vendredi, 11 janvier 2019
Saint Jean mange le livre
Saint Jean mange le livre, détail de la Tapisserie de l'Apocalypse,
commandée par Louis Ier d'Anjou, frère de Charles V, vers 1375,
dessins et cartons préparatoires de Hennequin de Bruges (nommé aussi Jean de Bruges),
peintre du roi de France (actif entre 1368 et 1381), et d'un artiste anonyme,
tapisserie réalisée dans les ateliers parisiens de Nicolas Bataille et de Robert Poinçon,
collection du château d'Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,
photographie : avril 2018.
05:34 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, tapisserie de l'apocalypse, jean de bruges, saint jean mange le livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
Quelle magnifique image aux multiples interprétations! Elle m'évoque un diptyque de Silésius que l'expérience m'a confirmé comme vérité, où il dit, je cite de mémoire: Qu'il faut dépasser Dieu. En somme, qu'il faut dépasser la Lettre pour être en Dieu, ce qui revient à dire pour l'athée que je suis: s'abandonner dans l'inconnu.
Écrit par : Demoulin Stephane | samedi, 12 janvier 2019
Répondre à ce commentaireL'apophatisme est en effet une pensée très belle et féconde !
Écrit par : Frédéric Tison | samedi, 12 janvier 2019
Je me permets de préciser que ce n'est pas seulement une pensée, du moins ce que j'ai voulu dire plus haut, mais bel et bien une expérience. René Char parle de séjour. Séjour où le Verbe n'a plus cour, où le silence gonflé d'amour et d'espérance comble le cœur qui s'y contemple. Ce que Julien Gracq définit simplement : Être au-dessus des nuages.
Écrit par : Demoulin Stephane | samedi, 12 janvier 2019
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