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samedi, 28 mai 2022

Loin et proche

 

 

À la fin, je n'aime plus me rendre dans une salle de spectacle que pour un opéra, où des voix s'imposent et ne peuvent qu'être là, à ce moment-là, à jamais, avec la magnificence musicale, devant moi, bruissantes, uniques, lumineuses et sombres.

J'aurai aimé beaucoup de concerts, mais des malotrus m'ont trop souvent donné des coups dans le dossier de mon siège, trop de spectateurs ont toussé, éructé, applaudi trop vite ; je ne peux plus les supporter : désormais, j'ai davantage de plaisir à écouter quelque quatuor, quelque pièce pour piano ou quelque symphonie dans mon salon, seul, à l'abri de l'hostilité du monde violent, blessant et vociférant.

Mais un opéra ! Un opéra ne peut véritablement être écouté que dans une salle de spectacle, avec le nombre, la lumière et le sombre, dirais-je, de l'instant. (Un opéra tombe un peu dans une chambre solitaire, toujours.)

 

*

 

Lorsque j'écoute de la musique, je me sens à la fois loin et proche du monde. Ceci explique peut-être cela, je ne sais.

 

 

 

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