Palma le Jeune (Jacopo di Antonio Negretti, dit Palma il Giovane, 1548-1628),

La Femme adultère. Palazzo Rosso, Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

Les exégètes s'interrogent toujours sur les mystérieuses paroles que Jésus trace sur le sol lors de l'épisode de la femme adultère (Jean, 8, 1-11), invoquant un passage du Deutéronome (10, 4) qui l'aurait inspiré.

Cependant, pourquoi les rédacteurs de l'Évangile de Jean n'auraient-ils pas songé, ou songé également, aux versets des Nombres (5, 11-31) où nous est narré le rôle de "l'eau de jalousie" ? J'ouvre le livre et je lis que, pour confondre une femme soupçonnée d'adultère, le prêtre devait, selon les prescriptions de Yahvé, préparer une mixture que la femme devait avaler : il s'agissait d'eau sainte, que le prêtre mélangeait à de la poussière ramassée sur le sol du Temple ; à cette "eau amère" était ensuite ajoutée l'encre d'une formule de malédiction écrite sur un livre que l'on mouillait. La femme qui n'était en rien incommodée par l'amertume du breuvage était innocente ; celle dont, nous dit-on, le ventre enflait et la cuisse se desséchait était coupable. Peut-être Jésus songea-t-il à cette poussière de l'eau de jalousie, peut-être ne voulut-il écrire aucune malédiction dans un livre, préférant écrire de frêles paroles éphémères sur le sol, pour dire à la femme, à haute voix, qu'elle pouvait aller ?