jeudi, 08 novembre 2018
Respiration
L'odieuse chaleur a cessé de se répandre dans Paris... J'ai su, encore, que beaucoup de la terreur d'être au monde lui appartient : la chaleur excessive est petitesse, étroitesse, puanteur, décomposition déjà. Tout vent frais balaye la laideur : il ouvre les fenêtres, il rêve et glisse sur les terrasses, il est air, santé, espace, immensité. Il est selon lui-même cette salle de dalles sonores où son esprit résonne.
17:02 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Écrire un commentaire
NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.