mercredi, 24 mars 2021
Une fois, un oiseau
Une fois, un oiseau, tandis que j'étais en train de fumer une cigarette à ma fenêtre, s'est posé sur ma main. Son petit corps était doux, je l'adorais, je le trouvais beau. J'étais en train de réfléchir à une phrase pour l'un de mes livres. J'ai voulu caresser la plume du petit corps de cet oiseau, mais il s'est envolé, cet idiot, mais c'était un oiseau ! C'était moi l'idiot. Nous étions séparés et seuls, comme tout le monde, en ce monde.
13:03 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
Nous pouvons, plume par plume, nous rassembler.
Écrit par : Claire Boitel | mercredi, 24 mars 2021
Répondre à ce commentaireOui, plume à plume, de nos livres. Merci, chère Claire.
Écrit par : Frédéric Tison | jeudi, 25 mars 2021
Séparés par leur nature, l'oiseau et le poète, oui...
Ici, le poète en a voulu plus, sans savoir se contenter du seul contact de l'oiseau sur sa main, de cette marque de confiance, et il a abrégé de ce fait ce moment magique... Une leçon de la vie, à méditer !
Écrit par : Madame Uke | jeudi, 25 mars 2021
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