jeudi, 21 avril 2022
D'un marteau et des nuages
Alors que j'étais en train d'écouter le magnifique Impromptu n° 2 de Franz Schubert, quelqu'un, dans mon immeuble, se mit, sans avoir prévenu quiconque parmi ses voisins, à utiliser sa perceuse et son marteau, et il frappa, frappa, frappa comme un sourd sur les murs, durant plus de deux heures, sans interruption. Et je me suis dit : « Frédéric, calme-toi ». Et la vie, à qui j'avais demandé quelque secours, me dit : « Tu n'es pas riche, même si tu n'es pas pauvre, Frédéric, mais c'est ainsi, tu dois subir cela, c'est ta vie ». Alors j'ai ouvert la fenêtre et les nobles nuages silencieux m'ont dit qu'ils étaient là.
13:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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