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dimanche, 31 mars 2019

De Pelléas et Mélisande

 

 

J'écoute pour la énième fois Pelléas et Mélisande. Quelle beauté, quelle hauteur, quelle profondeur... Chaque mot chanté, chaque note ont la densité du mot du Poème. Il y a là tout l'amour délaissé, toute l'attente ; tout y règne dans une sorte de saturation. Et la lenteur ici est un baume ; elle est comme une marge ignorée, discrète, qui revient, ainsi qu'une mer, envahir tout le sable blanc de la page attristée.

 

 

 

23:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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