dimanche, 20 janvier 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Gabrielle Althen
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Neige
Attente évacuée
— Ciel plus lourd que la ville même —
Le centre du jardin
Coïncide avec celui de mon silence
Nous habitons cet œil immense
Et tout à coup dans le soir qui commence
Devient sensible
Qu'il faut un centre pour aimer
— Ciel plus lourd que la ville même —
Le centre du jardin
Coïncide avec celui de mon silence
Nous habitons cet œil immense
Et tout à coup dans le soir qui commence
Devient sensible
Qu'il faut un centre pour aimer
Un centre rejoint l'autre
Le lent sourire alors de cette gravité !
Le lent sourire alors de cette gravité !
Gabrielle Althen, Soleil patient,
éditions Arfuyen, 2015, p. 57.
éditions Arfuyen, 2015, p. 57.
12:41 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, gabrielle althen, soleil patient | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
DANS NOS TÉNÈBRES, IL N'Y A PAS UNE PLACE POUR LA BEAUTÉ. TOUTE LA PLACE EST POUR LA BEAUTÉ.
René Char, Feuillets d' Hypnos (écrit en 1943)
Écrit par : Demoulin Stephane | mardi, 22 janvier 2019
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